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 cause i was filled with poison (ado)

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Milton Patterson
Milton Patterson
// dark an d l o n e l y
toi + moi : resting bitch face un blabla ou deux : #9999cc je t'aime, un peu, bcp : (0/3) freddy + maureen + ellis ton p'tit nom : kraken, aaron remerciements : unreleased (avatar) // AMIANTE (code signa') // Tumblr (gifs) effigie : kj apa rêves accumulés : 206 chances de survie : 3299 à springwood depuis : 22/03/2020
jukebox : seventeen ; sharon van etten // bad guy ; billie eilish // florida kilos ; lana del rey mortellement vôtre : vingt-quatre ans occupation : employé au springwood theatre, dealer singularités :
drug addict • si ce n'était que de l'herbe. les cachetons valsent sur sa langue et les gouttes dilatent ses prunelles. il ouvre les mauvaises portes pour mieux se perdre dans le piège de sa réalité.
hereditary • l'adn du leader d'une secte coule dans ses veines. folie, manipulation et contrôle sont les présents de son géniteur qu'il redoute comme rien ni personne.
statistiques :
dextérité - 3/5 ⋆ discrétion - 4/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 4/5 ⋆ survie - 5/5

MessageSujet: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyLun 23 Mar - 14:42

Rappel du premier message :



cause i was filled with poison

@Adonis Caledonia

◊ ◊ ◊

Il fallait que les choses changent, ça il en était persuadé.
C’est la pensée qui l’avait poussé à téléphoner au cabinet de psychologie, huit mois plus tôt, et lorsqu’une voix masculine décrocha il se contenta de raccrocher. Incapable d’invoquer du plus profond de son être le courage nécessaire pour pouvoir et vouloir avancer. Il raccrocha aussitôt, décida de se rabattre comme à son habitude sur les petites merveilles alchimiques vendus par ses collègues, et sur les corps virils offerts comme des morceaux de viande. C’était sa vie depuis qu’il avait quitté crescent city et ça ne l’avait pas dérangé au début. Penser à sa vie d’avant, sur quoi elle avait été fondée et ce même dans les bons moments dégoûtait Milton au plus haut point. Tout n’avait été qu’illusions et manipulations. Rien ne pouvait être pire que ce qu’il avait vécu par cette chaude, ensoleillée journée d’été. Ce jour là on le présenta au mal à l’état pur dans toute sa noirceur. S’il eu la vie sauve, il fut loin d’en ressortir indemne. Incapable de mettre un doigt sur ce qu’on lui avait dérobé -ou imposé-, les quatre dernières années de sa vie avaient été une spirale infernale, une chute dans le terrier du lapin qui n’en finissait plus et tel était son désir. Jours après jours il traînait derrière lui le fardeau d’en avoir trop vu, trop entendu. Perverti, incapable de se détacher d’une tendance aux drogues et amant aux moeurs légères, tout était bon pour lui permettre de vivre l’instant présent et rejetant loin derrière lui ces sombres évènements.
Mais il trouva la force, il y a environ six mois, de composer à nouveau ce satané numéro. Lui, parler à quelqu’un ? Il ne savait plus comment faire; mais le Dr Caledonia était parvenu à lui ouvrir les yeux sur quantité d’éléments, de se retrouver sur le chemin de la résolution pour certains de ses problèmes. Mais peu importe les efforts qu’il employait, un nuage de ténèbres planait sur la ville, incitant les habitants à se tenir fermement aux racines de leurs démons. Bien sûr, les choses avaient pas mal évolués entre le psychologue et son psy. Ce qui avait été un écart de conduite dans les toilettes d’une boîte, les claquements en rythme avec les basses, devint une habitude. Le faux rouquin avait la décence de reconnaître la position dans laquelle Caledonia se retrouva -sur le plan professionnel-, et ne voulait pas lui attirer d’ennui. Mais plus les séances se poursuivaient malgré l’étincelle dans leurs regards respectifs, plus le dealer réalisa à quel point il était difficile pour lui de rester de marbre assis face à Adonis. Il continuait de le recevoir, de l’aider. Mais pour combien de temps ? Peu importe à quel point il se voilait la face, le vagabond savait que les choses finiraient par voler en éclats. Son pied droit martelait nerveusement le sol, il se mordait la lèvre inférieure sans quitter du regard Caledonia, entendant ses paroles. Il savait que la séance arrivait à son terme en l’écoutant. C’était la dernière ligne droite et il ne voulait pas en arriver là. La vitesse à laquelle le temps passait durant le rendez-vous continuait de choquer le junkie qui éprouvait toujours plus de mal à quitter le cabinet du psychologue, et psychiatre. Au moins, il arrivait à rester assis. Les premières semaines, il tournait comme un lion en cage: s’attardant sur les bouquins rangés, et sur le corail rouge exhibé au fond. Les mains jointes il attendait maintenant la date de son prochain rendez-vous, assumant désormais la boule au ventre qui ne se faisait que plus lourde encore à chaque départs du cabinet. Si il y voyait aujourd’hui plus clair grâce à ces dialogues avec le brun, conscient de ce qu’il devait faire pour aller mieux, une force invisible finissait toujours par le confronter à une nouvelle harpie de son esprit; s’attardant sur un détail menaçant de devenir un problème. Rempli de frustration, de craintes et d’une certaine colère; son psychologue avec bénéfices faisait partie de quelques personnes en ville qui rendait le quotidien du roux supportable. La façon dont il le regardait n’avait plus rien avoir avec l’attitude d’un patient. Il ne connaissait rien à sa vie, tout ce qu’il savait sur Adonis c’est qu’il savait faire son job et qu’il était en plus de ça un plan cul exceptionnel. Ce n’était pas dans son habitude de s’ouvrir à autrui, encore moins d’entamer une relation intime avec quelqu’un qui le connaissait autant mais du peu de choses dont il était certain il savait qu’il pouvait faire confiance à Adonis Caledonia “Merci.” c’était sorti tout seul, tandis qu’il détourna les yeux comme s’il pouvait essayer de se cacher, après six mois à avoir raconter sa vie “J’ai conscience de plus être la même personne qu’à mon arrivée, c’est j’y serai pas arrivé sans toi.” il gardait la tête baissée, passant sa langue sur ses dents en se frottant les mains. C’est le souffle court qu’il releva son visage pour lui faire face, à nouveau. Le dévorant du regard de cette manière dont le psychologue connaissait si bien aujourd’hui.

