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 sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)

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Adonis Caledonia
Adonis Caledonia
« i'm freaking bad. »
toi + moi : lion sheldon. un blabla ou deux : indianred (#CD5C5C). je t'aime, un peu, bcp : (0/3). ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : doom days (avatar) diatypose, old money and guillaume apollinaire (sign). effigie : gus kenworthy. rêves accumulés : 323 chances de survie : 3449 à springwood depuis : 19/03/2020
jukebox : sugarland - papa mali, fml - k.flay. mortellement vôtre : trente-trois années qui s'arrachent sur sa peau abîmée et fatiguée par les mensonges. occupation : psychiatre et psychologue, ce sont les cordonniers les moins bien chaussés. singularités : ( ( meurtrier ) ) depuis six mois il traîne des chaines derrière lui, tueur, c'est le mot qu'il imagine écrit sur son miroir le matin quand il se réveille, ou sur le pare-brise de sa voiture quand il rentre tard du travail. //// ( ( stress post-traumatique ) ) depuis ce qu'il a fait, il reste dans un état de paranoïa constant, persuadé qu'un jour les policiers découvriront ce qu'il a fait et le pire c'est qu'il continue de travailler pour sa patronne en gardant ce lourd secret. //// ( ( coulrophobe ) ) adonis a toujours eu une peur bleue des clowns, et cela depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais su pourquoi, et même ses talents de psychologue et de psychiatre n’arrivent pas à rationaliser que cette phobie est un simple problème de son subconscient.
statistiques : dextérité - 3/5 ⋆ discrétion - 2/5 ⋆ intelligence - 5/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 3/5

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MessageSujet: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMar 24 Mar - 15:27


sorry to be a fckboi.
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Adonis ne sait pas pourquoi, mais il semblerait que Marco ne veuille plus lui adresser la parole. A vrai dire, cela ne l’étonne qu’à moitié, mais pourquoi cela ? Il aurait dû s’y attendre, à force de rejeter tout le monde, c’est le monde qui finira par le rejeter en échange. Seulement, ce n’est pas de sa faute, tout ce qu’il souhaite, c’est éviter de faire souffrir tous ceux qui l’entourent. La meilleure solution qu’il ait trouvé, c’est de se parer d’une armure impénétrable sur laquelle ceux qui veulent entrer en contact avec lui se brisent les dents et les poings. Cruelle vérité, il est déjà seul alors qu’il cherche à échapper à cette solitude qui lui brise les reins, chaque jour qui passe de sa vie depuis qu’il a commis l’irréparable.
Oh, il aurait pu agir différemment. Il en est conscient. Adonis aurait pu dénoncer cet homme à la police, aux services de protection de l’enfance, mais au plus profond de lui, il sait très bien que ça n’aurait servi à rien, que c’était sa parole contre celle d’un homme présupposé irréprochable, dont l’épouse est psychologue. Personne ne l’aurait cru, d’autant plus qu’il n’avait d’autres preuves qu’un profond sentiment de malaise en voyant ces enfants apeurés à chaque fois que leur géniteur levait la main. Il a donc fait pour le mieux, en sachant pertinemment que cela l’engageait dans une voie ténébreuse et remplie de souffrance, remplie d’une solitude collective. Seul avec tous. C’est exactement ce qu’il ressent en permanence.
Ce sentiment d’abandon qu’il s’inflige à lui-même le ronge petit à petit sans qu’il ne puisse rien y faire, et il sait très bien que sa vie sera rythmée désormais de la sorte. Il ne permettra pas que quelqu’un se retrouve impliqué dans ses histoires macabres. La police n’a jamais eu de soupçons sur lui pour le moment, personne n’en a eu d’ailleurs. Il cache bien son jeu, joue à la manipulation la plus extrême en s’imposant des règles strictes, et cela lui a servi. Pourtant, il n’est pas à l’abri d’une erreur qui pourrait lui coûter sa liberté, voire même sa vie. La peine de mort est toujours en cours dans l’Ohio, et l’injection létale lui sera réservée si quelqu’un apprend un jour la vérité.



Seulement, Adonis ne peut rester les bras croisés indéfiniment, c’est en rongeant son frein qu’il finira seul, définitivement. Il cherche de la chaleur où il peut, dans les bras d’inconnus qu’il ne souhaite pas revoir le lendemain, mais cette vie ne lui convient pas. Il avait espéré plus avec Marco, le bel espagnol qui était son patient. Il aurait aimé que ce soit mieux, mais il en était incapable, et à force de le rejeter, il finira par perdre irrémédiablement cette alchimie qu’il a pu trouver.
Il attrape donc les clés de sa voiture ainsi que sa veste qu’il enfile pour partir le retrouver. Peut-être que c’est mal, mais il connaît son adresse qu’il avait trouvé dans les dossiers du cabinet, presque par envie de contrôle dans une vie qu’il n’arrive plus à maîtriser. C’est dans son quatre-quatre qu’il part en direction de chez Marco, avec une seule idée en tête, tenter de parler.
A croire qu’il aime torturer les autres, que cherche-t-il à faire ? Il n’en sais rien du tout, et à vrai dire c’est effrayant, accepter d’agir par simple besoin d’écouter son cœur plutôt que sa raison. Derrière le volant, il ne sait plus quoi faire, alors il s’arrête sur le bord de la route, se garant rapidement pour sortir une cigarette de son paquet et l’allumer. La nicotine déverrouille ses nerfs, le laissant plus à même de réfléchir convenablement à la conduite à suivre.
Il va y aller, et ensuite ? Il se passera quoi ? Que lui dira-t-il ? Excuse-moi, j’ai tué quelqu’un, c’est pour cela que je t’évite. Non, mais quel homme censé ferait cela ? Aucun. Il voudrait pouvoir dire la vérité, mais ce n’est pas envisageable, il devra donc se taire, il devra rester silencieux sur toutes les raisons qui le poussent à agir comme un égoïste compulsif.
Une fois que le cancer est fumé en entier, il écrase le mégot dans le cendrier de sa voiture pour allumer à nouveau le contact et se mettre à nouveau en route. Au diable toutes les interrogations qu’il peut avoir, il doit accepter qu’il verra le moment venu. De toute manière que peut-il faire d’autre ?
Ils n’habitent pas très loin l’un de l’autre, à environ trois kilomètres de distance, il aurait pu faire le chemin à pieds, mais non, l a voiture était un confort nécessaire. Il stationne sa voiture à proximité et se dirige d’un pas décidé vers la porte de chez l’hispanique désirable.
Arrivé devant, la seule réaction qu’il a c’est de toquer d’un geste énergique pour signaler sa présence. Il ferme les yeux en inspirant profondément, puisque l’heure de vérité va bientôt sonner. D’autant plus qu’il ne sait même pas ce qu’il vient rechercher en venant ici.
Marco, c’est Adonis, faut qu’on parle, qu’il dit alors que la porte est toujours fermée et verrouillée.
Parler de quoi ? Du fait que Marco ne lui adresse plus la parole ? De la vérité sur ce que que le psychiatre a fait ? Au fond, tout ce qu’il veut, c’est se retrouver avec lui, parce que sa présence a le don de le rassurer, de l’apaiser alors que le monde entier lui paraît hostile.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMar 24 Mar - 15:53


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Regard plongé vers cet écran qui n’affiche que des images sombres, dont les voix se confondent. Pourtant, mon esprit n’est pas là, vacillant vers des horizons que j’aimerais oublier. Un nouveau message, un appel de plus. Il cherche à me contacter, pourtant, comme toujours depuis quelques jours, je décline l’appel, lit le message sans y répondre. Un gout amer au fond de la gorge, une boule qui se forme, qui hante mes nuits pour me faire me tourner et me retourner. Adonis. Nom de mon propre cauchemar, de mes propres interrogations. Mon psychiatre, non, mon ancien psychiatre. Une bouée lancée dans l’océan de mes tourmentes quand rien n’allait, l’ancre qui m’enfonce à coups de rejets et d’incertitudes. Je réagis comme un enfant poussé sur le bas-côté pour un jouet plus amusant, plus beau, probablement. Moi qui savourais nos instants, je me suis rapidement rendu compte que les choses étaient éphémères à ses yeux. Je n’étais qu’un parmi d’autres, bien qu’en soit, il ne se soit jamais rien passé. A cette idée, un soupire me traverse les lèvres alors que les images reviennent me hanter…Ce jour où j’avais compris, où la colère s’était insinuée en moi, piquant la jalousie qui s’éveillait, alliée de cette rancœur amère.

Je revenais du travail, rien de surprenant, des heures supplémentaires qui seront grassement payées. Il était là, jouant le charmeur aux côtés d’un autre. Je revois son visage trop près de l’autre, ce sourire en coin qu’il arborait. Ils n’allaient pas jouer aux cartes…Je ne suis pas stupide, quoi que, en y songeant davantage, je l’ai probablement été. Je suis rentré chez moi, partagé entre diverses émotions. D’abord la jalousie, puis la colère, puis une blessure plus atroce encore. Depuis, ses messages passent à la trappe, ses appels sont rejetés et je m’enferme comme un enfant vexé par le comportement du plus âgé. Bien sûr, il est plus facile de fuir que d’affronter la réalité, que d’expliquer mon comportement à mon ancien psychiatre. Mon visage a beau être doux, mon tempérament de feux peut faire bien des ravages et Adonis en faisait actuellement les frais. Me relevant, je vais dans mon congélateur pour attraper un pot de glace praliné. Mon pansement contre des plaies invisibles…J’ai tué deux pots en seulement deux jours, bonjour les kilos en trop. Prenant une cuillère dans le tiroir, j’enfourne une bouchée en me laissant retomber dans le canapé de cette maison que je me suis payé il y a peu.

