dream a little, dream of me ▪ ft. adonis caledonia

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« surprise, bitch ! »

rire rauque.

vos paupières se font lourdes. que vous soyez allongé sur votre lit, assis sur une chaise, ou même en train de somnoler, le monde onirique s'ouvre à vous. freddy aussi. aujourd'hui, vous êtes sa proie. votre but sera de survivre à votre propre rêve. votre but sera de survivre à ses griffes. sachez que si vous avez répondu oui au consentement pour tuer votre personnage, votre sujet avec le maître du jeu est également en mesure de décider si c'est la fin pour lui, ou non, tout comme les intrigues. si vous avez répondu non, alors vous ne risquez rien. en revanche, si vous êtes consentant pour faire souffrir votre personnage, alors nous allons bien rigoler.

lui, il n'est pas encore apparu. peut-être que vous l'avez déjà rencontré auparavant. ou peut-être pas. mais préparez-vous mentalement à ce que vous allez subir. craignez votre ombre, les visages qui vous souriront dans vos songes. prenez garde à ce qui pourrait être beau pour être vrai. rien n'est la réalité. et pourtant, pour la plupart, vous risquez quand même votre peau.

allez ferme tes yeux, mon enfant, et endors-toi.

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freddy krueger n'interagira avec vous qu'après une première réponse de votre part. ce premier post que vous devez pondre, de dix lignes minimum seulement, vous pouvez l'arranger comme vous le souhaitez, tant que votre personnage dort. après tout, n'est-ce pas le but de ce sujet ? à vous de voir si vous souhaitez déjà entamer un songe ; lui, il fera en conséquence, et selon vous.

alors, prêt à affronter tes plus grandes peurs, adonis caledonia ?

adonis, il sombre. doucement, lentement, mais sûrement. et lui, il est là. on dirait qu'il attend. il attend, patiemment, il n'a que ça à faire de toute façon - qu'il s'endorme, et que tel l'ange des cauchemars qu'il est, qu'il vienne le tourmenter, lui aussi, à son tour. encore un, une victime de plus, un jouet à ses yeux. son passe-temps favoris, son unique but après tout. lui, il est là, quelque part, prêt à bondir sur l'homme qui venait de pénétrer dans son monde. il a un sourire aux lèvres, le même qu'il porte d'habitude. cruel, sadique, celui qui ressemble bien plus à une vilaine grimace qu'à un véritable sourire. il est là, il le regarde, il lui chuchote même à l'oreille. « bouh ! » qui s'évanouit dans un écho, alors que sa silhouette s'efface du décor lorsqu'il rouvre enfin les yeux.

l'endroit n'a pas changé. rien n'est différent. difficile d'avoir l'impression d'être endormi. de longues minutes passent. il semble avoir disparu. est-ce la réalité ? ou dort-il seulement ? là, il a trouvé. le point faible. celui sur lequel appuyer ses griffes sans le moindre remord. les minutes écoulées, le décor commence tout juste à se modifier. tout semble devenir plus fou. tout semble se déformer. on pourrait croire à une mauvaise migraine, ou les effets catastrophiques d'une drogue qu'on aurait dû éviter de prendre. rien de tout ça. c'était encore pire. lui, il réapparaît derrière lui, dans son dos. « dis-moi, adonis. qu'est-ce qui te fait le plus peur ? » il connaît déjà la réponse. mais son ton moqueur ne fait qu'accentuer l'envie qu'il a déjà de s'amuser avec lui, de s'amuser avec son mental. il le connaît probablement pas, le bougre. et alors ? il va apprendre à le connaître. freddy, il ne s'attend à aucune réponse de sa part. il enchaîne. « je me demande une chose. lequel de nous deux est le pire ? » il ne s'attend toujours pas à une réponse, mais à la place, il se contente simplement d'éclater d'un rire sinistre. le sol se dérobe sous leurs pieds, et les mène dans un endroit familier. familier, pour son interlocuteur, du moins. et lui, il disparaît de nouveau. « ça te rappelle quelque chose, docteur ? » là, se dressait cette maison si particulière. cette maison qui avait sonné l'heure fatidique pour caledonia.

ma chère créature, tu n'as encore rien vu. lui, il allait fouiller encore plus profondément dans ses souvenirs. il allait chercher tout ce qui était de pire chez lui, et il allait lui triturer le cerveau comme il savait si bien le faire. ces images, elles n'étaient qu'un début à sa tourmente. et pourtant, le croque-mitaine sentait déjà la panique au fond de sa voix. « tu n'as pas compris les règles du jeu, adonis. je suis peut-être dans TON rêve. mais toi, tu es dans MON monde. » grommelait la voix dans un écho. puis, cette fois-ci, au creux de son oreille, il reprenait. « tu essayes de te donner bonne conscience en pensant que tu les as sauvés. n'est-ce pas ? alors, justicier ou criminel ? » le paysage sembla bouger un peu. la silhouette du monstre ne se montrait toujours pas, malgré sa voix ambiante. « tu as du sang sur les mains, docteur. » il articula de nouveau. et ses paroles furent littérales, puisque le sang semblait désormais couler le long des phalanges de l'homme. « tu as leur sang sur tes mains. » maintenant, plus loin, apparurent des corps. étalés au sol, dans leur propre sang, ils n'étaient même pas adolescents. et à leurs côtés, cet homme. cet homme, qui leur avait donné la vie pour la leur reprendre. des sirènes de police semblaient se faire entendre, au loin. mais elles approchaient. et s'il se retournait, cet homme qui se trouvait aux côtés des cadavres lui ferait face. mais la réalité, sur cet homme qui se trouvait désormais dans son dos, était toute autre.