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Adonis Caledonia
Adonis Caledonia
« i'm freaking bad. »
toi + moi : lion sheldon. un blabla ou deux : indianred (#CD5C5C). je t'aime, un peu, bcp : (0/3). ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : doom days (avatar) diatypose, old money and guillaume apollinaire (sign). effigie : gus kenworthy. rêves accumulés : 323 chances de survie : 3449 à springwood depuis : 19/03/2020
jukebox : sugarland - papa mali, fml - k.flay. mortellement vôtre : trente-trois années qui s'arrachent sur sa peau abîmée et fatiguée par les mensonges. occupation : psychiatre et psychologue, ce sont les cordonniers les moins bien chaussés. singularités : ( ( meurtrier ) ) depuis six mois il traîne des chaines derrière lui, tueur, c'est le mot qu'il imagine écrit sur son miroir le matin quand il se réveille, ou sur le pare-brise de sa voiture quand il rentre tard du travail. //// ( ( stress post-traumatique ) ) depuis ce qu'il a fait, il reste dans un état de paranoïa constant, persuadé qu'un jour les policiers découvriront ce qu'il a fait et le pire c'est qu'il continue de travailler pour sa patronne en gardant ce lourd secret. //// ( ( coulrophobe ) ) adonis a toujours eu une peur bleue des clowns, et cela depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais su pourquoi, et même ses talents de psychologue et de psychiatre n’arrivent pas à rationaliser que cette phobie est un simple problème de son subconscient.
statistiques : dextérité - 3/5 ⋆ discrétion - 2/5 ⋆ intelligence - 5/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 3/5

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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyLun 30 Mar - 11:38


cause i was filled with poison
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L’idée semble faire rire Milton, seulement il ne se rend pas compte de la puissance de l’intellectuel sur les problèmes mentaux. Pourquoi propose-t-on des activités manuelles et intellectuelles aux personnes souffrant de handicap mental ? Attention, Adonis ne dit pas que son patient a ce genre d’affection, mais cette démarche a été prouvée par des scientifiques et des spécialistes en neurosciences.
Milton se moque du psychiatre, mais au fond il ne sait pas de quoi il parle, il ne connaît pas la démarche que le brun veut mettre en marche. Au fond, il y a encore des choses à préciser, des choses sur lesquelles mettre des mots et des idées, et cela arrivera bien prochainement.
Honnêtement, tu devras m’le rappeler parce que je vais sûrement pas m’en rappeler demain…
Oui, ça il n’en doute absolument pas. Vu ce que l’autre peut boire, c’est normal que le lendemain il y aura des trous de mémoire, surtout s’il prévoit de prendre des cachetons en rentrant ou fumer de l’herbe. Mais contre cela, Adonis ne peut rien faire, il ne peut pas le forcer, et dieu sait pourtant qu’il aimerait pouvoir le faire.
Je ne pense pas que ça fonctionnera…
Tu n’en sais rien ça.
Il préfère lui dire cela pour éviter de le décourager à l’avance, il sait très bien qu’il sera très peu réceptif, mais peu importe, il va falloir qu’il travaille avec les méthodes qu’on lui donne. S’il n’est pas content, il n’aura qu’à chercher un autre psy, mais il est persuadé que même si cela ne lui semble pas probant là de suite – avec de l’alcool dans le sang qui plus est – il y a de fortes chances que cela puisse avoir un effet sur le long terme. C’est de l’esbroufe pour le cerveau, mais au moins cela pourra fonctionner, Adonis en est persuadé.
Y’a pas de bibliothèque chez moi, parce que tous mes romans sont dispersés dans le chaos de ma garçonnière.
Il ne le croit pas, même s’il ne lit pas, tout le monde a une petite bibliothèque chez soi, même si elle ne contient pas beaucoup de livres, ou que les livres il n’y a pas touché depuis longtemps, à part pour se servir des pages pour se faire des feuilles à rouler ses joints. Adonis sait très bien que la plupart des individus ont une bibliothèque chez soi pour tenter d’impressionner les autres, alors que parmi ces gens-là, peu lisent réellement. L’être humain est vaniteux et déteste montrer qu’il n’est pas dans la norme. Ceci est vrai, sauf à de rares exceptions et de son avis Milton reste dans ces statistiques.
Ce qu’il me faut c’est… Une île. Inconnue, où personne me retrouvera. Et j’y ferai un élevage de singes. J’aurai même plus besoin de m’habiller.
Cette idée n’est absolument pas stupide, mais cependant il y a un petit soucis, Milton a une garçonnière – selon ses mots – parce qu’il déteste se sentir seul, et ce ne sera pas des singes qui pourront alléger ce sentiment de solitude qu’il ressentira s’il s’isolait de la sorte. Même si l’idée d’aller habiter dans une île en sauvage n’est pas si mauvaise et qu’elle pourrait tenter le psy également.
Adonis se met à rire doucement, parce qu’au-delà de l’incompatibilité de cette idée et de Milton, il trouve cela plutôt amusant qu’il ait pu y réfléchir. Il sait très bien ce qui le motive à dire cela, la peur de retomber sous la coupe de la maison de Samuel, mais il ne peut pas passer sa vie à fuir, et si jamais le gourou retrouvait sa trace, il n’est plus seul à Springwood, des gens seront prêt à l’aider et à s’accrocher à lui.
Tu sais que tu n’es plus seul Milton ? Je suis là moi, et je sais très bien qu’il y a d’autres personnes qui tiennent à toi et pour qui tu comptes.
Il ne devrait pas dire cela, enfin il ne devrait pas s’inclure dans ce groupe, mais il ne peut pas faire autrement, parce que le rouquin a une façon de le toucher émotionnellement qu’il ne comprend pas et qu’il n’arrive pas à gérer. Ce qu’il cherche à faire, c’est le rassurer, tenter de lui prouver qu’ici c’est mieux qu’ailleurs et qu’il a réussi à s’intégrer un minimum dans une communauté qui fera son possible pour qu’il ne retombe pas dans la folie des temps passés.
Il y a des études qui ont prouvé que travailler sur l’intellectuel quand on a des soucis permet d’alléger la charge émotionnelle que l’on peut ressentir. C’est ça que l’on va tester ensemble.
Adonis lui sourit doucement avant de boire une nouvelle gorgée de sa limonade et qu’il commande un petit ramequin avec des gâteaux apéritifs. Il sait ici qu’on leur servira des cacahuètes et quelques chips, mais au moins il aura quelque chose pour se remplir l’estomac. Il paiera tout, ce n’est pas le problème.
Je ne te dis pas qu’il va falloir que tu lises. Mais cela peut s’exprimer par le biais de la musique, de la peinture ou même de l’écriture. Il y a bien quelque chose qui te fera vibrer et qui trouvera une résonance au plus profond de toi.
Tout le monde a un attrait particulier avec l’art, sauf que tout le monde ne le sait pas forcément. Adonis lui aime beaucoup écrire, pas spécialement un roman ou de la poésie, mais il couche souvent les pensées qu’il a sur des papiers qu’il perd dans sa maison.
Peut-être que Milton cache quelque chose, mais ça il n’en sait rien, il faudra le sonder plus tard, et il ne doute pas que cela sera efficace, il en mettrait même sa main à couper. Cela ne le sera peut-être pas au début, mais à force d’entraînement et d’exercices, il y aura de l’amélioration à venir.
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@Milton Patterson