Augmentant le son d’un nouveau film d’horreur, j’évite soigneusement les comédies romantiques, les drames. Loin de moi l’idée de me la jouer à la Bridget, quoi que, je dois pas mal y ressembler. Enchaînant les cuillères de glace, je me réfugie sous mon plaide lorsqu’un bruit sourd résonne à la porte d’entrée. Sursautant, ne m’attendant pas à une quelconque visite, je fronce les sourcils et vais me positionner à la fenêtre pour apercevoir le bourreau de mon mal-être. Que fait-il ici ? Cœur qui s’écrase, je me recule brusquement et trébuche sur le canapé, tombant en arrière, le cul sur le sol. Merde…Grognant, je me relève rapidement, tenant en équilibre la glace saine et sauve entre mes doigts. Me dirigeant vers la porte d’entrée, j’hésite, partagé entre ce besoin de croiser ses iris et l’envie de lui écraser ma glace dans la figure. Peut-être que les deux sont envisageable. Ses paroles résonnent, un énième soupire caresse mes lèvres alors, qu’enfin, j’ouvre la porte pour faire face au jeune homme. Mes iris plantées dans les siennes, je ne fais même pas attention à ma dégêne plus que douteuse et le pot de glace en train de fondre dans ma main.

« Oh tiens, tu veux parler ? Je pensais que t’avais un mec attitré pour ça…non, pardon, je pense qu’il est davantage utile à autre chose. » Et je commence en beauté, incapable de contenir la colère qui gronde, la blessure qui saigne, l’égo qui fut entaillé. Mon air froid ne laisse rien envisager, pourtant, devant ses yeux ténébreux, je me sens fondre comme la glace qui va finir par être inutilisable. Comme un enfant, je prends ma cuillère et enfourne une autre bouchée. Adonis sait, il sait que manger de la glace est souvent signe d’énervement chez moi, de renfermement, j’avais déjà exprimé ce fait lors de nos anciennes thérapies. « Entre, mes voisins vont finir par sortir ! » Grognais-je…En réalité, j’ai envie qu’il entre, j’ai envie de l’écouter, de comprendre, de savoir. Mais j’ai tout autant envie de l’écraser, de lui faire bouffer ma glace par le nez, de l’étrangler, de le frapper avec un coussin…Ses rejets constants sont épuisants. Dès que je fais un pas en avant, il fait un en arrière et maintenant, cette histoire de mec, ça a eu tendance à me pousser dans mes retranchements. Me dégageant de la porte d’entrée, je lui tourne le dos pour aller m’asseoir sur la table de salon.

Je continue à manger la glace à moitié fondue, comme pour m’occuper les mains, comme pour m’empêcher de dire des bêtises. Mon sang espagnol me gronde de le faire sortir de chez moi, alors que mon myocarde me hurle de bien me tenir. Dualité certaine qui me fait me crisper, me tendre alors que je repose mon regard sur le bel Adonis.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMar 24 Mar - 17:45


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Il entend rapidement du bruit derrière la porte, et il sait alors que Marco est chez lui. Il ne pourra plus faire comme de rien maintenant, il a trahi sa présence. Et Adonis ne sait pas trop s’il doit fuir ou être brave pour tenter d’affronter les conséquences de ses actes. Combien même il ne sait pas ce qu’il a fait pour mériter un silence comme celui qui lui parvient. Fut-il une autre époque, il n’était pas comme ça, au contraire, il était bien plus respectueux, mais le sang et le cadavre éventré ont profondément changé qui il était pour devenir cet homme qui n’est plus que l’ombre que lui-même.
La porte finit enfin par s’ouvrir, laissant apparaître un Marco habillé comme un sac, les cheveux collés sur son front, un pot de glace dans la main, mais malgré tout cela, il reste attrayant. La présence de la nourriture ne peut dire qu’une chose : la colère et la tristesse. Cela n’aide pas à savoir cela, parce que le psychologue sait qu’on lui reproche quelque chose.
Oh tiens, tu veux parler ? Je pensais que t’avais un mec attitré pour ça… non, pardon, je pense qu’il est davantage utile à autre chose.
Il s’agit donc de cela. Marco a dû le croiser dans la rue avec un autre homme. Il ferme les yeux et souffle longuement et fortement par les narines. Quel idiot il peut être. Mais après tout, ils se sont vus une fois, il n’y avait rien de convenu, leur relation était une simple rencontre en dehors du contexte du travail.
Qui compte-t-il duper ? Pas lui en tout cas. Il n’y a pas eu que cela, et ça il le sait depuis longtemps. Marco représente plus à ses yeux, même s’il ne se l’avoue pas et même s’il a blessé d’autres personnes en attendant. Lui reste comme un idiot sur le pas de la porte, ne sachant pas quoi faire, la solution la plus simple serait de fuir, de s’en aller pour ne pas avoir à subir les foudres du cubain.
Entre, mes voisins vont finir par sortir ! grommelle-t-il entre ses dents, la cuillère dans la bouche.
Il se décale pour que le brun puisse rentrer chez lui, et c’est la première fois qu’il comprend exactement qui est Marco, un homme comme les autres qu’il a blessé. Un de plus. La porte est fermée et lui il reste avec son blouson et observe tout ce qui l’entoure, voyant que l’hispanique se dirige vers ce qui semble le salon et s’asseye sur la table basse, les pieds sur le bord du canapé.
Je suis désolé Marco, siffle-t-il difficilement, de façon presque inaudible, sachant très bien que l’autre n’entendra probablement pas cela de la bonne oreille.
Non mais comme si c’était ce qu’il voulait entendre. Il soupire longuement, n’arrivant plus à formuler des pensées cohérentes, ne pouvant même trouver les mots pour tenter d’expliquer la situation. Quelle situation faut-il expliquer de toute manière ? Oui pardon, je suis un bel enculé, j’me tape tout ce qui bouge. Bien sûr, s’il dit ça, il va se prendre un poing dans la tronche, et ce serait mérité. Adonis ne sait plus quoi dire, alors il se pose sur le dossier du canapé, et pose ses yeux sombres dans ceux de Marco.
Putain, dans quel merdier il s’est encore fourré ? Depuis qu’il a tué cet homme, tout part en vrille dans sa vie. Tous les choix qu’il fait sont motivés par un besoin irrationnel de se protéger et d’éloigner tous les autres ainsi que de ne plus avoir à ressentir ce vide dans son cœur.
J’ai merdé, je sais. Mais à ce qu’on sache, tu m’as pas rappelé non plus, t’as pas donné d’autres rendez-vous, j’étais censé en conclure quoi moi ?
Il se cherche des excuses, et Marco en sera parfaitement conscient. Il le lui reprochera même, il peut en être certain. Adonis sent des défenses se briser, au fur et à mesure. Même quand ils étaient dans le cabinet, il y avait toujours eu une certaine attirance, à croire que ça devient compulsif chez lui d’être attiré par ses patients. Marco a même fait le nécessaire pour que cette situation ne devienne pas malsaine, il a changé de thérapeute.
Quelque chose ne va pas chez Adonis, et il le sent au plus profond de lui. Quelque chose qu’il doit régler au plus vite pour ne pas sombrer. Seulement, il ne sera pas capable de le faire, pas sans aide, mais il ne peut pas en demander, il est obligé de mentir à tout le monde, constamment.
Pose ce pot de glace s’il te plaît. J’croyais que t’avais arrêter de manger de façon compulsive.
Ouais du moins, c’était ce qu’il avait dit quand ils s’étaient revus l’autre fois. A croire que c’était un mensonge. Il pensait que Marco était guéri de tous ses vices, mais ce n’est peut-être pas le cas en fait. Mais ce n’est pas le plus grave, il tente de changer de sujet, de se raccrocher à ce qu’il peut parce qu’en vérité, il n’a pas la moindre idée de ce qu’il fou ici.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMar 24 Mar - 20:57


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Je suis désolé…Des mots qui résonnent, qui sonnent faux à mes oreilles. Il est désolé. La belle affaire. Le mal est fait, les illusions ne sont plus. Cuillère en bouche, je détourne les yeux, ne cherche pas son regard ou encore, la confrontation visuelle. C’est trop difficile, trop compliqué pour moi de faire face à une telle chose. Déjà, j’ai énormément de mal à comprendre le fait qu’il se trouve chez moi, dans mon salon. Lui. Cet Adonis qui a fait le chemin pour me voir, pour comprendre, mais se retrouve devant un homme sans explications, sans courage. Parce que c’est ce que je suis. Le courage m’a échappé, s’est envolé dès qu’il a passé le pas de la porte. Alors, je mange. Me contentant de hausser les épaules, je préfère me taire, ne pas répondre à ces excuses. A quoi bon ? Les mots ne sont qu’éphémères, n’ont pas véritablement de sens. Il le sait mieux que quiconque, je le sais également. Les actes parlent pour lui, pour moi, pour nous. Je pensais être à part. Oui, je pensais être différent, sans jamais me douter qu’au final, je n’étais pas grand-chose qu’un divertissement. Saloperie que de penser de telles choses.

