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 airplanes in the night sky. (LIODDISON)

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Lion Sheldon
Lion Sheldon
toi + moi : adonis caledonia. un blabla ou deux : #e73e01 (corail). je t'aime, un peu, bcp : indisponible. ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : ironshy (avatar) diatypose (signature) MISERUNT (icons profil). effigie : finn wittrock. rêves accumulés : 67 chances de survie : 3165 à springwood depuis : 18/04/2020
jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyMar 5 Mai - 10:20


can we pretend that airplanes in the night sky like shooting stars ?
clique ici pour te mettre dans le mood.


Pas vraiment du genre ultra romantique, Lion a pourtant décidé de se faire des efforts incommensurables pour surprendre au mieux Addison. Il ne lui a rien dit, préparant son coup depuis plusieurs jours. Garder le silence c’est une de ses spécialités au brun. Il ne gâche jamais ses mots, fait toujours en sorte de ne pas en donner de trop parce qu’il sait à quel point ils sont importants, d’autant plus dans son cas. Un jour ou l’autre, il finira entièrement sourd, et parler deviendra un calvaire pour lui. Voilà pourquoi il donne une importance toute particulière ce qu’il prononce ou peut dire.
Quoi qu’il en soit, demain c’est samedi, et il a bien vérifié sur le calendrier de son beau blond, il ne travaille pas demain, une aubaine donc pour cette petite virée qu’il a organisé pour eux deux en ce soir de vendredi. La voiture est chargée et il n’y a quasiment rien d’autre à faire, à part attendre.
Il décide alors d’aller se regarder dans la glace, vêtu d’un simple t-shirt à manche longue avec un sweat-shirt par dessus ainsi qu’un jean tout ce qu’il y a de plus classique. Il ne l’emmène pas au restaurant, donc inutile de prévoir le costume trois pièces, et de toute façon il ne se sent jamais à l’aise quand il est trop endimanché.
Lion vérifie une dernière fois que tout est prêt, et forcément, il remarque qu’il manque quelque chose. Allant chercher l’objet tant désiré dans son appartement, cette fois, tout est bon, il ne manque plus qu’à attendre l’heure prévue pour mettre son petit plan à exécution.
Une cigarette est fumée, et une autre alors qu’il est là à voir les heures passer. C’est une vilaine habitude qu’il va devoir prendre concernant Addison, attendre le bon moment pour le retrouver.


Il est temps, alors il attrape les clés de son véhicule pour se rendre à la caserne de Springwood, il sait très bien que son beau blond ne l’attend pas, d’où la surprise qu’il aura à le voir ici. Cela fait une semaine qu’ils sont en couple, et même si cela lui fait toujours aussi bizarre de le dire ou de le penser. Il n’aurait jamais pensé qu’un homme comme Addison puisse un jour tomber amoureux de lui, et pourtant c’est arrivé, et il remercie le ciel tous les jours pour cela.
Voilà qu’il est entrain de sortir et quand il voit Lion, assis derrière le volant de sa voiture, il se met à sourire avant de le rejoindre. Tout son matériel est dans le coffre et quand Addison va pour l’ouvrir, le brun commence à paniquer légèrement à l’idée d’être démasqué.
Non, mets ça sur les fauteuils à l’arrière, le coffre est en bordel.
Mais bien sûr, la technique du coffre en bazar, tout le monde la connaît celle-ci. Mais il n’a rien trouvé de plus convaincant au début. Quel piètre comédien il ferait. Lion voit  donc son petit ami s’asseoir à ses côtés et lui sourit tendrement avant de venir l’embrasser. Il sait très bien que lorsqu’Addison retournera à la caserne, il se fera sûrement chambrer par ses collègues, mais peu importe, il voulait lui faire cette petite surprise, et il n’y a rien de honteux à vouloir surprendre son conjoint.
J’avais envie de te faire une petite surprise, donc me voilà, tada ! Et ce n’est pas la seule. Tu veux bien mettre ce bandeau sur tes yeux le temps que je t’emmène où je veux ?
Ouais, généralement c’est comme ça que certaines scènes violentes peuvent commencer dans les films : enlèvement, torture, et tutti quanti. Peut-être que c’est ce qui va se passer après tout, du moins, si la torture s’apparente à des câlins et à des baisers passionnés.
Addison proteste un peu mais finit par obtempérer à cette demande des plus étranges. Lion garde le silence pendant tout le trajet, ne voulant rien trahir et se connaissant par cœur, il aurait fini par cracher le morceau, donc il se tait et c’est bien mieux comme cela.
Une fois arrivés, il coupe le moteur et voyant que le blond s’apprête à enlever le bandeau, l’éducateur se jette sur lui pour le lui faire garder.
Je te dirai quand tu pourras l’enlever, fais moi confiance, ça va te plaire.
Sortant de la voiture, il va dans le coffre qu’il ouvre et il rabat les sièges à l’arrière de sa voiture tout en préparant un véritable petit château fort pour tous les deux, fait à base de plaids moelleux, de lampes de camping à piles ainsi que quelques vivres qu’il a préparé lui-même.
Il va maintenant faire en sorte de faire sortir Addison de la voiture tout en le guidant face à ce qu’il a envie de lui montrer. Se tenant derrière lui en passant ses bras autour de son corps, il lui murmure à l’oreille quelques mots.
Enlève ce bandeau.
Et c’est à ce moment-là que Lion lui présente un de ces endroits préférés depuis très longtemps. Un surplomb au-dessus de Springwood qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur toute la ville et ses magnifiques lumières. Le soleil se couchant de l’autre côté de cette ligne visuelle qu’il apprécie plus que tout au monde depuis qu’il est arrivé dans cet endroit il y a neuf ans.
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@addison ripley





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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyMar 5 Mai - 19:07