Dernière édition par Adonis Caledonia le Ven 17 Avr - 17:30, édité 1 fois
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Milton Patterson
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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyMar 31 Mar - 21:45



cause i was filled with poison

@Adonis Caledonia

◊ ◊ ◊

Il n’en savait rien et s’il avait su un peu plus de choses il n’en serait sûrement pas là aujourd’hui. Comment est-qu’on passe deux décennies dans une secte sans flairer l’odeur de pourriture ou percevoir l’aura de malheure autour des personnes mauvaises ? Jamais, ô grand jamais il n’avait douté de son père. Et après le drame, il lui avait fallu plusieurs longs mois pour comprendre. Se retrouver seul, entre les griffes d’un monde dont on ignore tout et entouré d’inconnus activement à la recherche de votre qui n’a même pas versé la moindre goutte de sang. Il n’avait rien fait !
Strictement rien.
Il était resté là.
Observant le massacre, fier d’Anja sa seconde.
Elle était la seule et unique responsable.
C’est ce que Milton avait pensé. Et puis un jour il avait ouvert les yeux, acceptant la réalité qui relevait davantage du film d’horreur. Il avait eu du mal à prendre conscience de l’ampleur de la situation, et il se laissa entraîner dans un mode de vie chaotique afin de mettre derrière lui la déchirure; la rupture dans sa vie qui avait marqué le début de la fin. Et pourtant, il ne relève même pas la révélation du rouquin concernant sa bibliothèque éclatée. Il en serait presque vexé, mais l’alcool le pousse à rire aux éclats face à l’ironie de la situation. Tant pis, il le lui ferai comprendre une autre fois en s’assurant que le psy demeure sur le cul. Le comportement du jeune homme avait un manque certain de logique; l’origine de chacun de ses agissements trouvaient source en des émotions brutes qui n’avaient jamais été apprises à être contenues ou contrôlées. Milton était une bombe à retardement, prêt à exploser et il espérait juste qu’il ne blesserai personne. Être seul lui permettait de s’assurer qu’il ne nuirait à personne; pourtant il ne parviendrai pas à faire ses efforts seul, peu importe ce qu’il se plaisait à penser. Adonis n’avait pas besoin de lui prouver qu’il était pour lui; Milton en retour n’avait plus à se cacher derrière un quelconque masque puisque le texan observait et analysait les étranges formes qui faisaient la psychologie du louisianais. Et puisque le sexe n’était plus une issu pour les deux, préserver les recoins personnels de qui il était vraiment au plus profond allait être plus compliqué à dissimuler désormais. Pourquoi dissimuler ça ? Pour ne pas souffrir bien entendu, et pour éviter à qui que ce soit de souffrir par la même occasion. Mais ça, c’était un avantage collatéral de l’instinct de survie qui l’animait comme un pantin. Il n’allait pas employer avec Milton des méthodes sans succès et il ne doutait pas de la véracité de ses propos, ni de l’efficacité de la chose. Il doutait néanmoins de sa fréquence à lui, incapable d’être réceptif à ce que le commun des mortels trouvaient de rassurant, peu importe la forme d’exutoire. Peut-être devrait-il s’en tenir aux drogues et aux hommes jusqu’à ce que la mort sépare son être de sa coquille. Il commanda de quoi grignoter, et il n’en fallait pas davantage pour que l’estomac du jeune homme ne se réveille, s’exprimant comme un monstre tout droit éveillé des profondeurs. Et ce ne sont pas des cacahuètes qui allaient substituer cet acharnée des efforts physiques. Il se rappela aussi que son frigo était vide, et qu’il allait être préférable pour lui de manger s’il ne voulait pas se réveiller plus dans le mal. Il termina alors son Long Island jusqu’à boire un peu de glace fondue, signal d’alerte comme quoi la soirée était terminée. Il repoussa son verre, en rigolant aux paroles du psychologue. C’est à peine s’il entendu la suite de ses paroles, il était déjà à la recherche de citations qu’il avait passé au fluo. De quoi prouver par pur esprit de contradiction qu’il s’adonnait à une activité intellectuelle. Il ne voulait pas vraiment que ça se sache, mais il voulait clouer Adonis sur place. Il fallait quelque chose de profond, non pas une citation que n’importe qui aurai pu lire sur Tumblr ou ailleurs. “Ouvrir les guillemets.” se moqua-t-il avant de se racler la gorge “Et maintenant, je frémis de terreur en entendant coasser les grenouilles dans les marais ou en me trouvant au clair de lune dans un endroit isolé.” il venait de citer Lovecraft, La Tourbière Hantée. Cette citation faisait tristement écho dans le cœur de Milton et Adonis allait sûrement l’entendre de la même façon “Ici sont tous vos esprits familiers, incubes et succubes, vos sorcières qui vont par la lande, dans l’air et dans l’eau, vos enchanteurs de la nuit et du jour !” c’était-il mis dans la peau du Révérend Hale dans la pièce de Miller, Les Sorcières de Salem. Il songea alors à Aimee, se demandant quelle note elle avait eu pour son devoir hérétique. Il avait même pris une posture théâtrale que seule l’alcool dans son sang lui permit d’adopter. Et puis il termina par une auteure française, Fazi avec Le Jardin des SilencesEst-ce qu’on peut apprendre à connaître quelqu’un, à le connaître vraiment, et découvrir autre chose que la laideur sous la surface ?” il tourna le visage vers Adonis, sourire vainqueur et vicieux aux lèvres “Est-ce qu’on peut, une fois de temps en temps, abaisser ses barrières et se montrer nu, tel quel, sans que ça revienne à donner les armes qui nous feront le plus mal ?” et quand le barman arriva avec les amuse-gueule, il s’empara d’une noix qu’il craqua entre ses dents. Il songea déjà à ce fast-food non loin de chez lui, spécialisé dans le poulet et la friture. Pas aussi bon que ce qu’il mangeait à la Nouvelle-Orléans mais au moins, ça serai assez gras pour éponger l’alcool et faire plaisir à ses papilles qui encaissaient désormais l’écume des mélanges alcoolisés. Il se demanda alors la gêne qu’il allait ressentir demain, en sachant qu’il avait dévoilé au brun son jardin secret. Il lui avait fallu quelques shooters et un cocktail: voilà pourquoi il préférait la drogue. Réaliser la confidence l’encouragea presque à commander un autre verre. “Fermer les guillemets.” précisa-t-il en attendant avec impatience une réaction.