Une nouvelle bouchée, de nouvelles paroles de sa part qui manquent de me faire cracher. Il retourne la situation ? Perfide petite chose…Je ne vais pas le laisser faire, encore moins lui faire croire qu’il pourra retourner les choses à sa bonne manière. Oh non, je ne suis pas coupable, je ne suis pas bourreau, je suis le mec qu’on a blessé et qui se morfond devant un film d’horreur. Voilà ce que je suis ! « Tu es sérieux ?! Ne retourne pas la situation. Je pensais que tu allais le faire, je pensais juste que…je n’en sais rien moi, tout mais pas ça ! » Grognais-je en venant de nouveau glisser le couvert en métal entre mes lèvres, croquant dedans pour éviter de dire des conneries. Que pensais-je d’ailleurs ? Tellement de choses. Peut-être me suis-je fais des illusions, des scénarios qui n’avaient pas lieu d’être. Poussant un long soupire, me voilà de nouveau avec de la glace en bouche, mangeant sans en apprécier la saveur, le gout. C’est davantage un automatisme. Il approche, se pose sur le bord de l’accoudoir. Je le suis des yeux, dévore presque ses pas, ses gestes. Je me déteste…je me déteste de sombre devant une telle contemplation.

Sauf que…je retombe rapidement les pieds sur terre. Le voilà qu’il joue au psy, mauvaise technique, surtout face à mon humeur maussade. Fronçant les sourcils, j’enfourne une bonne ration de glace et…je parle en laissant de larges postillons s’écraser sur Adonis. « Non joue pas au psy avec moi ! » Tiens, je vais t’en donner de la bouffe compulsive…d’accord, là, c’est enfantin et déplacer, mais qu’importe, je peux être un véritable enfoiré quand je m’y mets. Sourire mesquin sur les lèvres, je laisse ma langue glisser sur ma lèvre inférieure pour essuyer la glace qui s’y est perdue. « Oups…désolé, pourtant, je sais que je ne dois pas parler la bouche plaine, mais quand un hipocrita me fait la leçon, ça me donne envie de lui escupir en la cara ! » Et voilà que je me remets à mélanger espagnol et anglais, comme j’en ai l’habitude quand je perds patience, lorsque je m’énerve. Hors, je perds actuellement l’infime patience qu’il me reste, réagissant comme un enfant, comme un provocateur. Me redressant, je garde la glace en main, par pure provocation…mais il a raison, je le sais, sans l’avouer, sans l’accepter. Mes défauts sont flagrants, je me cache dans mes automatismes.

« Mais tu sais quoi, tu as raison, on ne s’est rien promis, on ne s’est rien demandé. Va donc baiser ton amant, ou ton mec, je n’en sais rien et laisse-moi manger ma glace en paix…et si tu me lâches encore une réplique de psy, je jure que je t’écrase la glace en plein visage Adonis ! » Dis-je cette fois-ci d’une façon plus froide, plus agressive. La blessure transparaît, elle est vive, brutale, trop flagrante. J’aimerais jouer la comédie, pouvoir ne rien montrer…malheureusement, je ne fais pas partie de ces hommes, de ces personnes dont le cœur est tapi dans l’ombre. Non, pourtant, ça m’aurait bien aidé.

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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMar 24 Mar - 22:03


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Et l’autre qui lui rétorque que c’était à lui de faire un autre pas, de ne pas attendre un foutu coup de fil. A se renvoyer la balle ainsi, personne n’admettra avoir fauté. Et pourtant, personne ne n’en a commis. Ils étaient tous les deux dans leurs droits, aucune promesse d’autre rendez-vous, ce n’était qu’un verre qu’ils ont pris en étant conscients que cela ne voulait rien dire. Ou est-ce seulement Adonis qui voulait cela ?
Alors le psychologue agit comme il en a l’habitude. Son comportement est celui d’un lâche, et il faut dire que ce n’est pas si étonnant que cela. Face aux responsabilités, Adonis a une énorme tendance à la fuite pour ne pas avoir à affronter de situations complexes qu’il n’arrive pas à gérer. Il essaye d’être toujours dans le contrôle le plus total pour ne pas être surpris si quelque chose lui échappe, mais dans le cas présent, il n’y parvient pas, tout est sombre et rien ne semble vouloir être maîtrisé. Il se réfugie donc dans des automatismes qu’il a fini par acquérir : tenter l’approche psychologique pour que l’on ne s’occupe pas de lui.
Mais Marco connaît ce subterfuge, il a fini par comprendre comment Adonis fonctionnait, et il enrage de savoir cela, il enrage d’avoir été aussi idiot pour se mettre dans une situation pareille. Mais après tout ce n’était pas de sa faute, ou plutôt si, tout est de sa faute, depuis six mois, c’est de sa faute. Il n’avait pas à se mettre dans un pétrin pareil et pourtant il l’a fait. Il aimerait tant que ce soit plus facile, il aimerait pouvoir dire à tous ce qu’il a fait pour ne plus avoir ce poids pesant sur les épaules, mais il ne peut pas, il doit se conforter à silence qui le détruit petit à petit en tentant de repousser les autres pour ne pas les impliquer.
Alors diantre que fait-il ici ? A part tenter de réparer les dégâts tant qu’il en est encore temps. Il n’est même pas certain que ce soit encore possible, et il est hors de question de jouer le manipulateur avec Marco. Il ne se le permettrait pas.
Non joue pas au psy avec moi !
Tout en prononçant cela, le cubain semble faire exprès de postillonner en ayant la bouche pleine sur le visage d’Adonis. Il l’a cherché, même si c’est extrêmement puéril comme réaction. Le psychologue passe alors un doigt sur la trace qu’il a sur la joue avant de la mettre dans sa bouche pour au moins goûter à cette foutue glace.
Oups… désolé, pourtant, je sais que je ne dois pas parler la bouche pleine, mais quand un hipocrita me fait la leçon, ça me donne envie de lui escupir en la cara !
Comme d’habitude quand Marco est énervé, l’espagnol ressort, et cette langue même si étrangère à Adonis est parfaitement compréhensible dans le cas présent. Il en aurait presque baissé les yeux des honte, mais il ne le fait pas, parce que ce serait admettre une faiblesse.
L’hispanique finit par se redresser et lui fait face, et dieu que cette vision lui semble agréable à regarder malgré les foudres qui passent dans ses prunelles.
Mais tu sais quoi, tu as raison, on ne s’est rien promis, on ne s’est rien demandé. Va donc baiser ton amant, ou ton mec, je n’en sais rien et laisse-moi manger ma glace en paix…et si tu me lâches encore une réplique de psy, je jure que je t’écrase la glace en plein visage Adonis !
Et il l’aurait bien cherché de toute manière. Alors il soupire en reprenant une position droite et non appuyée sur le canapé. Cherchant les mots à dire pour tenter de calmer le brasier qui fulmine chez son vis-à-vis, sans les trouver. Lui qui trouve toujours les paroles propices à chaque situation, voilà que les mots lui échappent sans qu’il n’arrive à les retenir.
Déjà c’était pas mon mec et fort heureusement. Et t’es qui pour juger ma vie ? Je n’ai pas de compte à rendre.
Outch, ce n’était clairement pas ce qu’il fallait dire. Il le remarque immédiatement, sans même voir aucune émotion traverser le visage de Marco. Non, il n’était pas en droit de dire cela même si c’était la pure vérité.
Tu sais quoi ? Laisse tomber, j’étais venu pour essayer de comprendre la raison de ce silence, mais je crois que je l’ai très bien comprise.
Tout en disant cela, Adonis remet correctement son blouson pour se diriger vers l’entrée de la demeure, désirant s’en aller, ne pouvant apparemment rien obtenir de plus que des postillons. Les larmes qu’il ravale semblent être vraiment sur le point d’apparaître. Cependant il reste fort, ne voulant pas paraître idiot aux yeux de Mora.
Mais au dernier moment il se retourne, le regardant avec une envie cinglante, celle de lui balancer quelque chose de méchant, et il s’en trouve bien incapable. Pourquoi tenter de blesser quelqu’un que l’on a sorti du trou ? Ce serait profondément cruel et inhumain.
Crois le ou non, j’ai pas envie de te faire de mal Marco, c’est même la dernière chose dont j’ai envie te concernant.
Il baisse cette fois-ci les yeux, restant appuyé contre le chambranle de la porte, ne pouvant plus bouger, restant comme une pierre figée qui ne peut plus se mouvoir. Adonis est complètement perdu entre ce qu’il désire au fond de lui et ce que sa raison lui hurle de faire. S’il s’écoutait il se jetterait sur Marco pour l’embrasser voracement, mais il ne peut pas le faire, cas ce serait le mettre en danger et ce n’est pas possible.
Alors que veut-il d’autre ? Et alors que cette question simple se fraye un chemin dans sa tête, la seule réponse qui lui apparaît c’est de se laisser aller à un flux qu’il ne maîtrisera probablement jamais, causé par une flèche qui lui a transpercé le cœur le jour même où la porte de son cabinet s’est ouverte, délivrant un jeune homme ayant des problèmes avec la drogue et qu’il a aidé à décrocher. Flèche dont il a brisé la hampe mais dont la pointe est toujours logée dans son myocarde sans qu’il n’ait pu l’en extirper.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyMer 25 Mar - 22:14