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« Ripley. Tu as oublié ton casque à l’intérieur du camion ! » Je me redresse, envoie valser l’éponge dans le seau plein de mousse non loin de moi, tel le basketteur que je n’ai jamais rêvé d’être mais qui s’en sort plutôt bien puisque l’ustensile atterrit pile poil où je le voulais. « Excuse toi, Kobe ! » Je bombe le torse pour forcer le trait, feindre une fierté qui est bien loin d’être la mienne mais qui fait rire ma collègue et partenaire de nettoyage. Elle est ta plus proche amie à la caserne. Vous menez des combats en commun, toi et elle. Tu as déjà partagé quelques repas avec sa petite-amie qu’elle n’a pas hésité à te présenter l’été dernier. Elle est pour l’instant la seule a qui tu as parlé de Lion parce que tu sais qu’elle ne te jugera pas et qu’elle est excitée à l’idée de pouvoir le rencontrer prochainement. Les autres attendront. « Le camion brille, presque autant que mes talents de basketteur ! » Je lui tire la langue, attrape mon casque abandonné au sol après notre dernière intervention de la journée et m’éloigne en direction des vestiaires pour le ranger à sa place et apprécier une longue douche chaude qui vient officiellement marquer la fin d’un service mouvementé, mais plus calme que le dernier auquel j’ai pu prendre part. « Baker, qu’as-tu prévu de faire ce week-end ? Tu as finalement accepté de rencontrer les parents de Tracey ? » La curiosité est un vilain défaut, mais jamais lorsque nous abordons les rencontres officielles. « Je n’ai pas eu le choix… Refuser n’était semble-t-il pas une option ! » Elle attrape son sac de sport, me laisse en faire de même avant de prendre la direction de la sortie. « Tout ira bien, d’accord ? Comment pourraient-ils ne pas t’apprécier ? Tu sauves des vies toute la journée, tu es souriante, loin du stéréotype de la camionneuse qu’ils craignent surement de voir débarquer chez eux ! » Les parents de sa petite-amie ont eu du mal à accepter son homosexualité. À la place de mon amie, je serais extrêmement inquiet, moi aussi. Je tourne la tête et mon cœur s’emballe immédiatement lorsque je reconnais cette voiture et l’homme qui se trouve au volant de cette dernière. « Non !!! » J’ai le sourire aux lèvres, du genre à avoir envie de sauter partout. « Quoi ? Oh… OH… OH… Tout s’explique… Je comprends mieux pourquoi t’es accro maintenant… Tu ne veux pas m’en laisser un petit morceau pour le week-end ? » Rire complice, je me mordille la lèvre et la bouscule amicalement. « Tu rêves… Tiens… Viens avec moi. » Je ne lui laisse pas le choix de toute manière, arrivé à la hauteur de la voiture, je me penche pour dérober un baiser à mon petit-ami. « Quelle magnifique surprise ! » Je suis aux anges, le plus heureux des hommes. « Lion, j’aimerais te présenter Eileen Baker, mon binôme de choc… La deuxième folle qui s’est interposée entre l’explosion et les produits corrosifs la semaine dernière. Eileen… Je te présente, officiellement, mon petit-ami… Lion ! » J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure. Eileen s’approche pour saluer Lion et je les laisse discuter pendant que j’approche d’un coffre qui semble m’être interdit. L’expression sur le visage de mon vis-à-vis fait s’installer le doute. Tu meurs d’envie de l’ouvrir, tu sens qu’il a prévu quelque chose et… Justement… Tu décides de te faire violence pour ne pas ruiner ses efforts.

Je grimpe dans sa voiture après avoir salué Baker et l’embrasse à nouveau avec un appétit plus prononcé, constamment chamboulé par la douceur de ses lippes légèrement acidulées. « Un bandeau ? Tu as prévu de me zigouiller et de noyer mon corps dans un lac, c’est ça ? » Pas du tout théâtral, le garçon. J’acquiesce, amusé par tant de mystère. « Monsieur sait comment s’y prendre pour construire une ambiance et faire planer le mystère jusqu’au bout. » Je me résigne et enfile le bandeau. Le trajet est vraiment très étrange, extrêmement silencieux et je commence finalement à stresser. Pas parce que j’ai peur de ce qu’il pourrait prévoir de me faire, plutôt parce que mon esprit se met à imaginer des plans par milliers et que je pars clairement dans tous les sens. Ce n’est que lorsque la voiture s’arrête finalement que tout semble soudainement s’envoler pour ne plus laisser place qu’au silence. Mes doigts remontent le long du bandeau qu’il m’interdit à nouveau d’enlever. « J’ignore ce que tu as prévu, mais ma curiosité n’a d’égal que mon appréhension ! » Une pointe d’humour, comme toujours avec moi. Je ne sais pas faire sans, j’ai besoin de constamment plaisanter, trouver une manière de désamorcer la situation dans laquelle je me trouve. Du bruit, il y en a de tous les côtés. J’ignore ce qu’il est en train de préparer mais il y met du cœur. Ce n’est finalement que lorsqu’il vient me chercher que tout le reste cesse d’exister. Nous sommes à nouveau dans notre bulle, rien que tous les deux. J’avance prudemment, un pas après l’autre, guidé par mon petit-ami et frissonne lorsqu’il m’enlace, son torse collé à mon dos. Je me mordille la lèvre, amusé, prêt à balancer une boutade en dessous de la ceinture lorsqu’il me libère de cet outil de torture et que la beauté de la vue me laisse là, immobile, scié ! « C’est magnifique ! » Mes yeux se mettent à pétiller et analysent la voiture. « Tu as vraiment tout prévu… Tout est… Parfait ! » Je me mordille la lèvre et me retourne finalement pour pouvoir le prendre dans mes bras. « Tu es vraiment parfait ! Merci pour cette belle surprise. » Je me redresse pour guider mes doigts jusqu’à l’extrémité de ses mâchoires et l’embrasse tendrement.  
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@Lion Sheldon





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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyMar 5 Mai - 20:37