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Adonis Caledonia
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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 14:48


cause i was filled with poison
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Adonis ne prend pas non plus Milton pour un idiot ou décérébré, loin de là, il sait très bien qu’il a des capacités intellectuelles comme n’importe qui, la seule différence, c’est que parfois il semble les endormir pour se donner en spectacle et être comme un canard : tout lui glisse dessus, comme l’eau glisserait sur ses plumes.
Ce qu’il veut tenter avec lui, ce n’est pas de l’éduquer à l’art, ou lui donner le goût de la peinture, de la lecture, c’est essayer de trouver une occupation dite intellectuelle qui l’aiderait à canaliser son besoin d’autodestruction ou de fuite. Et ça, le psychiatre sait très bien que ça pourrait l’aider, jusqu’à quel point, il n’en sait rien, mais cela lui permettra d’apprendre à se concentrer sur lui-même et sur des besoins qu’il ne soupçonne peut-être pas.
Ouvrir les guillemets. Et maintenant, je frémis de terreur en entendant coasser les grenouilles dans les marais ou en me trouvant au clair de lune dans un endroit isolé.
Le brun commence à se demander si le rouquin n’est pas entrain de se moquer de lui ? Parce qu’il s’agit clairement d’une citation à un auteur de romans fantastiques qu’il est entrain de citer-là. Lovecraft. Cet homme-là est clairement l’un des fondateurs de cet univers littéraire. Quoi qu’il en soit, cette phrase fait beaucoup trop écho à la vie personnelle de Milton, à tel point que cela en devient troublant et qu’il risque de rester empétré dans ses problèmes s’il se contente de lire de telles fictions.
Ici sont tous vos esprits familiers, incubes et succubes, vos sorcières qui vont par la lande, dans l’air et dans l’eau, vos enchanteurs de la nuit et du jour !
Cette fois-ci, Adonis ne connaît pas, mais cette phrase le fait frissonner. Il ne croit pas forcément en l’irrationnel, du moins il n’y reste pas fermé, mais l’histoire des sorcières et des démons, c’est un peu trop pour lui. Néanmoins, l’écriture semble plutôt agréable et lui rappelle des souvenirs de jeunesse quand il aimait lire des romans dans sa chambre pour s’évader plutôt que d’écouter les parents s’engueuler à longueur de temps.
Est-ce qu’on peut apprendre à connaître quelqu’un, à le connaître vraiment, et découvrir autre chose que la laideur sous la surface ? Est-ce qu’on peut, une fois de temps en temps, abaisser ses barrières et se montrer nu, tel quel, sans que ça revienne à donner les armes qui nous feront le plus mal ?
Fazi, il ne se rappelle pas le nom du roman, mais il a déjà entendu cela quelque part. Il ne saurait dire ni où, ni quand, mais cette citation le touche profondémment, parce qu’elle a découvert l’un des remparts les plus profond de l’être humain : la peur d’être découvert complètement. Tout le monde se forge une carapace, et la briser reviendrait à se montrer vulnérable face aux autres.
Les amuses bouche finissent par arriver, il y a des cacahuètes, des chips et quelques graines à disposition, et au moins les deux auront de quoi satisfaire – du moins provisoirement – leurs estomacs. Bien qu’en réalité Adonis n’ait pas vraiment envie de manger quoi que ce soit.
Fermer les guillemets.
Il reste silencieux en le fixant droit dans les yeux pour essayer de comprendre ce qui se trame dans la boite cranniene de Milton. Il aimerait comprendre, il aimerait savoir ce qu’il pense, à quoi il réfléchit quand il est seul. Sauf que c’est de l’intrusion, il en est bien conscient, mais ils ne sont plus à ça près l’un et l’autre.
Je savais bien que tu n’étais pas qu’un branleur, qu’il lui rétorque avec un sourire moqueur au bord des lèvres et un ton humoristique lorsqu’il prononce ces mots rieurs.
Adonis finit par attraper quelques graines qu’il met dans sa bouche tout en continuant à fixer son vis-à-vis pour tenter de découvrir son jardin secret ainsi que les méandres les plus profondes de sa psyché. Il voudrait continuer à l’analyser, à faire en sorte de mieux le comprendre pour réussir à l’aider à guérir. Le psychiatre sait qu’il y arrivera, mais il doit montrer plus d’efforts avec lui qu’avec n’importe quel autre patient, du moins, il fait partie des plus coriaces qu’il ait eu.
Je ne parlais pas forcément de littérature, mais tu as de très bon goûts en tout cas, bien qu’un peu sordides sur les bords, il fait une longue pause en se ravisant de dire ce qui lui brûle la langue.
Il aurait aimé lui dire que ce n’est pas si étonnant qu’il reste persuadé d’être mauvais s’il ne lit que de la littérature qui lui empoisonne l’esprit. Certes, les mots sont beaux, mais à force de vivre dans la fiction, on finit par ne plus savoir distinguer le faux du vrai, d’autant plus avec de la littérature fantastique ou merveilleuse. Adonis ne veut peut le froisser, alors il ne dit rien de ce qu’il pensait, et son regard neutre ne trahit vraiment aucune émotion avant qu’il ne poursuive sa diatribe.
Je pensais à la musique ou à la peinture. En voyant ton esprit créatif, je suis persuadé que le dessin serait quelque chose qui te plaîrait beaucoup.
Quiconque aime lire, aime l’illustration, enfin, normalement, il doit bien exister des exceptions à la règle. Et Adonis vient d’avoir une idée à lui proposer, enfin une qui pourrait peut-être mener à de bonnes conclusions pour leurs séances.
Je sais ce que l’on va faire. Tu vas choisir un extrait de roman qui te plaît énormément, pas descriptif d’un paysage, mais plutôt d’une psyché humaine, et essaye de le dessiner pour la prochaine fois, nous verrons un peu ce que nous pourrons en tirer.
Et si ça ne marche pas, ils trouveront bien autre chose, ou même une autre technique à aborder, de toute manière, il ne lâchera pas Milton tant qu’il n’aura pas décroché avec ses comportements toxiques qui lui empoisonnent la vie.
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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyLun 20 Avr - 13:29