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La colère est un sentiment que je connais que trop bien, sous des formes et des saveurs différentes. La peur également, l’indignation, les remords, les regrets. Une pâtisserie morne et sans couleurs, délicieuse et empoisonnée. Pourtant, je ne pensais plus l’éprouver d’une façon aussi brutale, aussi cinglante. Mon myocarde s’emballe, se sert, brutalise ma cage thoracique. Je l’entendrais presque me hurler de le laisser s’échapper, de le laisser s’envoler pour respirer. Les battements ne sont que frénésies, que rythmes entrecoupés, irréguliers. Dieu que je me déteste alors que je réagis comme un enfant, lui envoyant quelques gouttelettes de glace pralinée sur le visage. Adonis ne semble pas s’en émouvoir, allant jusqu’à gouter celle-ci de son pouce. Ce geste…je me maudis de trouver celui-ci aussi attirant, alors que ma colère me gronde que je dois lui arracher les yeux. D’ailleurs, je détourne les miens de cet acte, cherchant probablement à effacer cette image de ma mémoire, pour ne pas y penser plus tard dans des circonstances plus douteuses. Il ne manquerait plus que je fantasme sur ce simple geste, là, je pense que j’aurais radicalement touché le fond. Mais mon venin s’écoule dans mes paroles, dans mon souffle alors que je fais face au psychiatre.

Je me donne bonne contenance…du moins, c’est ce que j’espère. J’essaye de rester fier, de ne pas totalement sombrer et lui ouvrir la voix de ce que j’éprouve vraiment. Animal blessé qui mord, qui cherche à se défendre d’une façon bien minable et tragique. Je ne suis pas fier de moi, que du contraire. Malheureusement, Adonis ne m’aide pas et ses paroles me frappent en pleine figure. Qui suis-je pour le juger ? Personne. Je n’ai effectivement pas le droit de lui demander des comptes, mais c’est un rictus méchant et sournois qui s’insinue sur mes lèvres. Ma tête me hurle de la fermer, alors que mon cœur, lui s’est retranché dans un coin sombre et se lamente comme un enfant sermonné. « Non effectivement, mais au moins, la déception n’en est pas trop éprouvante. » Grognais-je froidement, lâchant ses paroles comme une arme que j’aimerais lui enfoncer en plein cœur. Physiquement, je ne suis peut-être pas de taille à frapper, de toute façon, je n’ai jamais été un grand bagarreur. Mais chez moi, les mots sont ma plus grande arme, et encore, je suis plutôt gentil à l’heure actuelle. Heureusement – ou pas -, Adonis n’avait jamais dû me confronter de cette façon.

« Tant mieux, parce que me répéter serait inutile vu que je me confronte à un mur d’imbécilité et de mauvaise foi ! » Dis-je d’un ton cinglant, le regardant se lever. Mais quand il me tourne le dos pour s’éloigner, je sens mes forces m’abandonner, mes épaules s’affaissées. Je ravale l’émotion qui me noue la gorge, clignant plusieurs fois des paupières pour éviter à cette eau salée de m’obscurcir la vision. Il est hors de question que je craque devant lui ! Oui, il est hors de question que je m’abaisse à pleurer devant ce petit con qui ne comprend rien à rien. Croisant les bras contre mon torse, je m’attends à entendre la porte s’ouvrir et se refermer, mais à la place, c’est la voix du beau ténébreux qui s’élève une fois de plus. Et ses paroles, elles sont cruelles autant qu’elles sont belles. Je ne le regarde pas, la glace fondue dans le pot en carton entre mes doigts. Non, je n’ai même pas la force de l’affronter quand je murmure simplement. « C’est raté. » Et je m’en veux déjà d’avoir dit ces simples mots, cette simple phrase qui en dit tellement long sur mes pensées.

Poussant un long soupire, je finis par déposer le pot de glace sur la table basse et de prendre une grande inspiration. Me tournant vers lui, j’avance de quelques pas, laissant néanmoins une distance respectueuse entre nous. Je le fixe. Un regard vide, fatigué…il semble également éreinté, sauf que je n’en comprends pas le sens, pas la tournure ni même les aboutissants. « Dis-moi ce que tu es vraiment venu faire ici Adonis. Dis-moi ce que tu veux…ce que tu attends de moi, de…ça. » Dis-je en nous indiquant mutuellement de la main, alors que mes iris s’enflamment d’un feu que je peine à continue. Avançant de nouveau d’un pas, sans même le réaliser, mon corps semble m’échapper, me gémissant d’approcher davantage. « Ce verre, je pensais que c’était plus…mais quoi ? Je ne t’intéresse pas plus que ça ? Je ne t’attire pas ? Y’a un truc qui cloche chez moi pour que tu décides de pas donner de suite, et te fourrer dans les draps d’un autre ? » J’ai l’impression d’être un enfant en guise de reconnaissance…Dieu que je déteste ça, dieu que je crache sur mon comportement, là, de suite.


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toi + moi : lion sheldon. un blabla ou deux : indianred (#CD5C5C). je t'aime, un peu, bcp : (0/3). ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : doom days (avatar) diatypose, old money and guillaume apollinaire (sign). effigie : gus kenworthy. rêves accumulés : 323 chances de survie : 3449 à springwood depuis : 19/03/2020
jukebox : sugarland - papa mali, fml - k.flay. mortellement vôtre : trente-trois années qui s'arrachent sur sa peau abîmée et fatiguée par les mensonges. occupation : psychiatre et psychologue, ce sont les cordonniers les moins bien chaussés. singularités : ( ( meurtrier ) ) depuis six mois il traîne des chaines derrière lui, tueur, c'est le mot qu'il imagine écrit sur son miroir le matin quand il se réveille, ou sur le pare-brise de sa voiture quand il rentre tard du travail. //// ( ( stress post-traumatique ) ) depuis ce qu'il a fait, il reste dans un état de paranoïa constant, persuadé qu'un jour les policiers découvriront ce qu'il a fait et le pire c'est qu'il continue de travailler pour sa patronne en gardant ce lourd secret. //// ( ( coulrophobe ) ) adonis a toujours eu une peur bleue des clowns, et cela depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais su pourquoi, et même ses talents de psychologue et de psychiatre n’arrivent pas à rationaliser que cette phobie est un simple problème de son subconscient.
statistiques : dextérité - 3/5 ⋆ discrétion - 2/5 ⋆ intelligence - 5/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 3/5

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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyJeu 26 Mar - 0:15