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Addison ne peut pas s’en empêcher, il doit toujours faire le pitre pour tenter de détendre l’atmosphère quand il ne contrôle pas tout ce qui lui arrive. Même si la plupart du temps Lion trouve cela amusant, cette fois-ci c’était légèrement agaçant dans l’optique de ce qu’il lui avait préparé. Il sait très bien que ça ne ruinera pas tout, mais il est à deux doigts de faire demi tour, d’avoir fait beaucoup trop par rapport à ce que le blond désire réellement. Pourtant, il s’est dépassé cette fois-ci, cherchant à faire mieux qu’il ne l’a jamais fait. Le pompier le mérite amplement, or, il n’arrive pas à faire taire cette petite voix qui lui intime de faire demi-tour et de rentrer juste à l’un de vos deux appartements.
Sauf que ce serait gâcher une belle soirée prévue, ainsi que toute une organisation en béton et ça, il n’en est pas question. De toute façon, une fois arrivé, il n’est plus question de rentrer, ils sont là, autant faire tout ce qu’il avait prévu et ce sera mieux ainsi. Enfin, non pas qu’il ait prévu toute la soirée, advienne que pourra, mais en terme de confort, tout est présent. D’autant plus que le timing est parfait vu le splendide couché de soleil qu’ils ont en guise de spectacle visuel.
Une fois le bandeau qui obstruait la vue d’Addison retiré, il le laisse là, devant cette vue panoramique de Springwood, toutes les lumières des rues brillant dans un crépuscule si orangé et rosé qu’il ensemble irréel.
C’est magnifique !
Moins que la vision de son corps émerveillé face à tout cela, mais cette pensée n’est peut-être pas très objective quand il y réfléchit plus longuement. Le beau blond aux cheveux ondulés est un joyau pour les yeux pour Lion, sauf qu’il y a ce cadre magique autour d’eux qui le rend encore plus désirable et encore plus beau.
Tu as vraiment tout prévu… Tout est… Parfait !
Il se retourne, voulant regarder Lion dans les yeux, le contact visuel opéré, les deux restent là quelques secondes, à s’observer, à s’aimer et à se dire des mots doux par la vue. Leurs corps s’enlacent comme s’ils étaient faits pour rester collés l’un à l’autre dans cette étreinte qui remplie son cœur d’une joie comme il n’en a rarement connu.
Tu es vraiment parfait ! Merci pour cette belle surprise.
Lion se met à sourire avant de le voir se redresser doucement pour l’embrasser tendrement tandis que ses doigts viennent se perdre sur sa mâchoire. Ce baiser passionné dure presque trop longtemps, les privant d’oxygène, mais ils ne veulent pas y mettre fin, les deux hommes souhaitent le prolonger jusqu’à ce qu’il n’y ait pas d’autres choix que de se libérer l’un l’autre. Moment fatidique qui ne manque pas d’arriver, bien malheureusement.
Attrapant la main d’Addison, il l’entraîne vers l’intérieur de la voiture qu’il lui présente, les plaids bien disposés pour couvrir les vitres, d’autres qui font un couche moelleuse sur le sol du coffre et des fauteuils rabattus, une grosse quantité de coussins et les lampes qui donnent une impression de cachette rien que pour eux. S’asseyant sur le bord du coffre, il invite son bel éphèbe à faire de même tout en gardant sa main dans la sienne et lui caressant la paume en suivant les lignes de vie et d’amour.
Je ne suis pas forcément l’homme le plus romantique du monde, mais pour toi, je me suis dépassé… j’avais envie de te surprendre.
Il se met à sourire avant d’attraper la glacière qu’il a laissé au sol et d’en sortir deux bières dont une qu’il lui tend, décapsulant la sienne, il la lève pour trinquer avec lui, trinquer à tout ce qui leur arrive, à tout ce bonheur récent qui lui permet enfin de laisser derrière lui la douleur et la peine, un avenir qu’il espère radieux dans ce monde de misère et de malheurs.
J’ai préparé aussi une tablette avec plein de films en tout genre dessus.
Oui, parce qu’il imagine que rester ici toute la soirée et toute la nuit ça ne va pas être non plus très trépidant, il a pris de quoi occuper leurs corps et leurs esprits. Et quand il dit des films en tout genre, il y a vraiment de tout : action, comédie, romance, érotique, thriller et il en passe d’autres pour ne pas les énumérer mentalement tous. Oui, Lion ne s’en est jamais caché, il apprécie les films érotiques et pornographiques, de toute façon, la plupart des gens en regardent, il est inutile de le nier.
Et il faut dire qu’il a été très patient ces derniers jours, ils ont préféré attendre que la blessure d’Addison se remette convenablement, et cette fois-ci Lion n’en peut plus d’attendre, il a faim du corps de son petit ami, il a faim de sa présence et il espère que ce petit cadre romantique pourrait être propices aux rapprochements de ce type. Ce qui doit probablement se voir dans son regard et dans la façon dont il le touche depuis tout à l’heure au niveau de la main, avec une lassitude plus qu’aguichante.
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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyMer 6 Mai - 1:31


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Je ne m’attendais pas à être surpris, bien entendu, mais rien ne pouvait potentiellement me préparer à un tel cadre. Beaucoup ont cette vision du romantisme qui ne me fait pas spécialement rêver. Le fantasme du restaurant dont le plus petit menu dépasse les trois-cents dollars avec une tenue de soirée exigée et des serveurs qui ont l’air d’avoir un balai dans le derrière… Non, pour moi ce n’est pas le portrait rêvé d’une soirée romantique. En revanche, m’offrir une telle vue de Springwood au crépuscule me laisse instantanément penser qu’il s’agit là du meilleur rendez-vous qu’il m’eut été donné de partager avec quelqu’un. Mes yeux n’arrêtent pas de briller, je dois reconnaitre être très ému par une telle intention. Personne ne fait jamais cela pour moi, je n’ai jamais été spécialement digne d’être aimé et me sentir aussi protégé et considéré… Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’enfin quelque chose se débloque en moi. Tu es raide dingue de lui, tu l’aime profondément même si tu n’as pas encore prononcé explicitement ces mots. Lion l’a fait, la semaine dernière. Tu es resté comme un imbécile à sourire, allongé sur ce lit, près de lui, nu. Tu as caressé son visage, déposé un baiser tendre sur ses lèvres et tu lui as dit que toi aussi… Tu n’as pas prononcé ces mots en retour car tu ne te sentais pas prêt. Il te faudra du temps pour te l’admettre, pour comprendre que tu ne les dis pas à la légère. Je reste longuement admiratif devant la vue, apaisé, heureux et me retourne pour enlacer mon héros du jour… Mon héros tout court. Je l’embrasse, savoure ce moment suspendu dans le temps et repousse les frontières du possible pour ne pas avoir à reprendre mon souffle. La défaite est cuisante, bien entendu, mais tu es revigoré. La couleur du ciel, cette faible luminosité le rend diaboliquement envoûtant. Il a toujours su me faire un effet monstre, dès le premier regard, mais là… Je souris bêtement, pas le moins du monde gêné de l’imaginer dans une autre posture sur le capot de cette voiture. Pour l’heure, en revanche, le romantisme reprend le dessus et je me retourne pour dévorer la vue du regard, tel un enfant devant un feu d’artifice.