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Le rouquin était plus que ce qu’il ne laissait paraître, mais c’était plus facile pour lui de se freiner. Il avait peur de qui il était, au plus profond de son âme. Peur que son vécu n’ait fait de lui une créature insidieuse aux penchants chaotiques que la petite lumière en lui maintenait éloignée du monde matériel. Son problème était un choix moral: s’accepter et semer les graines de la discorde ou mourir à petit feu en épargnant les visages de son quotidien. Et personne ne semblait comprendre que les maintes barrières érigées par le louisianais faisait office de barrage aux ténèbres qui menaçaient de se déverser dans son sillage. L’alcool venait de prendre le dessus sur ses paroles, c’est les shooters multiples et ce cocktail tentateur qui avaient déverrouillé le cadenas de son jardin secret. Un jardin duquel la fille de Déméter s'était retirée pour loger aux côtés de son époux, constitué de buissons de ronces et de roses fanées. Il laissait les ouvrages derrière lui, se contentant de naviguer avec un minuscule carnet dans lequel était inscrit des citations qui faisaient échos en son sein. Il l’était plus qu’un branleur, ça c’était une certitude mais encore une fois il préférait ce masque avant tout autre. Peut-être était-ce de l’orgueil duquel il tirait une satisfaction égocentrique en se révélant être plus qu’un dealer doublé d’un dégénéré. Il se contenta de sourire à Adonis, effectuant un mouvement théâtrale du poignet comme pour souligner sa satisfaction. S’il avait des goûts sordides, il n'estimait pas que cela avait une quelconque influence sur son mal être: il avait grandi à la Nouvelle-Orléans et avait assisté à quantité d’évènements relevant de l’occulte et de l'irrationnel, ses goûts en matière de littérature n’étaient que les ricochets d’une banalité que personne n’était en mesure de comprendre, dans laquelle il avait grandi. Il était attiré par ce genre de choses bien avant que le massacre n’ait lieu et bien avant d’être confronté à la peur et aux évasions multiples, sautant de villes en villes. Ce qui l’avait traumatisé c’était les mouches se regroupant autour des cadavres dans l’humidité des marécages. Les regards vides et le rouge imbibant la mousse, faisant de sa famille les fantômes des eaux stagnantes. Tout ça le jour de son anniversaire, c’était le cadeau qui lui avait fait son père et il avait depuis longtemps cessé d’essayer de comprendre cet acte monstrueux puisqu’il n’y avait ni logique et aucun motif si ce n’est le désir de traumatiser Frédérick, ses frères et ses soeurs. Il avait arraché au dealer sa famille et s'était assuré que sa fratrie le porte pour responsable. Il avala avec difficultés, attrapant quelques noix qu’il fit à nouveau craquer sous ses dents. Un jour, son corps finira par se fissurer et craquer de la même façon, et ses démons se repaître de son essence noircit qui avait accumulée vices et traumatismes. Il avait cessé, depuis longtemps, à aspirer à un peu de bonheur dans ce vaste monde dans lequel il ne trouvait pas sa place, qui l’intimait à prendre le sentier le plus facile; celui qui descendait toujours plus bas en pente raide “J’ai jamais été trop doué en dessin…” il roula les yeux au ciel “Tu vas essayer l’art-thérapie sur moi ?” il n’avait jamais été un grand fan des travaux artistiques et ce malgré ses tendances fantastiques… Ou morbides, en fonction du point de vue “T’accepte les collages ?” déchirer puis rassembler les morceaux, les coller pour que cela fasse sens, ça faisait déjà un peu plus écho dans son cerveau. Adonis se faisait sûrement un bon petit jackpot sur leurs séances, le rouquin devrait peut-être mettre un terme à leurs séances et épargner à Adonis les détracteurs de son mental. Il ne gagnait pas des masses. Peut-être devrait il acheter un billet de train, ou un ticket de bus et s’engager à nouveau sur l’inconnu comme il avait l’habitude de le faire. Il était à Springwood depuis un moment, et son sixième sens le mettait jour après jours en alerte sur ce qui se profilait à l’horizon. Pire qu’une tempête, il s’agissait d’un cataclysme qui n'épargnera rien ni personne sur bien des niveaux. Il avait donné sa chance à cette charmante petite ville et il était peut-être temps de se rendre à l’évidence. Il se racla la gorge et tourna son visage pour faire face au psychologue “Et si on assumait tous les deux que je m’en sortirai pas ?” il arqua ses sourcils qu’il ne prenait pas la peine de teindre comme ses cheveux, avec un sourire aussi triste que narquois sur ses lèvres expertes. Il ne savait pas trop quoi rajouter, il avait besoin de l’expertise de l’expert sur son cas “Et je veux que tu me répondes en tant que professionnel. Je suis fatigué de devoir tout essayer de A à Z sans que rien ne fonctionne.” l’alcool qui affluait dans ses veines était vicieux et lui faisait dire des choses qu’il ne voulait pas assumer. Il leva les mains au ciel et haussa ses épaules carrées “Peut-être que je suis brisé jusqu’à la moelle et que tout ce qu’il me reste à faire c’est faire avec, et je finirai peut-être pas mettre en applications nos séances légionnaires…” il avait peut-être besoin qu’on le pousse hors du nid, là où il n’aurait d’autres choix que de voler de ses propres ailes jusqu’à sombrer dans les eaux sombres.

