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 heartattack (ADDISON&LION)

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Lion Sheldon
Lion Sheldon
toi + moi : adonis caledonia. un blabla ou deux : #e73e01 (corail). je t'aime, un peu, bcp : indisponible. ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : ironshy (avatar) diatypose (signature) MISERUNT (icons profil). effigie : finn wittrock. rêves accumulés : 67 chances de survie : 3165 à springwood depuis : 18/04/2020
jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 21 Avr - 16:57


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Encore un de ces cauchemars. Encore un de ces visages fantomatiques qui le poursuivait jusqu’au bout de la ville avant de l’égorger, une fois encore. Le sang qui coulait sur ses mains qui tentaient d’épancher le flot de carmin qui dégoulinait de son larynx. A chaque fois, il se réveille en sursaut, le corps ruisselant d’une couche de sueur si épaisse qu’elle trempe les draps de son lit, à tel point qu’il est obligé de changer le linge.
Et comme à chaque fois, il n’arrive pas à se rendormir. Le sommeil le fuit, il n’arrive pas à le garder et ce n’est pas faute d’avoir essayé des traitements divers et variés, mais rien ne fonctionne. Tout ce qu’il a à faire, c’est de rester éveillé et de tomber de fatigue dès qu’il le peut. Lion est une pauvre âme en peine qui n’arrive pas à fermer l’œil alors qu’il devait être dans les bras de Morphée depuis longtemps. Son corps nu repose sur le canapé de son appartement, devant une télévision qui tourne dans le vide. Il n’est pas vraiment là, son esprit est entré dans une forme de catatonie dont il n’arrive pas à s’extirper.
C’est alors que la douche froide arrive, le tirant de sa moiteur affreuse. Il déraille et ce n’est que l’eau glacée qui parvient à libérer ses peines. Sortant alors de sa torpeur, il finit par s’habiller avec un vieux t-shirt et un short rapiécé rapidement et constatant qu’il n’est que cinq heures du matin, il décide de se rendre dans son atelier pour tenter de faire en sorte que son esprit puisse s’évader ou au moins trouver une paix légère.
Le mélange des peintures se fait rapide, mais il ne parvient pas à trouver la teinte qui lui faudrait, il tente alors autrement. Les combinaisons sont nombreuses mais toujours cette petite différence qui fait qu’il n’est pas satisfait de celles-ci. Il tente alors autrement en visant d’abord le dessin pour réfléchir autrement. Lion cherche à atteindre un gris sombre tirant sur un bleu foncé. Malheureusement, l’entreprise semble plus compliquée qu’elle en a l’air.
Il grimace avant de se passer une main sur le visage, ne se rendant pas compte par la même occasion qu’il se met de la peinture partout dessus. Il lui faut un café, alors le brun se dirige vers la cuisine, les pieds nus afin d’aller mettre la cafetière en marche. Au bout d’un moment, c’est sa tasse à la main et la cigarette au bord des lèvres qu’il observe l’esquisse de son futur tableau. Il y en a plein qui sont entassés dans un coin d’une pièce, il en a fait don d’autres à l’orphelinat où il travaille ou encore à sa famille. Certains lui disent qu’il a du talent et qu’il ferait mieux de tenter de les afficher dans une galerie d’art car les tableaux pourraient se vendre. Il n’est pas idiot, il sait très bien qu’il est loin d’être parfait dans ses créations alors il a toujours relégué cette idée au rang de fable qu’il se raconte.
Lion écrase son mégot dans le cendrier de son bureau avant d’attraper son pinceau pour débuter les courbes de couleur, tant pis pour le gris, il fera autrement. Les poils glissent sur la toile en suivant les courbes dessinées au crayon carbone. Le motif ne représentera rien pour ceux qui regardent, mais pour lui, il s’agit de sa souffrance, de son manque de sommeil, et tout cela s’exprime au travers de son art que d’autres tenteront d’analyser mais que peu n’arriveront à percer. Lion ne saurait dire exactement combien de temps il reste ainsi, à peindre et à remplir les grands espaces blancs, mais en tout cas la lumière de toutes les pièces de l’appartement se met à clignoter, annonçant qu’une personne sonne à sa porte. Il a décidé de mettre cela en place pour palier à sa surdité unilatérale, pour éviter de fatiguer l’autre oreille qui a l’air pour le moment de remplir son rôle.
Lion finit par aller ouvrir, ne faisant même pas attention à la tenue dans laquelle il se trouve, et pourtant il aurait dû. Un t-shirt sale couvert de peinture, un short troué qui laisse presque apparaître son anatomie et de la peinture partout sur les mains et le visage. Pourtant, tout ce qu’il fait, c’est sourire en voyant Addison dans l’encadrement de la porte, des viennoiseries dans les mains et toujours cet air charmant au visage. Son palpitant déraille quand il le voit, prêt à exploser tant la surprise est chaleureuse.
Addy, quel plaisir de te voir, entre.
Le brun se décale pour laisser passer le bel adonis et referme la porte d’entrée derrière lui. Les deux hommes finissent par se diriger dans la cuisine où Lion invite Addison à s’asseoir sur une des chaises entourant la table.
Que me vaut le plaisir de ta visite ? Tu veux un café ? Un thé ?
C’est maintenant qu’il se retourne pour regarder le micro-onde qu’il voit son reflet et qu’il comprend dans quelle tenue il est. Et le pire c’est qu’il sait très bien quel short il a mis maintenant, celui avec un trou au niveau de la fesse droite.
Oh quelle honte ! Je suis désolé pour la façon dont je suis habillé, qu’il lui dit en ayant les pommettes qui rougissent.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 21 Avr - 20:55