Il me prend par la main et me mène au cœur de ce moment privilégié, rien que pour nous deux. Il a vraiment tout prévu, il n’a rien laissé au hasard. Les sièges sont rabattus et nous laissent suffisamment de place pour nous allonger tout en profitant du cadre extérieur. Il a été généreux sur les oreillers, sur les couettes, sur les petites denrées à déguster sans modération. Je suis tout bonnement impressionné. « Tu viens de mettre la barre extrêmement haute. Je n’ai pas du tout la pression pour ma prochaine surprise ! Moi j’sais juste apporter des viennoiseries au petit matin, à l’improviste ! » Une pointe d’humour, comme toujours, qui masque l’inquiétude qui pourrait croitre en moi lorsque viendra le moment de me mettre en quatre pour lui faire plaisir. J’ai toujours été très imaginatif, mais le romantisme et moi… Je n’ai pas vraiment eu le loisir de creuser un tel sillon ces dernières années. Le sexe a toujours été avantagé aux relations qui, de toute manière, semblaient nous mener droit dans le mur. Je n’ai jamais été ce bourreau des cœurs que certains semblent griller d’office sous prétexte que je porte un uniforme qui, je le sais, excite aussi bien les hommes que les femmes. « Tu me comble de bonheur, mon amour. » Je termine, avec mon plus bel accent français avant de m’attaquer à la conquête de ses douces lippes contre lesquelles je me perds longuement. Non sans sentir des tonnes de papillons prendre leur envol. Tu n’as jamais ressenti cela avant… Il est unique, Lion. Tu es complètement fou, fou de lui. Nous trinquons et, complices, dégustons sagement une première gorgée de notre bière. Il me tend une tablette et déjà, je sens mon cerveau s’éparpiller en de trop nombreuses idées. « Je ne t’ai jamais demandé ce que tu aimais, ce que tu affectionnais, si tu avais un genre de prédilection ou si tu en détestais un. » Je ne veux surtout pas me planter là-dessus. Ses doigts contre la paume de ma main me font frissonner. Il est très tactile ce soir, et j’adore cela. « Oh, regarde, un avion ! » Je bondis, animé, en lui montrant du doigt une infime partie du ciel. Parfois, j’oublie que je n’ai plus cinq ou six ans… Des tas de petites choses parviennent encore à m’émerveiller. Il m’en faut peu pour être heureux mais, d’un autre côté, je n’échangerais cela pour rien au monde.    

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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyMer 6 Mai - 11:24


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Addison semble plus que ravi et touché par les attentions dont il est la cible en cette soirée. Lion ne s’attendait pas à autant de gratitude, et ça le gêne un peu à vrai dire. Il n’a pas l’habitude de tout cela, d’habitude on lui dit merci et on passe vite à autre chose. Là, cette exubérance lui est étrangère, il n’arrive pas à composer avec, alors il ne répond pas, peut-être trop embarrassé pour réussir à dire quoi que ce soit et ce malgré tous les petits mots doux que put prononcer le beau blond pour qui son cœur fond en permanence.
Non la vérité c’est que Lion a toujours été en retrait de tout, ne voulant pas se montrer, ne voulant pas être mis en avant. C’était Trevor que tout le monde admirait – ou détestait – mais personne ne s’occupait de son grand frère, même Chris était beaucoup plus appréciée. Non, Lion, c’était l’handicapé de la famille, le gamin un peu bizarre qu’on évitait. Certains dirait que c’est triste, mais pas lui, au contraire, il était content d’être invisible, il pouvait vivre sa vie comme il le voulait au moins. Il n’était pas obligé de se forcer à sourire pour des hypocrites, il n’était pas obligé de se plier en quatre pour rentrer dans un moule qu’il n’aimait pas.
C’est pour toutes ces raisons qu’il ne pipe pas un mot alors que l’autre est entrain de lui lustrer les chaussures avec une verve digne d’une comédie romantique. Oui, c’est charmant, oui, c’est agréable. Sauf que Lion n’arrive pas à composer avec tout cela. Alors il s’en empreigne, et c’est tout. Pour certaines personnes, cela peut ressembler à de l’indifférence, mais il ne s’en occupe pas, lui sait très bien ce qu’il ressent au plus profond de lui-même, et c’est tout sauf de l’indifférence, son ventre se tord sous l’effet des compliments et des mots doux, son cœur se compresse dans sa poitrine.
Je ne t’ai jamais demandé ce que tu aimais, ce que tu affectionnais, si tu avais un genre de prédilection ou si tu en détestais un.
A cette question il n’y a que deux genres littéraires ou cinématographiques qu’il déteste plus que tout au monde, probablement à cause des blessures de son passé, de tout ce qu’il a pu vivre. Sa vie a assez été perturbée par tout ce qui a attrait à l’horreur ou à la police, il exècre cela par dessus tout. Cela ne lui fait pas peur, cela le fait pleurer, et c’est probablement ça le pire.
Je déteste les films d’horreur et les thrillers, mais ça j’imagine que tu peux le comprendre.
Addison a toujours été très respectueux vis-à-vis de tout cela avec Lion. Il ne lui a jamais rien demandé, de toute manière, l’Amérique entière est au courant de la triste histoire des Sheldon, il est inutile de se voiler la face, accusée d’avoir élevé un monstre qui a repris le masque de Ghostface. Or, ce n’était que pure machination, mais l’esprit humain a tendance à retenir ce qui l’arrange, il est plus facile d’accuser un homme plutôt qu’une femme pour ces actes barbares.
Lion n’arrive plus depuis, il n’arrive pas à regarder des films de ce genre, le pire c’est probablement la franchise Stab qui a reprend les meurtres de ce tueur masqué, et ça il ne le supporte pas. Fort heureusement, l’histoire de la vie de sa famille n’a pas été reprise au cinéma.
– Oh, regarde, un avion ! hurle-t-il presque en bondissant et en pointant le ciel du doigt.
Oui, c’est bien Addison, tu as trouvé un avion, tu veux une médaille ? Lion lève les yeux au ciel en voyant un tel spectacle. Qu’est-ce qui lui prend ? Ce n’est quand même pas la première fois qu’il voit un avion quand même ? Si c’est le cas, ce serait bien triste. Il ne parle pas du fait de prendre l’avion, mais au moins d’en voir un voler.
Secouant la tête, Lion boit une deuxième gorgée de sa bière qui est tout juste fraîche et se met à sourire en songeant au temps qu’ils vont passer tous les deux ici, loin, coupés de tout et de la civilisation qu’ils regardent comme simple spectateurs. C’est peut-être ça qui le rend justement si excité à l’idée de voir un simple véhicule dans le ciel.
C’est bon, t’as fini avec cet avion ?
Il se met à rire en le toisant de façon presque narquoise. Oui, Lion est un peu moqueur, ça fait partie de son caractère, mais il ne le fait pas de façon méchante, loin de là. Disons plutôt qu’il est très taquin et qu’il aime bien titiller les gens de la sorte, du moins, il le fait avec ceux dont il est proche, il ne se permettrait pas de tels mots ou intentions avec des inconnus.
Il finit par attraper sa main pour qu’il arrête de se disperser comme un enfant, et Lion en profite pour attraper son téléphone et le mettre en économie d’énergie, juste au cas où. Même si Addison est pompier, il préfère assurer ses arrières, si jamais il fait une trop grosse crise, il vaut mieux toujours avoir un moyen de prévenir les secours si besoin est. C’est d’ailleurs pour cela qu’il attrape sa petite boite orange et prend son traitement de suite, il est l’heure de toute manière. Il doit prendre six cachets par jours, deux à chaque repas et comme il a peur d’oublier plus tard, il le fait maintenant. La dernière crise remonte à avant le jour où ils se sont mis en couple, et en atteste encore la cicatrice qu’il a au bras droit et où il a été recousu suite à sa chute à cause d’un vertige assez intense.
Au fait, sujet un peu moins réjouissant, mais la semaine prochaine je dois aller à l’hôpital pour des examens de routine, tu m’accompagnes ? Ma petite sœur ne pourra pas venir...
S’il demande ça, c’est parce que la plupart du temps il doit faire des examens assez lourds, notamment des prises de sang et des examens auditifs qui lui filent des migraines à se frapper la tête contre les murs. Conduire pour rentrer n’est jamais aisé, il a essayé une fois, plus jamais.
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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyJeu 7 Mai - 1:23