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toi + moi : lion sheldon. un blabla ou deux : indianred (#CD5C5C). je t'aime, un peu, bcp : (0/3). ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : doom days (avatar) diatypose, old money and guillaume apollinaire (sign). effigie : gus kenworthy. rêves accumulés : 323 chances de survie : 3449 à springwood depuis : 19/03/2020
jukebox : sugarland - papa mali, fml - k.flay. mortellement vôtre : trente-trois années qui s'arrachent sur sa peau abîmée et fatiguée par les mensonges. occupation : psychiatre et psychologue, ce sont les cordonniers les moins bien chaussés. singularités : ( ( meurtrier ) ) depuis six mois il traîne des chaines derrière lui, tueur, c'est le mot qu'il imagine écrit sur son miroir le matin quand il se réveille, ou sur le pare-brise de sa voiture quand il rentre tard du travail. //// ( ( stress post-traumatique ) ) depuis ce qu'il a fait, il reste dans un état de paranoïa constant, persuadé qu'un jour les policiers découvriront ce qu'il a fait et le pire c'est qu'il continue de travailler pour sa patronne en gardant ce lourd secret. //// ( ( coulrophobe ) ) adonis a toujours eu une peur bleue des clowns, et cela depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais su pourquoi, et même ses talents de psychologue et de psychiatre n’arrivent pas à rationaliser que cette phobie est un simple problème de son subconscient.
statistiques : dextérité - 3/5 ⋆ discrétion - 2/5 ⋆ intelligence - 5/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 3/5

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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyMer 22 Avr - 15:59


