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 in the back of our minds

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Tabatha Rain
Tabatha Rain
// s c r e a m in the n i g h t
toi + moi : kinky junky redhead un blabla ou deux : #9999cc je t'aime, un peu, bcp : (0/3) nora + joshua + event ton p'tit nom : kraken (aaron) remerciements : written in stars (avatar) ; ROGERS. (code signa) : en cours (icons) effigie : billie lourd rêves accumulés : 53 chances de survie : 3073 à springwood depuis : 26/03/2020
jukebox : i'd rather be burn as a witch ; eartha kitt // bubblegum bitch ; marina and the diamonds // season of the witch ; lana del rey // material girl ; madonna mortellement vôtre : deux décennies + deux années occupation : riche. pardon, influenceuse singularités :
( the vvitch ) • arrière arrière [...] arrière petite-fille de samantha weaver: pendue puis brûlée pour quantité d'atrocités. cette dernière est de retour, a investi le corps de sa descendante pour la tourmenter et la pousser à bout.
( scream queen ) • fille à papa, capricieuse et geignarde. terrible banshee dont le cri perce les tympans. elle sait se faire entendre; que ce soit pour une envie, une frayeur ou lors d'un accès de colère.
statistiques :
dextérité - 1.5/5 ⋆ discrétion - 1.5/5 ⋆ intelligence - 2.5/5 ⋆ rapidité - 4/5 ⋆ survie - 2.5/5

MessageSujet: in the back of our minds   in the back of our minds EmptyVen 27 Mar - 18:46



in the back of our minds

@Joshua McMillan

◊ ◊ ◊

Elle était agacée.
D’abord, en se réveillant ce matin, elle avait eu la mauvaise surprise de se découvrir un bouton sur le visage. Elle ne faisait pas partie de ces gens à la peau à boutons, et elle hurla quelques après le coq pour instaurer son mécontentement pour la journée. Après avoir sucré sa cible avec de l’huile essentielle de tea-tree dans le but de l’assécher, elle décida de couvrir sa honte grâce à la magie du maquillage.
Un peu plus tard, elle découvrit avec rage que sa rivale sur Instagram l’avait devancé: la pétasse se trouvait dans la forêt d’Aokigahara, plus connu comme la forêt des suicides, au Japon. Elle hurla de toutes ses forces jusqu’à faire dangereusement trembler le lustre en cristal au dessus de sa tête.
Après être sortie d’une douche trop chaude pour une majorité, qui avait duré beaucoup trop longtemps, elle pénétra dans son vaste dressing pour décider qui est-ce qu’elle allait porter aujourd’hui. Elle opta pour une robe bleu en vinyle, des collants chair et des chaussures pourvus de gros talons roses. Les cheveux coiffés, bouclés et cascadant dans le dos; elle avait enfilé une paire de lunettes de soleil qui dépassaient les contours de son visage tant les verres teintées étaient gros. Le visage dénuée de toute émotion, feignant à la fois ennui et désintérêt, elle attrapa son sac à main pour se rendre jusqu’au centre ville. Elle avait les moyens de se payer un loft lumineux, vaste et totalement retapé avec terrasse sur le toit. Elle n’avait pas besoin de prendre sa voiture pour se rendre aux portes du paradis, là où chacun connaissait son nom et répondait à ses envies. Elle passa à côté d’un sans abris, et sursauta quand ce dernier lui tendi son gobelet “NE ME TOUCHEZ PAS !” et elle traça sa route en claquant les talons dans son sillage. Soupirant, elle se demandait quelles autres péripéties elle allait bien pouvoir encaisser. Il n’était même pas midi ! Le ciel était dégagé, le soleil brillait haut dans le ciel et malgré tout le printemps semblait incapable de retirer à la ville la noirceur qui suintait des bâtiments, l’aura d'oppression autour de chacun. Elle voyait tout ça d’un oeil très clair, comme si Samantha Weaver avait retiré au plus profond d’elle un filtre qui lui permettait de remarquer ce qui ne tournait pas rond. Il y avait au moins du bon dans cette dualité, ce sixième sens lui permettait de se rendre là où les scoop étaient encore vierges de toutes attentions. Elle traversa le parc, contournant avec dédain un enfant gazouillant et sursautant lorsqu’un énorme chien passa à côté d’elle en manquant de la faire trébucher. Ce n’était définitivement pas son jour, elle avait cette sensation que tôt ou tard dans les heures suivantes, elle allait morfler.
Et puis elle arriva au bout du tunnel, suivant la lumière pour se baigner dans sa chaleur. Les portes coulissantes la laissèrent rentrer, là où des notes de jazz étaient incessantes et où l'odeur du café lui emplissait les narines “Bonjour !” lui cria-t-on, trop enjoué pour qu’elle puisse répondre avec le même entrain. Elle se contenta de lever la main en signe de salut, sans prendre la peine de retirer ses lunettes jusqu’à se placer dans la queue. Starbucks était peut-être son seul ami en ville, et elle avait clairement besoin d’un remontant pour cette journée qui avait mal démarré pour elle.
Quand elle arriva au comptoir, elle commanda un refresha au citron vert en format venti. Un glissement de carte et quelques minutes d’attentes plus tard, elle tenait entre ses ongles roses sa boisson rafraîchissante. Et puisque l’écologie semblait à la mode et que les pailles en plastiques étaient désormais prohibés, elle sorti de son sac à main une paille non pas en carton mais bel et bien en plastique juste pour espérer faire rager les écologistes qu’elle croiserai sur le retour. Serrant ses dents autour de la paille, elle traversa le parc dans le but de rentrer chez elle: son appartement se trouvait à à peine un plus de dix minutes. Mais tandis qu’elle marchait et observait le monde derrière ses lunettes, elle vit le soleil éclatant prendre une teinte rougeâtre. Elle s’arrêta sur place, regardant autour d’elle mais personne ne semblait réagir; finalement elle retira ses lunettes. Quelque chose avait instagramé sur la réalité un filtre rougeoyant que personne mis à part elle ne semblait voir. Si elle se savait tout à fait saine d’esprit -plus ou moins- n’importe qui la pensait un peu folle. Elle, savait que c’était l’esprit d’une sorcière brûlée plusieurs siècles en arrière sur le bûcher qui la tourmentait. Mais pourquoi ? Elle sentit sa tête tourner, et savait ce que cela voulait dire: elle allait subir une énième vision d’horreur. Réalisant qu’elle avait entre ses mains la chose la plus précieuse depuis ce matin, elle tourna le visage pour tituber jusqu’au banc le plus proche où était installé un jeune homme à la barbe et aux yeux clairs “Est-ce que tu peux me garder ça s’il te plaît ?” l’interrogea-t-il en posant déjà son gobelet à côté de lui. Et puis elle tomba à la renverse. Son champ de vision se mit à fourmiller lorsqu’elle bascula dans les ténèbres les plus totale. Son esprit était en chute libre, la forçant à vivre des souvenirs qui n'étaient pas les siens et qui ne laissaient jamais sa santé indemne.

(c) oxymort




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