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Lion est distant, il ne montre jamais spécialement ses émotions. Ce doit être la chose la plus frustrante à vivre au quotidien et, quelque part, je me dis que la problématique est la même pour lui lorsqu’on retourne la situation pour la percevoir de son point de vue. Je pourrais souffrir d’un manque d’expression et lui pourrait, de son côté, étouffer face à une telle capacité à s’épancher sur les sentiments éprouvés. Je suis loin de déchanter, au contraire. J’admire qu’il soit capable de compenser un tel tempérament avec de telles attentions. Ses baisers suffisent à me faire comprendre ce qu’il est essentiel que je perçoive pour notre bien être à tous les deux. Je parle beaucoup lorsque je suis nerveux, comme si les mots suffisaient à faire s’évaporer la pression et c’est généralement le cas. Tu as l’impression que chaque lettre prononcée te permet de reprendre le dessus, d’envoyer valser tes inquiétudes pour reprendre tes esprits et te concentrer sur le moment présent. Le plus amusant, là-dedans, c’est que cette attitude n’est plus du tout celle que j’adopte lorsque je pars en intervention. Lorsque je plonge les pieds dans mon uniforme, pressé par une alarme et par l’adrénaline qui s’en dégage, je suis un autre homme. Le héros qui n’a peur de rien ni de personne. Le Ripley du quotidien est extrêmement différent du Ripley pompier et tant mieux. Cette sensibilité qui émane lorsque je retrouve mon petit-ami m’est nécessaire, elle me permet de recharger mes batteries et d’encaisser les coups lorsqu’il faut le faire sans broncher. Rien ne doit pouvoir me distraire lorsque j’affronte le danger frontalement. Lion a une sensibilité différente, qui lui est propre, et chaque jour passé à ses côtés me permet d’apprendre à mieux lire en lui. Chaque découverte me rend un peu plus accro, un peu plus amoureux… Un peu plus conscient de la chance que j’ai de pouvoir m’endormir dans ses bras régulièrement. Il n’a pas énormément confiance en lui et pourtant…

Nous nous installons dans le coffre de sa voiture, tendrement lovés l’un contre l’autre. J’en profite pour jeter un œil au catalogue Netflix, non sans lui demander de m’aiguiller pour effectuer le meilleur choix possible. « Pas de Vendredi 13 ni de Gone Girl, noté ! » Des références plutôt qu’une répétition des genres qu’il vient de citer. Je prends volontairement du recul vis-à-vis de cela, pour lui éviter d’avoir à se remémorer des moments douloureux qui pourraient le miner et l’arracher à la beauté d’une telle soirée. « Je te laisse choisir entre deux options, une comédie musicale ou une comédie romantique. Sauf si tu as autre chose en tête ? » Aucun drame, aucune histoire lourde qui pourrait nous plomber. Nous sommes là pour partager un excellent moment et le film se doit d’être dans cette tonalité, lui aussi. Il se pourrait qu’il soit surpris par le choix des comédies musicales. Le pauvre ne m’a encore pas vu tout donner sur Grease ou même, et de manière plus honteuse, sur des bons classiques d’High School Musical.

Ce petit moment rien qu’à nous est interrompu, en quelque sorte, par le passage d’un avion dans le ciel. Il m’en faut peu, je vous l’accorde, mais je considère cela comme une qualité. Il faut beaucoup d’innocence pour encaisser l’état dans lequel notre monde se trouve sans devenir hyper anxieux. Je m’accroche à de simples plaisirs pour ne jamais perdre le sourire. « Quoi ? Tu ne veux pas m’entendre chanter le Livre de la Jungle ? Ma naïveté doit pourtant figurer parmi les nombreuses qualités qui t’ont fait sombrer, n’est-ce pas ? » Je le provoque, le taquine gentiment en me laissant retomber en douceur contre lui pour pouvoir m’atteler à l’embrasser plus longuement. Je ne m’habitue pas à ce sentiment qui me prend aux tripes lorsque nos lèvres se retrouvent, lorsqu’elles s’apprivoisent avec une telle tendresse. Je lui mordille la lèvre inférieure, d’humeur joueuse et jette un œil au film qui a démarré sur la tablette et auquel je n’ai pas prêté attention jusqu’à maintenant. La proposition formulée par mon petit-ami m’inspire un élan de tristesse mais également beaucoup de fierté. Il est prêt à t’inclure là-dedans, dans les bons comme dans les mauvais jours. « Bien-sûr ! Je n’irais pas jusqu’à dire avec plaisir, hôpital oblige, mais je suis heureux de pouvoir t’accompagner ! » Je lui souris et lui vole un minuscule baiser. « Tu sais ce que je ferais, après tes examens ? » Je me redresse légèrement pour lui prendre la main, jouer avec ses doigts. « Je te ferais couler un bon bain chaud, je te débarrasserais de l’ensemble de tes vêtements et profiterais de ce moment pour te masser les épaules pendant que tu t’abandonnes à la chaleur de cette eau légèrement aromatisée aux saveurs que tu affectionnes le plus. Je n’exclus pas non plus de laisser mes lèvres s’aventurer au creux de ta nuque et… » Je m’arrête volontairement sur ces mots. Un sourire qui en dit long aux lèvres. « Tu aimerais ça ? »


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jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyJeu 7 Mai - 12:28