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L’un des gros problèmes de Milton, c’est qu’il préfère s’avouer vaincu rapidement au lieu de chercher à se battre. En tout cas, concernant ses problèmes mentaux. Oui, il a des soucis d’ordre psychologique, et il n’y a pas de honte à avoir à le dire ou à le reconnaître. Chaque individu a un jour ou l’autre dépassé une limite qu’il n’aurait jamais du franchir et Milton navigue à travers celle-ci depuis bien trop longtemps.
Il préfère toujours tout tourner au ridicule par peur de voir réussir la thérapie. La vérité c’est qu’il se complet dans son état actuel, parce qu’il n’a connu que celui-ci et qu’il a peur de voir du changement arriver dans sa vie. Certes le lavage de cerveau qu’il a vécu depuis sa plus tendre enfance est un problème majeur, mais il ne faut pas toujours mettre la faute sur les autres et tenter de se regarder dans une glace un jour ou l’autre pour se rendre compte que le soucis, c’est soi et non les autres. Et ça, le faux rouquin a beaucoup de mal à le faire. Sauf qu’un jour ou l’autre, son passé le rattrapera et qu’il ne sera pas prêt à y faire face, au lieu de se battre, il va se faire dévorer par les ténèbres qui l’habitent au lieu d’y chercher une lueur d’espoir au milieu de la noirceur.
Et si on assumait tous les deux que je m’en sortirai pas ?
Tout le monde s’en sort, enfin presque tout le monde, il y a une maigre partie de la population qui ne parviendra jamais à changer. Et si c’était le cas, Adonis n’aurait qu’une chose à faire, appeler les services sociaux et un asile pour le faire enfermer. Sauf qu’il est persuadé qu’il y a une autre solution, il suffit qu’il y mette du sien.
Et je veux que tu me répondes en tant que professionnel. Je suis fatigué de devoir tout essayer de A à Z sans que rien ne fonctionne.
La réponse du professionnel ne lui plaira pas, mais il est grand temps qu’il apprenne à se regarder tel qu’il est réellement. Peut-être que cela lui fera l’effet d’un choc et qu’il comprendra qu’il est grand temps qu’il change.
Peut-être que je suis brisé jusqu’à la moelle et que tout ce qu’il me reste à faire c’est faire avec, et je finirai peut-être pas mettre en applications nos séances légionnaires…
Le châtain garde le silence quelques instants avant de boire une gorgée de sa limonade pour avoir la gorge un peu plus humide parce qu’il la sent se serrer et il sait que ce n’est pas bon signe. Il va devoir aborder des points compliqués.
Il repose son verre doucement sur le zinc avant de détourner le regard vers Milton, commençant par inspirer longuement en cherchant les mots qu’il pourrait prononcer et qui seraient susceptibles de pouvoir aider vu la situation actuelle.
Tu veux mon avis de professionnel ? D’accord, je vais te le donner, mais tu n’ouvres pas la bouche avant que j’ai fini, parce que ça ne te plaira probablement pas. Le problème que tu as, c’est que tu te complais dans ta merde et que tu as peur de vouloir changer parce que tu ne connais que ça.
Il préfère mettre des mots crus sur sa pensée, au moins Milton le comprendra de façon plus aisée qu’en mettant de belles formes sur des propos simples. Et il sait très bien que s’il le dit ainsi, c’est parce qu’il a besoin d’entendre une vérité sans détour.
Quand on est persuadé que nos problèmes viennent des autres, on ne regarde pas tout ce qui est en nous. Pour citer la Bible : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Tu as vu la paille chez les autres, mais t’as une poutre chez toi, et tant que tu ne l’auras pas retirée, tu continueras à rejeter tout ce qu’on a pu faire comme travail ensemble.
Cette fois-ci, il a terminé et il va boire une nouvelle gorgée pour être sûr que l’autre comprenne bien que sa diatribe est terminée et qu’il n’a plus rien à dire pour le moment. A lui de trouver la voie cette fois-ci, ce n’est pas aux autres de toujours tout lui donner tout cru dans la bouche sinon il ne s’en sortira jamais.
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toi + moi : resting bitch face un blabla ou deux : #9999cc je t'aime, un peu, bcp : (0/3) freddy + maureen + ellis ton p'tit nom : kraken, aaron remerciements : unreleased (avatar) // AMIANTE (code signa') // Tumblr (gifs) effigie : kj apa rêves accumulés : 206 chances de survie : 3299 à springwood depuis : 22/03/2020
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drug addict • si ce n'était que de l'herbe. les cachetons valsent sur sa langue et les gouttes dilatent ses prunelles. il ouvre les mauvaises portes pour mieux se perdre dans le piège de sa réalité.
hereditary • l'adn du leader d'une secte coule dans ses veines. folie, manipulation et contrôle sont les présents de son géniteur qu'il redoute comme rien ni personne.
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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyMar 5 Mai - 21:39



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◊ ◊ ◊

Il avait de la chance d’être tombé sur quelqu’un comme Adonis, même si le sale gosse n’en avait pas encore assez conscience. Plus qu’un professionnel, le Dr. Caledonia était devenu aux yeux du dealer un ami. Nul n'oserait devenir ami avec son psychologue, ou peu du moins mais ce genre de choses ne pouvaient être prémédité et Milton, cet être seul qui avait passé tant de temps à se sentir rejeté, avait développé à l’égard du psychologue une attirance certaine puisqu’il avait été le premier depuis longtemps enclin à l’écouter, soumis à son devoir de psychologue.
C’est dire à quel point le dealer était à la fois tourmenté et désespéré.
Leur relation avait adopté bien des formes, s’affinant toujours plus comme une oeuvre en perpétuelle recherche de perfection, s’appuyant sur une géométrie unique et complexe. Le psychologue était devenu une figure presque fraternelle pour Milton même si jamais ô grand jamais il ne le dirai à voix haute; cela casserait à la fois sa carapace en plus de faire un effort considérable dans sa thérapie.

La façon qu’il a de reposer sa limonade, l'intonation dans sa voix… Tout incite Milton à rigoler, comme un petit con mais du genre attachant, au rire contagieux et à la tête à claques. Mais il promet, au moins dans sa tête, de la fermer. De respecter le vœu de silence qu’on lui imposait en cet instant. À la place, il se décida de se goinfrer de cacahuètes, de les briser puis de les mâcher entre ses dents jusqu’à les avaler comme les possibles objections que des flots alcooliques pouvaient jeter sur le sable de sa bouche.
Et il dû user de toutes ses forces pour se retenir d’objecter, pour ne pas faire de rapprochements salaces à l’énonciation d’une quelconque poutre et ce qu’il avait entre les cuisses. Est-ce qu’il était vraiment en train de lui citer la Bible ? Lui qui avait un dégoût et une aberration pour les religions et autres groupuscules religieux. Et quand il eut terminé, Milton commença par hocher de la tête “J’imagine que t’as raison.” il ne pouvait pas le contredire, et Milton savait dès à présent qu’il aurait beaucoup de mal à incendier le chemin de ronces qui l’empêche de revenir sur le droit chemin. Il allait devoir se poser les bonnes questions, réfléchir à ce qu’allait entraîner tel et tel penchant, faire le tri dans un mode de vie chaotique “Vraiment, j’men rend compte… Mais je sais vraiment pas par où commencer.” il rigola, Adonis le connaissait assez bien maintenant pour savoir que chaque rires pouvaient être les masques emprunts par des sanglots étouffés dans un désert aride. Puis il se redressa, comme conscient dans cette soirée alcoolisée que d’un côté seulement et de l’éventuelle prise de conscience qui pouvait avoir lieu “J’regrette presque d’être aussi bourré…” et le rire qu’il laissa échapper était franc cette fois-ci, encore une fois il avait décidé de se laisser aller plutôt que d’être raisonnable. Serait-il aussi facile pour lui de raisonner ainsi demain, avec une migraine et dans son petit appartement en bordel ? “Merci en tout cas…” il se retourna vers son psychologue en lui adressant, du mieux qu’il le pouvait, un sourire honnête rapide que la vision d’un éclair “Tu va me facturer un tarif spécial pour cette séance ?” C’est qu’il se faisait de plus en plus tard et Adonis ne pouvait pas passer la nuit à être l’ange gardien d’un petit démon “Est-ce que je peux abuser, et te demander un petit service…” il attrapa une noix de macadamia pour faire la comparaison, avant de lâcher “J’pense être trop bourré pour marcher chez moi en toute sécurité.” et il afficha un sourire bête. Un gars comme lui, incapable de marcher droit et de demeurer discipliné sous l’emprise de l’alcool n’allait pas passer inaperçu dans le quartier où il vivait... Et il était loin de pouvoir se défendre, c'est surtout ça qui l'incitait à demander ce petit service.