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« Ripley, tu as terminé de nettoyer l’ambulance ? De la réapprovisionner ? » Inspection du Capitaine, toujours aussi ponctuel. Il ne nous laisse jamais terminer notre service sans un tour d’horizon. On ne peut plus logique, je détesterais démarrer ma garde avec un bordel monstre et rien de fait. L’autre équipe mérite de commencer sa journée sur une note classique, sans avoir à courir partout s’il venait à y avoir un appel dès leur prise de poste. « Affirmatif, capitaine ! L’ambulance brille comme un sou neuf. » Les appels ont été anormalement peu nombreux ces dernières vingt-quatre heures, à se demander s’il s’agissait d’un calme Olympien avant une immonde tempête. « Pas le moindre feu, aucun accident… Je déteste ne pas être utile, ne rien faire. Je suis une déesse du sauvetage, merde ! » J’acquiesce non sans étouffer un rire complice. À l’extérieur de ces murs, nous n’oserions pas tenir un tel discours, se plaindre d’une absence de malheur, de danger, de tragédie… Quel regard porteraient les gens sur nous ? À la caserne, tout est différent, nous sommes toujours dans l’attente, préparés à bondir dans un véhicule pour sauver des vies et empêcher les plus grandes catastrophes de se produire. Elle a raison, Baker… Nous sommes des superhéros parfois ; mais poireauter pendant autant de temps sans véritable intervention épuise davantage psychologiquement que de combattre les flammes. Je suis fatigué, crevé de n’avoir quasiment rien fait, si ce n’est nettoyer, cuisiner et piquer du nez dans les dortoirs de la caserne. Comme si dormir était possible, t’es bien trop occupé à périr dans les flammes à chaque fois que tu fermes l’œil. L’épuisement vient peut-être de là, finalement. Mourir dans ses rêves, se débattre pour éviter qu’une situation impossible ne se produise, pour que le scénario le plus sombre ne se réalise pas… Il y a de quoi être fatigué, lorsque la réalité s’impose et soulage, pour une fois, un esprit à cran, poussé dans ses retranchements. « Les gars, un café ça vous dit, en sortant d’ici ? » Tradition à laquelle le Capitaine prend toujours part lui aussi, parce qu’il est comme n’importe lequel d’entre nous lorsqu’il quitte la caserne, parce qu’il nous considère et a gagné notre respect en agissant de la sorte. « Pas cette fois, désolé… J’ai… J’ai autre chose de prévu ! » Les sifflements, les hurlements, ils s’en donnent tous à cœur joie mais je ne lâche rien, mon seul sourire comme bouclier. Je ne suis pas réputé pour mon tableau de chasse, je ne me précipite jamais mais là… Attendez, il n’est pas question de rendez-vous galant alors pourquoi… Et pourquoi pas, mon vieux ? « Mollo sur les donuts, Baker… Je sais à quel point tu en raffole ! » J’attrape mon sac, referme mon casier et m’élance vers la sortie. Huit heures, je suis presque à l’heure… À l’heure pour quelqu’un qui ne s’attend pas à me voir débarquer de toute manière.