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Le choix final du film était plutôt restreint à vrai dire, il a fallut que Lion se mette d’accord entre une comédie romantique ou une comédie musicale. Il y a une chose qu’il faut savoir sur le brun, il déteste les comédies romantiques qui mettent en scène des couples homosexuels : la plupart du temps ça se termine mal, comme si les gays étaient obligés de vivre dans la tristesse. Un parti pris des scénaristes à coup sûr. Les meilleures romances qui ne sont pas hétérosexuelles se trouvent dans les séries désormais, sauf qu’ils ne vont pas commencer une série ici. Netflix est à portée sur un grand écran, ce sera bien mieux. C’est pour cela qu’il décide de jeter son dévolu sur le film Into The Woods, une comédie musicale de Disney reprenant beaucoup de contes et les faisant évoluer dans un univers commun. Un choix peu audacieux, mais qui permet de satisfaire tout le monde, enfin il imagine.
L’épisode de l’avion enfin passé, il ne leur reste plus qu’à profiter de cette soirée qui s’annonce d’emblée comme rapprochant leur couple naissant. Lion a toujours du mal à se dire qu’il y a entre une quelconque histoire d’amour se développant, mais c’est pourtant exactement ce qui est entrain de se passer sans même qu’il n’ait rien vu arriver.
Lion sait également que ce n’était pas forcément le meilleur moment pour parler de l’hôpital, mais il le fallait, au moins Addison pourra prendre ses dispositions vis-à-vis de la caserne, il aura besoin de quelqu’un pour l’accompagner en cas de problème. Ce serait bien mieux en effet qu’il y ait quelqu’un avec lui, et au moins il sera vite fixé, si jamais il ne supporte pas cela, ça voudrait tout dire. Mais il n’a pas envie de songer à tout cela.
Bien-sûr ! Je n’irais pas jusqu’à dire avec plaisir, hôpital oblige, mais je suis heureux de pouvoir t’accompagner !
Oui, il ne vaut mieux pas dire que ce serait avec plaisir, la notion de plaisir n’a rien à voir dans un rendez-vous médical aussi important que ceux qu’il suit précautionneusement depuis qu’il est jouvenceau. Addison vient finir par lui voler un doux baiser, aussi fugace qu’une petite brise venant caresser la peau.
Tu sais ce que je ferais, après tes examens ?
Non, il n’en sais absolument rien, et il est plutôt curieux de l’entendre, parce que Lion a soif de sa présence, de ses petites attentions ou de ses baisers et de ses caresses. Il vient d’ailleurs attraper sa main, jouant avec ses doigts de façon si délicate que son cœur en fond à nouveau, comme à chaque fois que leurs peaux se rencontrent de la sorte.
Il commence alors son récit, détaillant chaque petit élément, et chaque petit besoin qu’il ressent au plus profond de lui. Ce doux bain à l’eau chaude, ces caresses qu’il lui distribuera et ces baisers enfiévrés sur sa peau nue qu’il prendrait soin de chérir. Laissant au final ses désirs en suspens pour rester sur sa faim et surtout laisser Lion sur la sienne.
Tu aimerais ça ?
Non, je détesterais… qui aimerait recevoir autant d’attentions de la part de son copain ?
Moqueur ? A peine. Même si ce n’est pas dans les habitudes de Lion, il faut croire que la présence d’Addison lui ouvre de nouvelles possibilités. Dans tous les cas, il est certain que cette idée aussi intéressante soit-elle aurait le mérite d’être agréable pour lui.
Le brun, se met à lui sourire en coin avant de l’embrasser sur le coin des lèvres, voulant absolument lui rendre la monnaie de sa pièce en titillant son envie d’en avoir beaucoup plus. Ce n’est pas avec méchanceté qu’il lui dit ou fait tout cela. Il essaye simplement de lui donner le change.
D’autant plus que cela fait presque une semaine qu’il attend un tel moment. Lion a été patient, il a attendu que la blessure de son beau pompier se résorbe, et maintenant il commence à ressentir ce besoin irrépressible grandir en lui.
Assez parlé de malheurs ou de désagréments. De quoi as-tu envie pour ce soir ?
Dans cet endroit, ils n’ont que leur imagination comme limite, et quelques petits soucis quant au matériel qu’ils possèdent, mais au moins il n’y a pas de distraction possible et ce soir, hors de question qu’il le laisse partir s’il est appelé par la caserne. Pas à chaque fois.
Lion sait très bien ce qu’il veut, et il est hors de question de le laisser s’échapper. Il veut sa présence, il le veut avec lui à chaque instant du jour et de la nuit même si ce n’est pas possible. Dans tous les cas, voilà qu’ils sont réunis, il ne leur reste qu’à définir ce qu’ils vont faire ce soir.
Si tu as faim, j’ai préparé une salade de riz, elle est dans la glacière.
En tout cas, en attendant, il reste les bières à terminer, et Lion est bien décidé à ne pas gâcher la sienne, alors il rattrape sa cannette en s’éloignant un peu d’Addison avant de retourner à ses côtés, ce petit sourire taquin toujours au coin des lèvres.
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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptyVen 8 Mai - 0:30


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Je n’ai jamais la moindre idée de quel film choisir lorsqu’on me présente un tel panel d’options. Trop d’idées qui s’entrechoquent, trop d’affiches qui attisent le regard et donnent envie de se laisser convaincre sans réfléchir au pitch du long-métrage. Et puis il y a Lion, à côté, lui que j’aimerais ne pas décevoir en prenant une mauvaise décision. Tu sais bien que cette soirée ne tournera pas vinaigre si tu optes pour un film pourri, mais tu n’as pas envie de te rendre coupable d’une telle chose. Tu veux juste lui faire plaisir et tu optes pour une proposition qui te parait plutôt honnête ! Tu sélectionnes les genres qui te semblent potentiellement adéquats et le choix final repose sur ses épaules. Il semble se concentrer pendant quelques minutes, dans le même état que moi précédemment. La sélection est déjà nettement moins dense mais il reste tout de même quelques dizaines d’options à envisager, peut-être même plus. Ses doigts se pressent sur l’écran tactile et laissent apparaitre le générique de début du film qu’il a finalement décidé de démarrer : Into The Woods. « Excellent choix, tout le monde m’en parle depuis des années mais je n’ai jamais pris le temps de le regarder. Tu l’as déjà vu ? » Je me demande s’il a préféré la sécurité à l’originalité. À sa place, il est fort probable que je me serais lancé sur cette stratégie, pour éviter une grosse mésaventure avec un film vraiment mauvais. Dans tous les cas, qu’on se le dise, le long métrage n’est qu’un prétexte parmi tant d’autres pour être ici. Je ne suis pas certain de parvenir à garder les yeux rivés sur l’écran alors qu’il est là, beau comme un dieu, à me toiser du regard d’une manière qui ne me laisse pas indifférent. Je me laisse entrainer, hypnotisé par son regard profond et retrouve ses lèvres avec un appétit grandissant.