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Adonis peut comprendre la colère et la déception de Marco, elle est totalement justifiée, seulement, comme il l’a dit, il n’y avait pas de mots prononcés entre eux, pas de promesses de retrouvailles un jour ou l’autre. Tout ce qu’ils ont fait c’est boire un verre ensemble dans un bar. C’était peut-être quelque chose pour le cubain, mais ça n’a rien d’extraordinaire aux yeux du psychologue.
Les mots sont violents, le regard est froid, mais il y a cette étincelle qui jaillit de sa peau quand il le regarde. Le texan n’est pas totalement idiot et il le remarque avec facilité. Du moins, c’est aisé lorsque l’on sait examiner les ressorts émotionnels chez les gens.
Les excuses sont plates et sincères, mais elles n’ont pas l’air de toucher plus que cela. En même temps à quoi s’attendait-il ? A ce que cette incartade soit pardonnée ? Certainement pas. D’ailleurs, il n’est même pas certain que ce soit une vraie incartade puisque de toute manière ils n’avaient pas convenu de se revoir. Même si en soi, cela paraissait limpide. Chez l’un comme chez l’autre.
Cela fait longtemps qu’Adonis n’avait pas ressenti de tels palpitements. Il ne savait pas comment les interpréter. Alors il a fuit, de toute manière il n’est bon qu’à cela en ce qui concerne ses propres sentiments. Et de toute manière, il est clair qu’il ne peut se permettre de s’adonner à ce qu’il considère comme de l’attirance.
Il ne veut pas le faire souffrir, il le lui dit, mais de toute manière, il sait d’ores et déjà que la souffrance est le lot de beaucoup trop de monde, et il sait très bien qu’il en est la source chez quelques personnes.
C’est raté.
Oui, il sait que c’est raté. Adonis baisse les yeux, comme un chiot que l’on gronde parce qu’il a fait une bêtise. Ouais, il n’arrête pas de commettre des erreurs, et la première c’était d’avoir accepté d’aller prendre ce foutu verre. Il a donné de faux espoirs à un garçon qui n’avait clairement pas besoin de cela.
Enfin, de faux espoirs, si et seulement si le psychiatre décide de fuir à nouveau. Seulement à force de fuir, sa vie ne ressemble plus qu’à une toile déchirée que l’on a pourfendue à coups de couteau.
Marco s’approche de lui, laissant néanmoins une distance certaine entre eux. A-t-il peur de quelque chose ou est-ce juste de la prudence ? Dans tous les cas, il sent que ce n’est pas une bonne chose, et loin de là. Apparemment, ce n’est pas le seul à avoir en lui ce besoin de se mettre à l’abri, mais là ce n’est pas pour la même raison.
Dis-moi ce que tu es vraiment venu faire ici Adonis. Dis-moi ce que tu veux… ce que tu attends de moi, de… ça, dit-il en faisant un geste de sa main les englobant tous deux.
Le pire c’est qu’il n’en sait rien. Adonis est complètement perdu et c’était dans un état de divagation totale qu’il est venu chez lui, peut-être pour tenter de rattraper le coup, ou pour s’excuser de ne pas être quelqu’un de bien. Malgré tous les faux semblants qu’il donne, son âme est rongée par une noirceur qu’il peine tant bien que mal à dissimuler aux yeux de tous.
Ce verre, je pensais que c’était plus… mais quoi ? Je ne t’intéresse pas plus que ça ? Je ne t’attire pas ? Y’a un truc qui cloche chez moi pour que tu décides de pas donner de suite, et te fourrer dans les draps d’un autre ?
Non, c’est pas du tout ça qu’il voudrait lui hurler. Mais il ne peut pas, parce que cela reviendrait à rejeter la faute sur lui-même, et dans l’histoire il ne pense pas forcément être le grand méchant non plus. Certes, il a merdé pour employer le mot adéquat, mais l’autre aussi dans une certaine mesure.
Adonis est toujours appuyé contre le chambranle de la porte, et il crève d’envie de s’approcher de l’autre pour tenter de le prendre dans ses bras, dans un geste compulsif de mièvrerie que son corps réclame de toutes ses forces. Il ouvre la bouche une première fois, pour tenter de dire quelque chose, la referme comme un idiot, n’ayant pas les mots pour exprimer ce qu’il ressent au plus profond de lui.
Que ressent-il d’ailleurs ? La réponse est simple : un imbroglio de choses qui passent de l’attirance à la passion, mais aussi à ce besoin irrépressible de se cacher et de cacher ce qu’il a fait. Il ne peut pas lui dire, il doit garder ce mutisme, paraître toujours aussi secret, et c’est un véritable supplice que de ne pas avoir le cran ou l’audace nécessaire pour trouver les mots corrects.
En fait, je sais même pas pourquoi je suis venu, j’avais juste envie de te voir.
Autant commencer en disant des choses vraies, au moins là-dedans il n’aura pas l’impression de mentir de façon éhontée à quelqu’un qu’il apprécie vraisemblablement bien plus qu’il n’oserait l’admettre.
Je… j’attendais moi aussi un signe. Ça n’excuse pas le fait que je sois allé voir ailleurs, je sais, mais… je sais pas… putain.
Il ne jure que très rarement, il n’aime pas ça, non pas que ce soit le genre de personne qui cherche à impressionner le monde en utilisant un langage très fleuri, mais il a appris qu’en ayant une éloquence suffisamment belle, les messages passent bien mieux.
Adonis cherche ses mots, cherche les raisons de sa venue, et s’il veut tenter de réparer les dommages qu’il a causés, peut-être qu’il serait temps de dire des mots qui sont attendus, des mots qui sont désirés par celui qui les attend depuis qu’il a vu la tignasse du brun sur le perron de sa maison.
Tu me manquais, j’avais envie de te revoir, et même si tu as toutes les raisons d’en douter, j’ai passé un super moment avec toi l’autre soir.
C’est la pure vérité cela aussi, et son ton sincère ne permet pas d’en douter. L’honnêteté est une vertu qu’il tente de préserver au maximum. S’il se permet de mentir, ce n’est pas à ceux qu’il considère un minimum, c’est plutôt aux patients qu’il voit dans son cabinet ou à ceux qui ne mérite pas de connaître les tréfonds de son âme. Mais qui le mérite réellement ? Personne, pas après ce qu’il a fait.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyJeu 26 Mar - 12:31


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Une simple envie de me voir…Les mots sont lointains, les mots n’ont pas véritablement de sens. Mes lèvres se serrent l’une contre l’autre, ne formant plus qu’une mince ligne. Les ombres semblent danser dans mes iris, menaçant d’imploser, de se propulser sur mon vis-à-vis. Comment faire pour comprendre un homme, alors que moi-même, j’ai encore du mal avec ma propre personnalité, mes propres émotions. Comme il est loin l’époque où le monde semblait moins menaçant, moins difficile à gérer. L’espace d’une seconde, une seule, je me demande où je pourrais trouver de cette substance qui m’enverrait loin d’ici. Oui, l’espace d’une seconde, je calcule ce qu’il y a sur mon compte, me disant qu’un peu d’argent en moins ne me fera pas de mal…Mais je me reprends, je me crispe. Je ne dois pas succomber à cette tentation misérable, je me refuse de lire de nouveau la souffrance dans les iris des miens lorsqu’ils comprendront que j’ai replongé. Drogué un jour, drogué toujours. Cette phrase est réaliste, sincère. C’est comme un fumeur, il ne cessera jamais de ressentir l’envie de replonger dans cette tourmente…Le drogué, c’est pareil et je dois vivre avec, lutter avec acharnement pour ne pas creuser ma propre tombe.

A la place, je détourne les yeux, incapable de le confronter plus longtemps. Si seulement il savait ce que je pensais, ce qui me traversait la tête…peut-être me conseillerait-il de retourner en cure…ou encore, peut-être me regarderait-il avec pitié. Je n’en veux pas, de cette pitié, de ses conseils. Mais que désirais-je alors ? Lui ? Son regard ? Ses palpitations ? Son attention ? Pathétique. Minable petite chose que je suis devenue. Je me renfrogne à cette idée, croisant les bras contre mon torse en signe de défenses invisibles. Je me renferme dans mes protections que je forme autour de ma petite personne. Il jure. Ça a au moins le don de me faire tourner la tête vers lui, de hausser un sourcil d’un air outragé – faussement bien sur -. C’est la première fois que je l’entends dire de telles choses, généralement, je suis celui dont le vocabulaire laisse à désirer. « Tu l’as bien dit, tu n’as pas de comptes à me rendre, pas d’explications à me donner. Ce n’était qu’un verre. » Et j’appuie sur ces derniers mots, sur mes dernières paroles, comme pour enfoncer le couteau dans la plaie béante de mon cœur, comme pour me persuader moi-même des faits.

Et là, il me porte le coup fatal, le coup final. Je lui manquais. Je me retrouve presque trop fébrile, je détourne de nouveau les yeux et cherche à camoufler les légers tremblements qui viennent agiter mes membres. Seigneur, j’ai vingt-huit ans et j’ai l’impression d’en avoir seize. La sincérité de ses mots ne peut pas m’échapper, ne peut pas être mise en doute. Je reste silencieux comme un mort, le regard fixé sur un cadre représentant ma famille et moi-même alors que je n’étais qu’un enfant au sourire innocent…avant que les démons ne parviennent jusqu’à mes iris, jusqu’à mon cœur. Les secondes s’écoulent et un soupire épuiser s’échappe de mes charnues, venant mourir dans le silence qui s’est imposé à nous. Tournant la tête vers mon pot de glace, je l’examine avec rancœur et dégout. Décroisant doucement les bras, je glisse mes longs doigts dans mes cheveux bruns en bataille avant de dire simplement. « Je ne te proposerais pas de la glace…elle a fondu. » Un acte de paix insolent ou même inconvenant, je n’en sais rien, mais je décide de laisser l’eau effacer le reste, d’éliminer la rage qui s’est tapie dans mes entrailles pour s’endormir l’espace de quelques heures.

Reposant mon regard vers lui, je viens plonger mes iris dans les siennes, sans pour autant relever ses mots, répondre à sa divulgation. Oui, il m’avait manqué également, mais lui avouer serait me mettre en danger et accepter son comportement. Quand quelqu’un me manque, je ne vais pas voire ailleurs…D’ailleurs, mes rapports avec la gente masculine se résume à quelques relations qui n’ont jamais tenues très longtemps. Le célibat me colle à la peau et ça ne semble pas prêt à s’arranger. « Mais il m’en reste dans le congélateur…et y’a de quoi regarder à la télévision… » Une invitation à peine voilée, peut être pour secouer un drapeau blanc ou encore, profiter de sa présence pour oublier, pour recommencer. Pourtant, la peur reprend, m’agrippe. Va-t-il de nouveau fuir et prendre la fuite, ou pour une fois, accepter de faire un pas en avant sans craindre de trébucher ? « Je…je crois que j’ai besoin d’une douche avant… » Grognais-je mal à l’aise, repliant mes avant-bras contre moi-même, conscient à présent de ma tenue et de l’allure que je dois présenter.