« tu es mal renseigné. ce n’est pas ce qui est arrivé, et tu ne m’auras pas en jouant sur ce genre de visions inexistantes. » il rit. mais oui, bien sûr. « oh, vraiment ? c'est pas pour ça que tes tripes se tordent, actuellement ? » demandait-il de sa voix rauque, au creux de son oreille. la douleur ? aucune. mais s'il baissait les yeux, il verrait le gantelet si connu à springwood lui transpercer les entrailles. « regarde-moi. » reprit la voix rauque. celle-ci, cependant, semblait avoir changé. aisément, il pouvait désormais se retourner. son abdomen était redevenu normal, et le gantelet avait disparu. « regarde ce que tu m'as fait ! » hurlait la voix derrière lui. visage pâle, sans vie et pourtant grimaçant d'une colère intense. visage familier, qui rencontrait celui qui avait mis fin à sa vie.

l'homme à la pâleur à faire froid dans le dos, à l'allure d'un véritable cadavre, bien loin de ressembler à celui qu'il avait pu voir tout à l'heure esquissa un vilain rictus. un rictus à tordre l'estomac, tant la grimace était épouvantable. un rictus qui, pourtant, se voulait être un méchant sourire. il constatait, il affrontait ses peurs. voyons jusqu'à quel point il était capable de le faire. « bien, tu cherches à me faire du mal psychologiquement. tu sais que j’ai pas besoin de toi pour ça ? » on tira sur sa manche. quelqu'un qui était posté derrière lui, encore. le décor avait changé, de nouveau. l'homme disparut, le corps des fillettes n'étaient plus étalés sur le sol et, désormais, c'était même elles qui tiraient sur la manche de l'homme. les sirènes de police semblaient, elles, se rapprocher d'avantage du lieu où ils se trouvaient. « dis-moi, doc. est-ce que tu leur as expliqué ? » s'éleva de nouveau la voix du croque-mitaine dans les airs. « est-ce que tu leur as dit ce que tu avais fait, très précisément ? » le visage de l'une des fillettes ne pouvait contenir une mine attristée. elles semblaient seules ; elles étaient seules. « où est mon papa ? » demanda-t-elle une fois. « où est mon papa ? » répéta-t-elle. cette question, elle continua de l'énumérer, encore et encore. les yeux fixes, les paupières immobiles, plus la question s'enchaînait, et plus elle était prononcée de manière forte, et surtout colérique. finalement, la deuxième petite fille vint briser cette chaîne en émettant un cri aigu, et elles vinrent le pointer du doigt. une voiture de police semblait se garer, non loin, et des policiers, dont seul le visage demeurait flou, en sortirent précipitamment.

l'enfant, elle est touchée. elle crie, elle hurle même tant elle a mal. de son crâne jaillit le sang que contient son frêle corps, et sa sœur, à ses côtés, ne peut s'empêcher de l'imiter. elle porte une main à sa blessure ; une main gantée et ornée de griffes d'acier. « tu vas me le payer ! » elle geint, d'une voix mêlant la sienne et celle du croque-mitaine. puis, il court. il court, loin, essayant d'échapper au cauchemar qu'il est en train de vivre ; essayant d'échapper au croque-mitaine qui manipule chacun de ses souvenirs pour le façonner de manière plus terrible. « tueur. » résonnait sa voix, de nouveau. adonis, il avait beau courir ; freddy semblait lui coller aux vêtements et aux cheveux. tueur, mot qui continuait inlassablement de résonner dans sa tête, mot auquel il ne pouvait réellement échapper ; mot auquel il devait faire face. un croche-patte, de quoi l'arrêter dans sa course. les sirènes, elles, semblaient s'être tues. « tu es un sacré tueur. tu sais, c'est souvent comme ça que ça commence. » chanta-t-il. à ses côtés, se trouvait la petite fille, de nouveau. la blessure qu'adonis lui avait infligée était encore bien là, une blessure amplifiée par les songes dans lesquels il baignait. « d'abord le père, et maintenant sa fille. tu ne seras jamais rassasié ? » il baissa les yeux sur sa main, le monstre, avant d'ôter le gant qui camouflait sa main dévorée par les flammes. « essaye-le donc. je suis sûr qu'il t'ira... comme un gant. » il éclata de rire, comme s'il venait de lâcher la vanne du siècle. ce n'était même pas réellement une proposition, puisque le gant semblait déjà s'être enfilé entre les doigts du psychiatre. « quelle merveille ! » s'exclama-t-il.