dream a little, dream of me ▪ ft. aimee rhodes

cliques ici pour te mettre dans le mood.

« surprise, bitch ! »

rire rauque.

vos paupières se font lourdes. que vous soyez allongé sur votre lit, assis sur une chaise, ou même en train de somnoler, le monde onirique s'ouvre à vous. freddy aussi. aujourd'hui, vous êtes sa proie. votre but sera de survivre à votre propre rêve. votre but sera de survivre à ses griffes. sachez que si vous avez répondu oui au consentement pour tuer votre personnage, votre sujet avec le maître du jeu est également en mesure de décider si c'est la fin pour lui, ou non, tout comme les intrigues. si vous avez répondu non, alors vous ne risquez rien. en revanche, si vous êtes consentant pour faire souffrir votre personnage, alors nous allons bien rigoler.

lui, il n'est pas encore apparu. peut-être que vous l'avez déjà rencontré auparavant. ou peut-être pas. mais préparez-vous mentalement à ce que vous allez subir. craignez votre ombre, les visages qui vous souriront dans vos songes. prenez garde à ce qui pourrait être beau pour être vrai. rien n'est la réalité. et pourtant, pour la plupart, vous risquez quand même votre peau.

allez ferme tes yeux, mon enfant, et endors-toi.

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freddy krueger n'interagira avec vous qu'après une première réponse de votre part. ce premier post que vous devez pondre, de dix lignes minimum seulement, vous pouvez l'arranger comme vous le souhaitez, tant que votre personnage dort. après tout, n'est-ce pas le but de ce sujet ? à vous de voir si vous souhaitez déjà entamer un songe ; lui, il fera en conséquence, et selon vous.

alors, prêt à affronter tes plus grandes peurs, aimee rhodes ?

à l'aide. vite.

ironie du sort. un appel au secours, qui ne tomba pas dans la bonne paire d'oreilles. au secours, qu'elle plaidait, et elle l'invoquait. non pas la douce enveloppe angélique qui aurait pu la sortir d'ici, mais bel et bien le monstre sanguinolent prêt à découper sa chair. « alors, tu te noies ? » demande-t-il de son âpre voix. de sa main libre de tout tissu, il attrape l'avant-bras de l'adolescente pour la remonter. mais cette fois-ci, le décor est différent.

le lieu est désert. les casiers sont fermés à double tour. l'obscurité a remporté sur les couloirs chaleureux de l'endroit. des couloirs que l'on reconnaît assez vite, ce lycée étant le seul que la petite ville de springwood possède. à la droite de la jeune fille, sont dessinés des mots, moqueurs, sur le carreau d'une salle de classe. missed me ? une silhouette, à l'autre bout du couloir, se dessine. silhouette familière, géniteur craint. « tu as été vilaine. » il s'avance vers elle. mais son visage se déforme. « tu n'es plus la petite fille chérie de papa ? » il l'attrape, et il la pousse contre les casiers. casiers qui semblèrent s'ouvrir à cause du choc, et dont les portes ne cessèrent plus de claquer. « tu n'es plus la petite fille chérie de papa ?! » répète-t-il une deuxième fois. sa voix, cette fois-ci, est modifiée, et prend un aspect monstrueux. le visage déformé de monsieur rhodes laisse place à celui du croque-mitaine, dévoilant les brûlures distinctes d'un passé brisé. visage qu'il laisse à quelques centimètres seulement du sien. « on va jouer à un jeu : cache cache. et si je te trouve... tu meurs. » déclare-t-il en laissant un rire s'échapper du fond de sa gorge. lentement, il s'éloigne d'elle. un sourire plane toujours sur ses lèvres défigurées, et il se retourne, plaçant un bras au niveau de son crâne. « prête ? un. deux. »

un cache-cache, c'est supposé être innocent. on se cache, on se fait trouver. mais on n'est pas supposés se faire tuer. mais lui, il avait toujours eu une version déformée de la réalité. une réalité qui lui était bien propre, même bien avant sa mort. le cache-cache, son jeu préféré. celui qu'il proposait aux enfants, lorsqu'il les côtoyait. un cache-cache, qui avait fini par devenir une activité bien sanglante. et lui, il continuait à compter. qu'elle court, qu'elle se cache, qu'elle fuit. il allait la trouver, de toute façon. le seul moyen qu'elle avait de lui échapper, c'était de se réveiller. c'était inévitable, après tout. mais la tourmenter nuits et nuits était un passe-temps sur lequel il ne pouvait cracher et, tôt ou tard, il savait qu'il allait l'avoir. il lui a fallu plus de dix ans pour avoir nancy. il l'aurait aussi. « dix. ready or not, here i come. » s'élève sa sombre voix dans l'enceinte du lycée. et lui, il marche. il marche comme s'il savait déjà où elle se trouvait. après tout, elle était dans son monde. et il était maître de ces lieux. il dévale alors à la cantine. elle est quelque part, il le sait. et il commença à chercher. ses griffes d'acier grincent sur les tables, dévalisent les placards, poussent les chaises. un véritable carnage envahit la pièce, et les objets retombent lourdement sur le sol, d'un sourd fracas. puis, son regard se pose sur un énième placard, et il a un étrange sentiment quant à celui-ci. il esquisse un sourire en coin, si cruel qu'il en fait froid dans le dos. et il s'approche. lentement, mais sûrement. elle est là, elle est faite comme un rat. elle l'était déjà en mettant les pieds ici, de toute façon. puis, il l'ouvre, dévoilant sa jolie frimousse aux yeux du monstre. un coup part, qui assaillit sa poitrine. il hurle, le démon. puis il rit. il rit sinistrement. « aïe. »

lui, ça l'amuse. encore, qu'il en pense. la douleur ? vive et bien présente ; mais il n'est pas mortel. elle est éphémère. la mort elle-même s'est montrée éphémère. les enfers, il connaît. et ça ne l'effraie pas. alors comment une gamine pouvait l'effrayer ? il rit, il rit encore. il aime ça. il aime cette sensation. ce que cette chasse lui procure. car, oui, il la chasse. il les chasse tout. et là, ici, à ce moment présent, c'est elle qui est sa proie. il retombe des yeux désireux sur sa petite posture, alors qu'elle a tenté de s'éloigner le plus possible de lui. mais, même elle, elle le sait. elle sait qu'elle ne peut pas fuir éternellement. elle sait qu'il reviendra toujours. elle sait qu'elle est à sa merci. et pourtant, elle est là, encore, brandissant son couteau comme si elle tentait de se protéger avec, alors que cette arme était futile contre lui. ses lèvres, elles s'étirent de nouveau dans un rictus, une grimace qui se voulait être un sourire. un sourire diabolique, manipulé, par une force malveillante, et il s'approche. elle implore, elle n'a pas peur. mais la peur, sa peur, il la sent encore. il la sent toujours. elle ne peut pas le leurrer. il attend quelques instants, la laisse à ses prières, avant d'approcher son visage du sien. « bouh. » qu'il lâche, la laissant rouvrir ses paupières pour réaliser qu'elle était encore là, dans cette cuisine déformée, et qu'elle lui faisait toujours face. le bras du monstre se lève alors, et il assainit un coup. mais la garce, elle disparaît. il l'a eue, mais elle a disparu. elle n'est plus dans son monde. et de ça, sa colère surgit de manière impulsive, lâchant un hurlement de frustration. non, elle n'était pas morte. autrement, elle serait toujours là. elle s'est juste réveillée, la gamine. elle s'est juste réveillée. mais au moins, pas sans séquelles. il lui a laissé sa marque.