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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyJeu 26 Mar - 15:13


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Qu’attend-il de sa visite ? A vrai dire, ça non plus il n’en sait rien. Adonis est dans une incompréhension totale de sa psyché et de ses mouvements. Il voulait parler, trouver un terrain d’entente, renouveler une expérience qu’il avait trouvée agréable quand ils s’étaient revus l’autre soir. Pourtant, le voilà bien incapable de dire avec clarté ce qu’il désire, et c’est bien cela le problème, il est face à un dilemme qu’il n’arrive pas à résoudre : accepter l’évidence même qu’il ne peut pas toujours tout gérer ou maîtriser ou fuir pour éviter de faire souffrir par la suite une personne qui ne le mérite absolument pas ? Il ne qualifierai pas cela de dilemme cornélien, mais presque.
Ce n’est pas possible de choisir une marche à suivre, alors il laisse l’instant présent décider à sa place, au moins les tergiversions ne seront pas infernales et il ne se fera pas un nœud au cerveau à choisir une solution qui de toute manière comportera obligatoirement des points négatifs bien plus que de points positifs.
La réaction de Marco ne sait pas attendre, il semble accepter ce qui a été dit, une vérité simple qui a osé franchir la barrière d’un interdit imposé mais nécessaire. Le cubain s’anime, ne reste plus dans ce mutisme et ces barrières qu’il a forgés autour de lui pour laisser glisser la souffrance au lieu de l’accepter en lui.
Je ne te proposerais pas de la glace… elle a fondu.
Adonis se met à sourire sans que cela ne soit trop flagrant. En effet, vu l’état du pot, il est clair qu’il n’y a plus rien à en tirer. Le texan repose désormais ses yeux sur son vis-à-vis, content de voir qu’il y a de l’amélioration dans leurs contacts. Il n’irait pas à dire que tout est oublié, parce que ce serait d’une fausseté incroyable, mais au moins, une paix semble s’installer.
Leurs regards se croisent, et cette électricité tangible fait trembler le psychiatre de la tête aux pieds sans qu’il ne parvienne à le dissimuler. Les poils de ses avants bras se hérissent tant la chair de poule est forte. Pourquoi une telle émotion pour un simple contact visuel ? Il ne sait pas, et cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps.
Mais il m’en reste dans le congélateur… et y’a de quoi regarder à la télévision…
Un drapeau blanc lancé dans le ciel, bandé pour montrer l’importance de ne pas forcement ressasser ce qui a pu se passer. Il le saisit, du moins de façon métaphorique. Il aimerait pouvoir s’excuser et prouver que ce n’était pas intentionnel, qu’il ne voulait pas le blesser ; mais il sait très bien que cela ne ferait qu’envenimer la situation.
Avec plaisir, qu’il lui répond en baissant les yeux à nouveau, regardant ses chaussures derbies en cuir noir y trouvant un intérêt particulier qui lui fait briser ce contact qui l’attire si dangereusement.
Il n’y a pas grand-chose à dire de plus, il accepte cette invitation, la saisissant au vol pour ne pas rester fanny face aux erreurs commises. Il relève à nouveau les yeux pour embrasser de son regard toute la personne de Marco, admirant secrètement tout ce qu’il représente, l’admirant non pas comme un modèle, mais plutôt comme un fruit défendu qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête.
Je… je crois que j’ai besoin d’une douche avant…
Il se met à sourire en le regardant, peut-être un peu gêné. Il faut dire qu’il a une dégaine de celui qui n’est pas sorti depuis deux jours et qui n’a pas vu la lumière du soleil. Il n’est pas sale, ce n’est pas cela, mais sa tenue laisse présager qu’il ne voulait pas aller dehors, et puis ses cheveux sont vraiment en bataille, collant presque à son front.
Vas-y, je ne fuirai pas en courant, dit-il de façon calme tout en retirant son blouson qu’il dépose sur une chaise de la salle.
Quitte à rester ici, autant qu’il soit à l’aise, le seul problème c’est que cette solitude dans cette maison qu’il ne connaît pas ne l’enchante guère. Il lui sourit en lui enjoignant de partir faire ce qu’il a à faire et de ne pas s’occuper de lui.
Une fois seul, il se surprend à regarder les murs, détaillant la décoration, les tableaux puis son regard est attiré vers une photographie qui représente Marco quand il était plus petit avec ses parents et la ressemblance est frappante entre le fils et ses parents. Il se met à sourire avant de finir par aller s’asseoir sur le bord du sofa et sortir son téléphone pour tenter de passer le temps comme il peut en attendant l’hispanique.
Alors qu’il entend l’eau de la douche couler, il s’imagine des choses qui ne sont pas forcément très catholique, alors il secoue le chef pour chasser toutes ces idées qui n’ont rien à faire là avant de se concentrer sur le film que Marco regardait, un vieux classique de l’horreur. Il n’a clairement pas besoin de cela en ce moment, sa vie est déjà assez horrifique pour ne pas en rajouter avec des images qui resteront gravées.
Adonis n’a jamais été très friand de films d’horreur. Préférant largement la science-fiction ou les films d’aventure. Ou même une bonne vieille comédie d’ailleurs. De toute façon il n’a pas vraiment le temps de regarder la télévision, c’est toujours le travail avant tout, ou boire un verre – ou dix – pour s’endormir rapidement sans avoir à penser à tout ce qu’il a fait.
Au bout d’un moment, l’eau se coupe et il entend que ça s’active à l’étage, il reste sagement assis, n’hésitant même plus sur la marche à suivre : hors de question de partir comme un voleur, pas une nouvelle fois, il sait très bien que Marco ne le lui pardonnerait pas cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyJeu 26 Mar - 15:49


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Il reste…Il accepte cette main tendue, invisible et pourtant si flagrante en même temps. L’espace de quelques secondes, mes muscles se relâchent, mes épaules se décrispent. Ce n’est pourtant pas une victoire, juste un pas en avant, un minuscule pas qui ne présage rien. Il peut accepter et fuir, ne plus être là lorsque je reviendrais. Cette idée est tellement évidente, tellement plausible qu’elle me serre les entrailles. La nervosité coule dans mes veines comme un poison qui est prêt à atteindre mon cœur…Si il fuit, je ne pourrais plus rien pour lui, pour nous, pour ce qui pourrait se passer par la suite. Il ne fuira pas en courant…Malgré ses mots, je reste figé, allant jusqu’à regarder la porte avec discrétion. Je l’imagine la franchir, disparaître dans l’obscurité et ne plus jamais revenir. L’idée m’est presque insupportable, mais une fois de plus, je prends sur moi. J’aurais fait mon possible…Oui, je pourrais me consoler avec cette idée mesquine que, au final, j’avais tout fait pour qu’il y ait un lendemain. Je finis par secouer la tête de façon positive, décroisant les bras pour les laisser retomber le long de mon corps, mes deux billes chocolat revenant caresser son visage et s’y accrocher comme si c’était la dernière fois.

« Fais comme chez toi, je n’en ai pas pour longtemps… » Sauf si je m’étouffe dans ma douche, idée assez réaliste. J’en serais capable, vu la maladresse dont je peux faire preuve. Un dernier regard dans sa direction et je finis par lui tourner le dos, montant les escaliers avec une lenteur déboussolante. Je suis épuisé. Epuisé de cette confrontation, épuisé de me battre pour que rien ne puisse changer. Main qui caresse la rampe en bois, je m’enfonce dans le couloir et tend l’oreille, essayant de percevoir du bruit sous mes pieds. Au fond, je sais que si il s’en va, je ne pourrais rien y changer…mais quand j’entends un bruit de pas, mon cœur s’affole, rate un battement. Il est toujours là. Rentrant dans ma chambre, j’attrape des vêtements classés par couleurs que j’avais soigneusement noté sur des bouts de papiers. Je ne suis pas franchement organisé, mais pour certains habits, je prends la peine de faire un effort. Une fois les vêtements choisis, je glisse dans la salle de bain et laisse l’eau chaude envelopper ma peau, effacer les impuretés et débarrasser mes cheveux de la crasse. Mon corps se détends, ma tête cesse de rugir et je me laisse aller à cette sensation.

Je ne sais combien de temps s’écoulent, mais je dois m’arracher à l’eau chaude en me disant que le bel Adonis qui m’attends en bas patiente – ou pas -. Un nouveau raté du myocarde et finalement, je glisse hors de la douche avec plus de rapidité. Essuyant à peine mes cheveux, j’enfile un jeans délavé pourvu de deux trous aux jambes, un t-shirt noir et simple mais qui épouse parfaitement les courbes de mon corps. Rien de bien extravagant, mais assez pour laisser envisager un corps qui n’a rien de plat ou de non entraîné. Quoi que…si j’avais continué à me gaver de glace, j’aurais fini avec des boulets avant la fin du mois. Comme toujours, j’essaye de dompter mes cheveux bruns sans grand succès, ceux-ci me tirant soigneusement une langue invisible. Ils deviennent trop longs pour que j’en fasse quoi que ce soit, un tour chez le coiffeur est de rigueur. Lorsque tout semble bon, je me décide à descendre, la gorge nouée, le cœur serré. Je n’entends plus rien…pas de bruits…et quand j’atterri enfin dans le salon, c’est avec un soulagement que j’ai du mal à cacher que je le retrouve assis sur l’accoudoir du canapé. Il est là.