« Hmmm… Vous savez quoi ? Mettez-moi un petit assortiment de tout ce que vous avez de meilleur. » J’ignore ce qu’il préfère, lui qui chasse de plus en plus mes cauchemars enflammés au profit d’un autre type de braise. Je rougis à la simple évocation de ces rêves qui hantent mon esprit longtemps après le réveil au point de me faire perdre le contrôle. Au point d’offrir à mon esprit et à ma main le désir commun de laisser s’échapper quelques phéromones en un orgasme solitaire, certes, mais parfaitement exécuté. La solitude, il la gomme depuis qu’il est entré dans ma vie. Accidentellement, si je puis dire, par le plus grand des hasards. Lui et son immense sourire en coin, lui et ses magnifiques rangées de dents parfaitement blanches qui font s’étirer mes lèvres à chaque fois. Lui et ce rictus timide qui fait s’emballer mon palpitant dans ma poitrine. Lui, et ce corps auquel je songe à chaque seconde. Il est à se damner, le fantasme que tu t’es construit semble faire pâle figure face à ce qu'il est en réalité. Je pourrais l’écouter pendant des heures, boire la moindre de ses paroles lorsqu’il laisse sa passion l’emporter et prendre le dessus. Je ne comprends pas le quart des termes techniques qu’il utilise, ni même certaines de ses références artistiques mais le plaisir est là. Ripley, espèce d’imbécile, maintenant la boulangère crois que tu lui souris, à elle, avec cet air enjoué. « Merci beaucoup, gardez la monnaie. À bientôt ! » Une promesse, celle d’instaurer une nouvelle tradition.

Quel idiot, tu as oublié tes chewing-gum à la caserne. Quelle importance ? Je doute fort qu’il soit sur cette même longueur d’ondes, à anticiper, à se préparer à une potentielle folie, à un baiser qui, à coup sûr, sera nettement moins romantique que dans mon esprit bien trop fertile pour mon propre bien. Pourquoi, Ripley… Pourquoi es-tu ainsi avec lui ? Un putain de marabout, un sorcier vaudou, j’ignore ce qu’il m’a fait, comment il s’y est pris et depuis quand exactement. Ma seule certitude, c’est qu’il a réussi son coup, au point où je serais presque sur le point de reculer, prendre la fuite pour utiliser ce sac que je traine à bras le corps pour aller me rebrosser les dents une deuxième fois. Une grande inspiration et je presse le bouton. Petite sonnerie et des lumières qui, je le sais, doivent être en train de s’allumer partout dans son appartement. Est-ce parce que tu penses à lui, que tu continues d’inonder ton navigateur de recherche pour trouver les meilleures vidéos en ligne sur le langage des signes… Tu veux être prêt, au cas où. Il ouvre la porte et mon cœur explose dans ma poitrine. Un rire m’échappe, attendri, face au portrait exposé. Il ferait une œuvre d’art vraiment exceptionnelle, habillé de la sorte, avec cette peinture plein le visage. « Je n’étais pas très loin… Je viens de terminer mon service et j’me suis dit que… Que j’allais passer et t’offrir le petit-déj ! » Je tends le sachet, comme s’il s’agissait d’une sorte de trophée. « J’espère que tu as faim, j’ai été un peu… Extrême sur les quantités. J’voulais être certain d’apporter ce que tu aimes ! » Arrêt sur imagine, je me mordille nerveusement la lèvre inférieure. Ce que je déteste avoir l’air aussi… Niais ? Je lui emboite le pas, non sans offrir à mes yeux ce dont ils rêvent le plus ardemment : le dévorer du regard avec une discrétion probablement très… Modérée. « Je ne dis pas non à un café, c’est gentil ! » Il m’abandonne à cette table près de laquelle je m’installe, les yeux rivés sur lui et… Pervers, Ripley… Putain de pervers, tu t’es vu, à loucher sur ce morceau de peau que dévoile ce short troué de la sorte… Comprends-moi, on ne peut refuser un cadeau venu du ciel. Sa peau semble si douce que je pourrais la caresser pendant des heures. Nouveau rictus, tendre, lorsqu’il réalise. « Tu n’as pas à t’excuser, je débarque à l’improviste… Et puis… Tu es très beau. » Un sourire nettement plus timide. « En revanche… Laisse moi te donner un petit coup de main… » Je me redresse pour attraper quelques morceaux de sopalin que j’humidifie. « Tu t’es mis de la peinture partout ! » La simple perspective de le toucher fait s'emballer mon âme toute entière. J'en tremblerais presque. Ne le regarde pas dans les yeux, Ripley. Tes yeux sont le reflet de ton âme.        
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@Lion Sheldon





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Lion Sheldon
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMer 22 Avr - 16:50