L’hôpital, une part essentielle de nos quotidiens à tous les deux pour des raisons totalement opposées. Lui, pour sa propre santé, pour passer des examens afin de s’assurer que rien n’évolue et moi, pour le travail. La plupart des blessés que nous abordons lors de nos interventions finissent là-bas. Certains dans des états vraiment critiques, d’autres pour de simples examens de routine, pour assurer nos arrières. Il n’y a aucun doute à avoir, pas même besoin d’en parler pendant des heures et des heures, ma présence à ses côtés est acquise. Rien n’est trop beau pour lui et puis… J’ai envie d’être présent pour partager ce moment que je devine loin d’être plaisant pour lui. Tu n’es pas uniquement son petit-ami dans les bons moments, tu l’es aussi ET SURTOUT dans les moments les plus compliqués pour lui. Je veux qu’il comprenne qu’il aura dorénavant mon épaule sur laquelle s’appuyer en cas de besoin. Il n’est plus seul pour affronter les aléas du quotidien. Ensemble, nous vaincrons chacun des obstacles qui ose nous barrer le chemin. Pour apporter une perspective plus joyeuse et lumineuse à la journée qui nous attend, je propose un after aux saveurs exquises. Du genre à parfaitement se terminer pour lui, avec des tonnes de petites intentions censées le faire se sentir mieux avant d’aller dormir. Le fait qu’il se montre bien plus taquin qu’avant, lorsque nous n’étions que des amis, me plait énormément. Il est diablement sexy quand il s’aventure sur un tel terrain. « T’as raison… J’vais lui conseiller de ne pas t’adresser la parole, de te faire bouffer des raviolis en boite et de ne pas te calculer de la soirée. Les réseaux sociaux suffiront à l’occuper ! » Je lui tire la langue, moqueur, et me rapproche pour pouvoir l’enlacer tendrement. « Tu m’as énormément manqué aujourd’hui ! » Beaucoup trop pour mon propre bien, si vous voulez mon avis. Il semblerait que je sois de plus en plus accro, à le chercher partout sans arrêt, à avoir très envie de lui écrire pour ne pas dire grand-chose… Pour t’assurer qu’il soit en sécurité et qu’il aille bien, même lorsque tu n’es pas là pour prendre soin de lui.

« Excellente question, de quoi pourrais-je bien avoir envie, à ton avis ? » J’ai un grand sourire aux lèvres et je laisse le suspense planer pendant quelques secondes qui paraissent une éternité. « J’ai très envie de serrer mon petit-ami dans mes bras, de lui caresser les cheveux, de l’embrasser et de profiter de cette magnifique vue pour savourer la soirée qu’il nous a concocté. » Je le regarde, tendrement, sans parvenir à faire battre en retraite ce sourire qui me fend le visage. « De la salade de riz ? Miam… Il se pourrait que je sois effectivement affamé, nous n’avons pas eu le temps de manger à la caserne, ce midi… » Les petites interventions se sont succédées une bonne partie de la journée. « Tu en veux, toi aussi ? » Je le questionne, la glacière entre les jambes pour en sortir le bol dans lequel se trouve la fameuse salade. « Hmmm, elle a l’air délicieuse. »

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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptySam 9 Mai - 15:22


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Cette soirée aussi extraordinaire soit elle, n’est rien comparé à l’effervescence de sensations qu’il peut y avoir au plus profond de lui. Dans tous les cas, il n’attend qu’une seule chose, faire en sorte de la rendre inoubliable. Pour la première fois de sa vie, Lion se sent bien. Aussi bien qu’il pense pouvoir l’être tout du moins. Quand on ne connaît que la douleur, la perte et la maladie, on n’arrive pas souvent à ressentir ce bonheur, celui qui prend aux tripes et qui fait oublier le reste. Le brun ne parvient pas à rationaliser tout ce qui lui arrive, ne se sentant pas forcément légitime quant à tout cela.
Lion n’aime pas se sentir au centre de toutes choses, restant le plus possible à l’extérieur de ce qui arrive aux autres. N’aimant pas particulièrement que l’on s’occupe de lui alors qu’il y avait bien plus important que ses petits problèmes personnels. Sauf que maintenant que ça lui arrive, il ne peut faire la part des choses, c’est comme s’il ne voulait pas de ce bonheur mais qu’il le subit plutôt qu’il ne le vit réellement.
Là, qu’il y a la soirée, c’est comme s’il souhaitait changer son état d’esprit par rapport à ce passé traumatisant qu’il a pu vivre. Dans tous les cas, il voudrait en profiter, il aimerait pouvoir dire merci à ce petit moment qu’on lui offre et qu’il s’offre lui-même en l’ayant préparé. Pourtant, au fond de lui, cette petite voix lui dit qu’il est gêné malgré tout.
Excellente question, de quoi pourrais-je bien avoir envie, à ton avis ?
Dans tous les cas, il sait très bien qu’Addison lui dira que ce dont il a envie se trouve être lui. Il ne se rend peut-être pas encore de la chance qu’il peut avoir de l’avoir trouvé. Lion est heureux, et pour une des premières fois de toute son existence.
J’ai très envie de serrer mon petit-ami dans mes bras, de lui caresser les cheveux, de l’embrasser et de profiter de cette magnifique vue pour savourer la soirée qu’il nous a concocté.
Là ça devient tout de suite un peu plus intéressant, il n’attend que cela, des attentions par milliers, il souhaite ressentir de l’amour, chose qu’il a reçu énormément de la part de sa famille, trop peur rarement de la part d’hommes qui le faisaient vibrer. Lion a déjà eu des relations, or, pas comme cela.
Il lui propose à manger, parce que vu l’heure, il serait peut-être temps de se décider de se nourrir. D’autant plus que les estomacs commencent à gronder, et ce n’est pas une bonne chose, surtout pour Lion qui a de gros problèmes de santé qui peuvent être aggravés par n’importe quelle situation de sa vie quotidienne.
De la salade de riz ? Miam… Il se pourrait que je sois effectivement affamé, nous n’avons pas eu le temps de manger à la caserne, ce midi… Tu en veux, toi aussi ?
Il hoche la tête de façon positive, car oui, il a besoin de se nourrir lui aussi, à défaut d’avoir autre chose à se mettre sous la dent. Lion a faim, mais pas forcément de salade, mais plutôt de la présence de celui que son cœur réclame. Sauf que les petits signaux envoyés ne semblent pas vraiment atteindre sa cible.
Hmmm, elle a l’air délicieuse.
Il n’y a pas que cela qui est délicieux, crois-moi.
Oui ? Encore un énorme sous entendu, sauf que dans tous les cas, il sait très bien que ça ne va pas forcément être entendu, pas pour le moment. Lion voudrait que ce soit… plus facile de pouvoir atteindre ce qu’il veut. Cela doit faire très longtemps qu’il ne s’est pas senti réellement homme dans les bras d’un autre, et cela lui manque.
Le brun se relève pour aller chercher deux bols en plastiques dans l’un des sacs ainsi que des couverts afin qu’ils puissent se servir le repas et manger de façon convenable. Désormais, il est grand temps qu’ils se sustentent pour ne pas passer la fin de soirée en ayant les estomacs qui crient famine.
J’espère que ça te plaît cette soirée, j’étais un peu angoissé quand je préparais tout ça.
La vérité, c’est que Lion n’est pas romantique, il n’a jamais fait ce qu’il a fait, c’est une toute première, et dans tous les cas ça le remue à l’intérieur. Il n’arrive pas à se dire qu’il a bien fait,  et que cela a l’air d’emplir de joie le magnifique pompier.
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MessageSujet: Re: airplanes in the night sky. (LIODDISON)   airplanes in the night sky. (LIODDISON) EmptySam 9 Mai - 20:34