Par automatisme, je passe une main dans mes cheveux, ébouriffant davantage ceux-ci qui en garderont l’allure vu l’humidité qui luit sur mes mèches brunes. « Tu veux quelque chose à boire ? » Demandais-je simplement en m’arrachant à sa contemplation, me dirigeant vers la cuisine ouverte et voisine du salon. Une pièce que j’affectionne tout particulièrement pour son espace, mais également pour le visuel qu’elle m’offre sur le salon. En passage, je prends la glace fondue et la cuillère pour taper le couvert dans le lave-vaisselle et le pot dans la poubelle…Quel gâchis. « Est-ce…est-ce que tu as mangé aujourd’hui ? » Demandais-je sans même oser le regarder. Pas parce que je n’en avais pas envie. Non, que du contraire. Le désir qui gronde en moi, me murmurant de m’accrocher à ses iris, est de plus en plus oppressant. Je lutte, je le fais taire d’un battement de cils. Je ne le regarde pas justement pour cette raison…parce que camoufler mon envie de l’approcher, de frôler son visage du bout des doigts est trop perceptible. Comme quoi, les instincts les plus primaires deviennent farouches lorsque l’interdit est à quelques pas, si peux de pas. Mains sur le frigo, je fais mine de chercher quelque chose à l’intérieur.

« J’ai de la glace…mais j’ai d’autres choses aussi…enfin…en aliment…fin…Mierda ! » Grognais-je entre mes dents alors que je perds le file de mes mots, l’objectif de ceux-ci. Ma langue fourche, me trahi et je me remercie d’avoir la tête plongée dans le frigo !



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Adonis Caledonia
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toi + moi : lion sheldon. un blabla ou deux : indianred (#CD5C5C). je t'aime, un peu, bcp : (0/3). ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : doom days (avatar) diatypose, old money and guillaume apollinaire (sign). effigie : gus kenworthy. rêves accumulés : 323 chances de survie : 3449 à springwood depuis : 19/03/2020
jukebox : sugarland - papa mali, fml - k.flay. mortellement vôtre : trente-trois années qui s'arrachent sur sa peau abîmée et fatiguée par les mensonges. occupation : psychiatre et psychologue, ce sont les cordonniers les moins bien chaussés. singularités : ( ( meurtrier ) ) depuis six mois il traîne des chaines derrière lui, tueur, c'est le mot qu'il imagine écrit sur son miroir le matin quand il se réveille, ou sur le pare-brise de sa voiture quand il rentre tard du travail. //// ( ( stress post-traumatique ) ) depuis ce qu'il a fait, il reste dans un état de paranoïa constant, persuadé qu'un jour les policiers découvriront ce qu'il a fait et le pire c'est qu'il continue de travailler pour sa patronne en gardant ce lourd secret. //// ( ( coulrophobe ) ) adonis a toujours eu une peur bleue des clowns, et cela depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais su pourquoi, et même ses talents de psychologue et de psychiatre n’arrivent pas à rationaliser que cette phobie est un simple problème de son subconscient.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyJeu 26 Mar - 17:55


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Douce litanie qui résonne à ses oreilles que ces sons divins d’une eau chaude qui coule sur un corps noué par les hésitations prolongées d’une psyché qui n’arrive pas à se décider. Adonis rêve d’une douche qui pourrait délier les souffrances profondes qu’il ressent au fin fond de son être. Cette douleur l’aide à avancer, à ne pas sombrer dans une mélancolie profonde, et il ne sait pas ce qu’il adviendrait si jamais il se mettait à être de nouveau heureux après ce qu’il a fait. Les répercussions psychologiques du meurtre sont fortes, bien plus qu’il n’ose l’admettre. Il n’arrête pas de se le répéter, aucun regret, mais ce n’est pas aussi simple, et de toute manière rien ne l’est jamais avec lui, il faudrait qu’il s’y habitue un jour ou l’autre.
Alors qu’il vagabonde dans des idées toutes plus farfelues les unes que les autres, il finit par entendre des bruits de pas dans l’escalier qui indiquent que l’hispanique est entrain de descendre pour le rejoindre. Marco débarque dans la grande pièce à vivre, et cette vision de son corps fait que le texan serre les dents pour ne pas sombrer à nouveau dans des divagations peu orthodoxes.
Que lui arrive-t-il ? Ces sentiments qu’il ressent lui font peur. Ils sont comme une douce mélopée oubliée depuis fort longtemps. Une ode qu’on lui aurait chanté plusieurs années en arrière, et qu’à son tour son être voudrait ressentir de nouveau. Mais il n’en a pas la force, il ne peut pas veiller à ce que tout se déroule convenablement, pas alors que les affres psychologiques sont encore trop fraîches dans sa mémoire.
Tu veux quelque chose à boire ? demande-t-il en allant dans la cuisine tout en marchant et en ébouriffant ses cheveux encore plus qu’ils ne le sont par l’humidité.
Diantre qu’il est attirant, et que leurs corps s’appellent l’un l’autre, que leurs palpitants tentent de se synchroniser l’un à l’autre.
Une vodka si tu as, ou une bière, ça m’irait aussi.
Une trop grosse tendance à boire ces derniers. Sauf que cette fois-ci la raison est différente, il veut se donner du courage, tenter d’engourdir sa raison qui lui hurle de partir en courant. Une réaction à la peur qui est tout à fait normale il faut dire, mais qu’il ne peut pas écouter, pas encore une fois.
Le beau Marco se penche dans le frigidaire, évitant soigneusement de le regarder et cela se ressent par la façon dont il se comporte. Il faut croire que l’un comme l’autre ils n’en mènent pas large. Cette tension électrique est bien plus papables qu’ils ne veulent bien l’admettre.
Est-ce…est-ce que tu as mangé aujourd’hui ?
Oui, enfin, non. Sauf qu’il n’est pas venu ici pour torpiller son réfrigérateur. Il ne sait toujours pas pourquoi il est venu, et de toute manière il n’a pas envie de manger, son estomac est tellement crispé qu’il ne sait pas trop s’il arrivera à avaler quoi que ce soit de consistant.
J’ai de la glace…mais j’ai d’autres choses aussi…enfin…en aliment…fin…Mierda !
Adonis se met à rire en voyant l’état dans lequel l’hispanique peut se mettre, d’autant plus qu’il trouve cela tellement attirant quand il se met à jurer en espagnol, sa langue maternelle est délicieusement chantante aux oreilles. Le psychiatre se lève pour aller le rejoindre et il referme le frigidaire après avoir vérifié que Marco n’ait plus la tête à l’intérieur.
T’embête pas, j’ai pas faim, qu’il lui dit en lui souriant.
C’est la pure vérité, bien qu’il ne soit pas contre un peu d’alcool pour tenter d’anesthésier ses sens. Adonis finit par s’éloigner un peu, brisant la proximité avec Marco qui lui plaisant tant pour se rediriger vers le salon afin de s’asseoir à nouveau sur l’accoudoir du canapé afin de regarder le beau cubain s’activer. Au moins, la vue est agréable, ça il ne peut pas dire le contraire. Le psychiatre sourit en le regardant faire puis commence à penser qu’il est exactement entrain de craquer alors qu’il ne devait pas le faire, il s’était dit que c’était une très mauvaise idée.
T’aurais pas autre chose qu’un film d’horreur par contre ? J’t’avoue que je suis pas vraiment fan de ces trucs.
Ce n’est pas qu’il en a peur, mais il y a des choses qu’il préfère ne pas remuer en lui, comme le meurtre qu’il a pu commettre et qu’il souhaiterait fortement oublier. Il préfère passer pour un faible plutôt que pour un dérangé aux yeux de Marco. Il se met alors à sourire tout en le regardant et se levant à nouveau, n’arrivant pas à tenir en place.
Tu as besoin d’un coup de main pour quelque chose ?
L’altruisme par excellence. Il aime aider les autres, alors c’est tout naturellement qu’il va le voir pour tenter de donner de sa personne comme il le peut. Ce n’est pas grand-chose, mais au moins il y aura peut-être moyen de s’occuper les mains plutôt que de rester là à ne rien faire et avoir les paumes moites à cause de l’angoisse perpétuelle qui l’habite, oui, il est profondément stressé et il ne sait pas pourquoi. Enfin, si, il le sait, mais il ne serait peut-être pas mal honnête qu’il commence à s’avouer le fait que Marco puisse l’attirer bien plus qu’il n’ose l’admettre.
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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyVen 27 Mar - 15:28


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Les myocardes qui s’affolent, qui cognent. Si j’avais davantage d’ouïe, j’aurais pu croire que nos battements s’étaient harmoniser l’espace de quelques instants. Oui, une douce symphonie qui n’est pas palpable, qui n’est pas logique. J’ai fini par douter de mon propre cœur, de mes propres envies, de mes propres désirs. J’ai fini par me murmurer que je suis dans l’incapacité d’avancer, d’aimer comme il se doit. Moi, l’hispanique au regard chocolat, me surprend bien trop souvent à douter de mes atouts, de mes charmes pour autrui. Je ne me déteste pas, mais j’ai également appris à ne pas totalement m’aimer. La vie est ainsi faite, le courage est éphémère et l’audace n’existe que chez certaines personnes. Je cache mes faiblesses sous un caractère enflammé, sous des coups de chauds excessifs. Oui, je cache les brèches pour mieux dissimuler ce que le cœur explique, ce que les sentiments hurlent. Mais quand il est là, devant moi, les barrières s’effritent, me ricanes au nez avec une insolence évidente. Et je déteste ça…autant que j’aime ce qui se profile, ce qui pourrait éclore. J’aime autant que ça me fait peur…des frissons d’angoisses, des frissons de nervosités vers ce qui pourraient me blesser, me briser.