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MessageSujet: Re: cause i was filled with poison (ado)   cause i was filled with poison (ado) - Page 2 EmptyMar 5 Mai - 23:40


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Dans son métier, il faut savoir manipuler vérité et mensonge de façon aisée pour savoir quand faire l’un ou l’autre. Dans certains cas, Adonis préfère camoufler les faits pour enjoliver les choses, ou au contraire exposer tout de but en blanc pour essayer de provoquer un stimulus qui serait capable de balayer les angoisses profondes ou les comportements qui parasitent quelqu’un. C’est pour cela qu’il a osé dire de pareilles choses à Milton, et de façon peut-être aussi brusque.
Le rouquin a besoin d’un électrochoc, de quelque chose qui lui permette de comprendre que le problème vient peut-être des autres à la base, mais que désormais ce n’est plus le cas et qu’il accuse un fantôme de son passé à tord. Tout ce qu’il fait, c’est lui qui le fait, en son âme et conscience. Il suffit de se rendre compte que maintenant il est libre d’agir comme il l’entend et qu’il n’est pas obligé de se broyer dans les ténèbres parce que son père lui a imposé ce choix quand il était plus jeune.
Adonis a été vulgaire tout en citant la Bible, parfois il ne se reconnaît pas. La religion a toujours été une chose qu’il ne comprenait pas, il sait que certains ont besoin de croire en quelque chose, mais une entité qui gouverne la vie des humains ? Non, pas pour lui. Pour le psychiatre, ce sont les choix qui façonnent les vivants, et la chance qui joue un petit rôle, ni plus ni moins.
Il ne s’attend à aucune réaction en particulier venant de Milton, simplement qu’il comprenne où il veut en venir en lui disant tout cela. Même en dehors du cabinet, il faut qu’il joue les psy avec les gens, alors que lui même aurait bien besoin d’en voir un pour tout ce qu’il a fait. Adonis n’est pas un exemple de stabilité mentale et pourtant c’est lui qui donne des conseils à ceux qui sont dans le même état que lui. Même si ça n’a pas toujours été le cas, peut-être aurait-il besoin de suivre, mais il sait très bien que ce n’est pas possible vu ce qu’il a fait.
La réaction du rouquin ne se fait pas attendre, et il admet que les propos du psychiatre font écho chez lui. Le soucis, c’est qu’il y a l’alcool qui entre en jeu dans l’état de Milton, et Adonis ne sait pas vraiment s’il est conscient de tout ce qui se passe. De toute façon, ils pourront en reparler plus tard.
Merci en tout cas…
Il n’a pas à le remercier, c’est son travail que de l’aider. Sauf que ça lui fait plaisir de l’entendre dire cela, parce que ce serait une bonne façon de commencer, se rendre compte qu’on l’aide et pas seulement qu’on parle pour dire de parler. Adonis n’est pas escort.
Tu vas me facturer un tarif spécial pour cette séance ?
Là le psychiatre se met à rire en secouant la tête de façon négative. Bien sûr que non qu’il ne lui fera pas payer. Ils ne sont pas en séance donc il n’y a pas de service rendu. Simplement une discussion qui permet d’aider à faire avancer les choses.
Est-ce que je peux abuser, et te demander un petit service… J’pense être trop bourré pour marcher chez moi en toute sécurité.
A-t-il vraiment besoin de demander ? Bien sûr qu’il va le raccompagner, il est hors de question de le laisser dans cet état-là. Il ne veut pas avoir d’autre mort sur la conscience. Et de toute manière c’était déjà prévu depuis qu’il a commencé à boire comme un trou.
Et de toute façon, c’est sa responsabilité de le ramener en vie chez lui, non assistance à personne en danger c’est un crime grave. Bon, pas plus que de tuer quelqu’un après. Il n’est plus à un crime près de toute manière, il vaut mieux juste essayer de ne pas aggraver sa situation.
Adonis hèle le barman pour lui demander l’addition, il paye tout tout seul, de toute façon, Milton ne doit pas avoir beaucoup de moyens, alors autant tenter de l’aider du mieux qu’il peut.
Aller, viens beau gosse, on y va.
Les deux hommes se lèvent de concert et se dirigent vers la voiture du plus âgé avant de démarrer le moteur pour se diriger vers la maison de Milton afin de le lâcher devant la porte. Le trajet se fait sans un mot, peut-être que le faux roux est trop ivre pour parler, la voiture ne doit pas être ultra bonne pour son estomac. Tout ce qu’il faut c’est qu’il ne dégueule pas sur les fauteuils.
Terminus, tu peux descendre. On se tient au courant.
Il le laisse descendre du véhicule et attend bien que la porte de l’habitation soit close pour se décider à partir, mettant le moins de temps possible pour rentrer chez lui, il a bien besoin de sommeil après tout ce qui s’est passé aujourd’hui.
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