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Parfois, je me rêve superhéros d’un quotidien dans lequel j’ai de plus en plus d’enthousiasme à m’engager. Lion, il a bouleversé les codes bien établis de cette petite vie tranquille que j’ai appris à me construire avec les années. Je ne l’attendais pas, je n’espérais pas développer des sentiments de la sorte envers lui, envers n’importe qui d’ailleurs. L’amour est un concept qui m’a toujours paru très abstrait, très surfait… Très Hollywoodien. Un accessoire que certains décident d’arborer pour afficher un bien-être qui demeure souvent trop factice pour être honnête. Je n’ai pas honte d’assumer ne jamais être réellement tombé amoureux jusqu’à Lion. Je me suis attaché à quelques personnes, bien entendu, j’ai vécu de belles histoires mais jamais au point de me sentir autant… On the edge on my seat. Je ressens constamment cette forme de nervosité positive, cette boule logée dans mon estomac qui me donne envie de faire les choses correctement pour ne pas prendre le risque de le décevoir. J’ai peur, extrêmement peur à l’idée qu’il puisse changer d’avis, se rendre compte que je n’étais pas l’homme qu’il pensait connaitre, pour lequel il pensait craquer… Je suis pétrifié à l’idée qu’il m’abandonne et je n’ai jamais ressenti une telle chose. Est-ce ça, l’amour ? L’impression constante que tu pourrais nous échapper d’une seconde à l’autre ? La disparition de toutes ces interrogations dès que l’autre entre dans notre champ de vision, dès qu’il ose s’approcher pour faire s’envoler ton cœur et mettre fin à toutes tes craintes ? Des doutes, j’en ai forcément. Je ne suis pas tombé amoureux du garçon le plus expressif au monde, mais j’accepte cela. Ses efforts suffisent amplement à combler ce que tu pourrais égarer en attentes du point de vue des mots, de la tendresse dont il te prive parfois par gêne. Tu as parfois le sentiment qu’il est embarrassé avec toi. Un peu comme s’il ne s’acceptait pas à tes côtés. Comme s’il estimait ne pas avoir sa place avec toi et c’est quelque chose qui te trotte dans la tête, peut-être même plus que tu n’oses te l’avouer. Cette surprise m’éloigne de mes doutes, je suis profondément ému par de telles petites intentions additionnées les unes aux autres même si cela semble gêné mon petit-ami. Tu décides de ne pas relever, de le suivre à l’intérieur de ce coffre spécialement aménagé pour l’occasion. Je me sens bien, contre lui, à partager un moment rien qu’à deux, à créer des souvenirs qui m’apporteront du baume au cœur lorsque le moral ne sera pas au rendez-vous.

« Elle a l’air excellente. » Je termine de le servir et lui tend le bol qu’il m’a tendu quelques secondes plus tôt pour le remplir de salade de riz. « Un bisou contre un bol, sinon rien ! » Comment ça, je quémande ? Je n’ai clairement pas honte de le faire, encore moins honte de me pencher en exagérant le cul de poule censé illustrer la position qu’ont les lèvres lorsqu’elles s’apprêtent à embrasser celles d’une autre personne. Une première bouchée et un orgasme culinaire que je n’essaie même pas de contenir. Une assiette de pates au beurre te ferait probablement le même effet après autant de temps sans manger, mais tu dois reconnaitre qu’il est passé roi de la salade dans ton esprit. « J’exige des leçons de cuisine pour apprendre à assaisonner mes salades comme tu le fais… J’ai l’impression de cuisiner fade à côté de toi. » Curieux, je le suis pour tout, encore plus en cuisine même si je ne suis pas le plus doué en la matière. Sourire timide lorsqu’il parle de délice, est-ce un spoiler ? Il a surement prévu un dessert, peut-être même qu’il l’a également concocté lui-même et qu’il s’apprête à m’éblouir avec un gâteau au chocolat, un truc qui pourrait me mettre à genoux pour le vénérer. « Oh mon dieu… Si tu commences à me parler de chocolat je ne promets pas de pouvoir me retenir de sauter partout et de te désigner Dieu pour le restant de mes jours… Même si ça… Tu l’es déjà à mes yeux ! » Un sourire timide, gêné et pourtant révélateur de l’amour que je lui porte. Je m’autocensure au maximum par peur d’être cheesy… J’ai l’impression de constamment l’être lorsque je suis à ses côtés et peut-être qu’il n’apprécie pas cela. Les sis more, comme on dit.

Il doute, constamment, et cette soirée à elle seule mérite de le rassurer. Il hésite, me questionne et j’abandonne mon bol pour pouvoir m’agenouiller face à lui, les yeux dans les yeux. « Cette soirée est géniale, elle ne fait peut-être que commencer mais je n’aurais pas pu rêver mieux… Vraiment… Merci… Merci pour tout ce que tu fais. Je suis extrêmement chanceux de t’avoir ! » Je me penche pour l’embrasser plus longuement cette fois, avec une tendresse folle. « T’es le meilleur, mon Apollon. » Un dernier bisou dérobé avant de terminer mon bol de salade. « Tes examens médicaux consistent en quoi généralement ? » Je déteste ramener le sujet sur le tapis mais une part de moi a besoin de savoir pour anticiper… Pour se préparer en cas de besoin.  

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