Vodka ou bière…Je ne suis pas fane d’alcool, ce n’est pas mon péché, ce n’est pas ma drogue. Drogue…l’idée me traverse encore l’esprit, caresse les remparts de mes pensées avec leurs griffes méprisables. Je me raidis instinctivement, comme pour chasser ce qui me hante. Heureusement pour Adonis, je ne bois pas énormément, mais je fais toujours en sorte d’avoir quelques bouteilles pour combler mes invités. Attrapant une bouteille d’eau pour moi, je glisse vers la droite pour prendre un verre et la bouteille de Vodka dans un mini bar renfoncé dans le mur. Une fois le verre rempli à moitié, je retourne dans le frigo, cherche de quoi m’occuper comme un adolescent en chaleur. La fraîcheur de la machine m’aide à garder la tête froide…du moins, c’est ce que j’aime penser, c’est ce dont je me persuade tout en sachant les faits mensongers. Je m’enfonce dans ma propre bêtise. Ma langue fourche, mes paroles m’échappent. Il rit..Le sang me monte aux joues et je déteste ça. J’ai toujours eu peur du regard des autres face à ma maladresse, Adonis est le spectateur de mes soucis et son rire sonne comme une alarme dans ma tête. Me reprendre avant de me ridiculiser.

Je recule en l’entendant approcher, le frigo se ferme et cette proximité…Il n’a pas faim. Je ne l’entends pas, je me contente de le regarder, de l’observer. Dévore-moi…Approche…mais il reste immobile. Mon courage m’abandonne, je fais un pas en avant et lui se détourne sans le voir. Mes forces me quittent et je dois poser ma main sur le frigo pour ne pas sombrer, pour ne pas fléchir. Avalant ma salive avec difficulté, je ne réponds pas, me détournant à mon tour devant un échec de plus. Mes doigts glissent dans mes cheveux alors que je prends ma bouteille d’eau et le verre de Vodka, en silence, je me dirige vers lui. J’évite son regard, j’évite sa proximité…elle est trop dangereuse, trop virulente et les battements frénétiques de mon organe vital en sont trop douloureux. « Oui bien sûr…tu préfères quoi ? Comédie ? Vieux films ? Thriller ou hm…un truc plus fleur bleue ? » Je me sens bête de murmurer le dernier thème, comme une supplication de ne pas m’infliger davantage de gêne. Je ne veux pas être forcé de regarder de l’amour en bouteille, alors que mon univers tout entier en manque cruellement. Déposant ce qui m’encombre, je retourne dans la cuisine.

Je ne reste pas en place, comme obligé de m’éloigner de lui, de ne pas trop m’approcher. Pourtant, quand je m’éloigne, il revient, me demandant si j’ai besoin d’aide. Non…J’ai besoin que tu te rapproches, ou que tu t’éloignes, mais ne joues pas à ça. Me dis-je pour moi-même alors que mes yeux se posent sur lui. « Je…Non, je vais juste prendre la glace…choisi un truc à la télé si tu veux. » Dis-je alors que je passe à ses côtés pour approcher du congélateur et que…mon bras frôle le sien. Frisson électrique qui s’impose à moi, qui crispe mes tripes. Je me fige…a la moitié du chemin, comme paralyser par la chaleur qui émane de lui. Mon souffle se coupe et je me fais force pour ne pas tourner la tête, foncer sur lui, couvrir mes lèvres des siennes. Oui, je me fais violence pour avancer, sans y arriver. Aide-moi.


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MessageSujet: Re: sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS)   sorry to be a fckboi. (MARCO&ADONIS) EmptyVen 27 Mar - 19:20


sorry to be a fckboi.
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Que faut-il qu’il fasse pour que cet imbroglio d’émotions se taise enfin ? Adonis sait très bien qu’il ne peut laisser libre court à tout ce qu’il ressent, ce serait signer la fin d’une vie de liberté. Au sens propre, non qu’une relation l’enferme, mais il sait très bien que personne ne pourrait vivre avec le fait d’être au courant qu’une personne est un meurtrier et se taire. D’autant plus que Marco est encore quelqu’un de fragile et qu’il ne supporterait pas de vivre avec un tel secret, et ce n’est pas méchant que de penser cela. Au contraire, c’est avoir de la pitié pour lui, ne pas lui imposer une vie qu’il ne mérite absolument pas. Le pire dans cette situation c’est de devoir fuir alors que l’on ne le désire pas. Le texan voudrait bien se laisser aller, il voudrait que cette vie ne soit pas celle qu’il a empruntée, mais il ne peut plus revenir en arrière.
Marco revient  dans le salon avec les mains pleines : de l’eau et une vodka servie en quantité plus que généreuse. Que cherche-t-il à faire ? A faire en sorte que Adonis soit complètement ivre ? Si ce n’est pas cela, il ne faut pas le tenter de la sorte. Il a une forte tendance à boire beaucoup ces derniers temps, et qui pourrait lui en vouloir alors que chaque nuit il se réveille en sursaut, ayant l’impression d’avoir du sang sur les mains et le visage.
Oui bien sûr…tu préfères quoi ? Comédie ? Vieux films ? Thriller ou hm…un truc plus fleur bleue ? propose-t-il en terminant sa phrase du bout de ses lèvres comme si proposer une comédie romantique était une mauvaise idée qui lui pesait.
Adonis n’est pas bête, il sait très bien que le cubain ressent des choses pour lui, mais il ne peut pas l’encourager dans cette voie-là en sachant qu’il le détruirait à coup sûr. Seulement, il n’est pas certain qu’il pourra taire longtemps ce feu qui le ronge petit à petit en carbonisant toutes les choses qu’il ressent au fur et à mesure. La réponse ne vient pas tout de suite puisque Marco retourne dans la cuisine, pour faire il ne sait quoi. Alors il va le voir, lui propose de l’aide, une aide innocente, ne sachant pas vraiment où se mettre.
Je… Non, je vais juste prendre la glace… choisis un truc à la télé si tu veux.
Quand Marco se retourne, leurs bras se frôlent, dangereusement, délivrant une adrénaline démontrant une nouvelle fois que quelque chose de plus fort qu’ils ne veulent l’admettre se déroule entre eux. S’il s’écoutait, Adonis aurait soulevé Marco dans ses bras pour l’asseoir sur le plan de travail et l’embrasser fougueusement, et il ne le fait pas, préférant retourner dans le salon en maudissant sa lâcheté légendaire.
Il n’est pas chez lui, il n’oserait pas fouiller dans les placards, alors il attrape la télécommande pour voir s’il a Netflix afin de chercher quelque chose à mettre. Rapidement et de façon nonchalante il appuie sur le bouton pour mettre en lecture le premier film qu’il trouve, et il se trouve que c’est un film qui parle d’une catastrophe qui s’abat sur la planète. Très bien, au moins ça ne parle ni de meurtre, ni de gens qui se font tuer par d’autres humains, pas de quoi en faire tout un plat.
Il s’installe dans le canapé, s’asseyant et prenant son verre de vodka en attendant que l’autre vienne s’asseoir à ses côtés. Instinctivement, Adonis vient se rapprocher de lui, sans forcer, tout en faisant en sorte que cela paraisse complètement désintéressé, alors que ce n’est pas le cas. Qu’attend-il pour oser enfin être plus entreprenant ?
Merci pour le verre, qu’il lui dit en lui souriant et en buvant ensuite sa première gorgée qui se trouve juste énorme.
Il soupire de soulagement en sentant l’alcool dégourdir enfin ses nerfs mis à vif. Pourtant, ce n’est probablement pas la meilleure chose à faire. Le psychiatre se retourne pour regarder Marco et se fichant totalement du film qu’il a mis à la télévision. Curieux de savoir quelque chose qui lui trotte dans la tête, il ose faire franchir une question à ses lèvres closes par une sagacité insoutenable.
Tu as dit tout à l’heure que ce verre… enfin… tu as dit que tu attendais plus que de ce verre qu’on a pris ensemble, mais tu voulais quoi exactement ?
Oui, cette question est sérieuse, et il veut entendre la vérité. Ce n’est pas une interrogation dans la vent parce qu’il doit savoir, du moins, il veut savoir les fondements de ce qu’il ressent, savoir s’il peut se donner le droit de l’embarquer dans une situation qui pourrait le dépasser. D’autant plus qu’il ne se voit pas lui mentir à longueur de journée sur les raisons de cet éloignement qu’il lui imposer.
Les vraies raisons qui m’ont poussé à ne pas revenir sont idiotes, mais j’ai pas envie de t’embarquer dans ma vie, j’ai pas peur de l’engagement, j’ai juste peur de te blesser.
Il pourrait le blesser en l’embarquant dans cette histoire de meurtre, le blesser avec les mensonges qui finiront nécessairement par arriver. Adonis n’est pas idiot, Marco ne pourra pas l’accepter en sachant qu’il a tué quelqu’un de sang froid et qu’il a dissimulé le cadavre de façon abominable ou encore fait accuser quelqu’un pour se protéger et ne pas aller en prison. Aucune personne saine ne voudrait d’une personne comme cela dans sa vie. Pourtant, il espère au plus profond qu’une voie du milieu soit possible, parce que ne pas être en compagnie du bel hispanique le rend complètement fou.
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