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Ses joues lui brûlent tant il est gêné par la situation désobligeante dans laquelle il se trouve. Lion n’est pas vraiment pudique, disons que la raison pour laquelle il n’est pas confortable, c’est que Addison lui plaît vraiment beaucoup et qu’il n’a pas envie de passer pour ce qu’il n’est pas en étant offert à sa vue de la sorte. Certes, ce n’était pas prévu qu’il débarque, mais le résultat est le même, il est sale, barbouillé de la tête aux pieds – quasiment – et il a des vêtements craqués qui laissent apparaître bien trop de chair.
De plus, son excuse du je n’étais pas très loin ne tient pas la route. Lion voit très bien que tout ceci était purement intentionnel et planifié. Il n’est pas medium, mais il a vite appris à se servir d’autres sens que son ouïe, notamment la vue pour interpréter le regard et la gestuelle des personnes qui l’entourent.
Reste qu’il n’est vraiment pas présentable et que ça lui fait de la peine. Enfin après tout, il est huit heures un dimanche matin, il s’attendait à quoi ? A ce qu’il soit en costard ? Non, certainement pas.
Tu n’as pas à t’excuser, je débarque à l’improviste… Et puis… Tu es très beau.
S’il cherchait à arranger le rouge qui lui tiraille les pommettes, il a bien raté son coup, parce que c’est encore pire. Lion commence à sentir ce feu ardent qu’il ressent dès qu’il est en sa présence se faire encore brasier. Son cœur se met à battre la chamade et il n’arrive pas à contenir le torrent d’émotions qui déferle en lui. Submergé par la timidité et par l’appréhension de la situation qui n’est plus du tout sous contrôle.
En revanche… Laisse moi te donner un petit coup de main…
Non, non, il n’a pas envie de cela. Enfin, si, il aurait envie que Addison s’approche de lui, que leurs corps soient si proches l’un de l’autre, mais en même temps, il sait très bien que ce n’est pas forcément une très bonne idée. Lion le regarde attraper un morceau d’essuie-tout qu’il mouille légèrement grâce à l’évier avant de s’approcher de lui.
Tu t’es mis de la peinture partout !
En effet, mais ce n’est pas très grave, une douche et ça partira rapidement, sauf qu’il a très bien compris où veut en venir Addison, alors il ne bouge plus, de toute façon il serait bien incapable de faire le moindre mouvement, complètement hypnotisé par la main du beau blond qui s’approche dangereusement de son visage sans qu’il n’arrive à se décider à faire quoi que ce soit.
Le contact ne fut pas si rude qu’il le pensait, bien au contraire. C’est avec une infinie douceur qu’il vient passer le tissu mouillé sur les tâches de peinture qu’il a sur la peau. Il ne bouge plus, comme pétrifié, et pourtant c’est tout son organisme qui s’affole et il ne parvient pas à freiner cette chaleur qui continue son chemin en lui, le traversant de toute part.
C’est avec une volonté de fer qu’il parvient à assigner à son corps un calme olympien pour ne montrer aucun signe de vulnérabilité ou d’attirance quelconque. Il ne veut pas se trahir alors c’est en restant stoïque qu’il réussit à ne pas être à la proie de ses pulsions. Oui, milles idées lui passent par l’esprit à l’instant présent, comme celui d’attraper sa main et sa nuque pour venir l’embrasser fougueusement. Or il s’astreint à ne pas laisser rien paraître et cela fonctionne à moitié à vrai dire. Bien malgré lui, son corps se raidit à certains endroits alors il attrape la main du magnifique blond pour l’intimer à arrêter.
Tu sais, je suis pas un enfant, je sais faire tout seul, qu’il lui dit avec un petit sourire gêné en s’esquivant doucement de l’attraction de son vis-à-vis.
Il aurait bien aimé continuer, mais il n’est pas certain que ce soit une bonne chose, il a du mal à s’attacher aux gens par peur qu’on l’abandonne encore une fois, et il sait très bien que ça finit toujours par arriver, d’une manière ou d’une autre. Addison a l’air d’un gentil garçon, mais il y a beaucoup trop de choses qui pourraient mal tourner et il n’a pas envie de souffrir à nouveau. Pourtant, il déteste cette solitude, son cœur réclame une présence pour le réchauffer.
Ce paradoxe intérieur lui fait endurer douleurs extrêmes depuis maintenant neuf ans, et il n’a jamais réussi à apaiser ces tourments qui le brisent. Fort heureusement, il y a encore le reste de sa famille pour être avec lui dans les moments de troubles extrêmes.
Tu m’as demandé quoi à boire déjà ?
Oui, il ne se souvient plus de sa réponse tant son esprit était préoccupé par d’autres attentions plus physiques. Il se déteste d’être aussi distrait, et il faut dire qu’il y a de quoi l’être quand un véritable adonis se trouve à moins d’un mètre de distance. La réponse ne se fait pas prier alors il s’active avec la machine à café sans se rendre compte que son short présente un trou énorme. De toute façon, il ne pourrait pas être plus gêné que ça.
Tiens, voilà ton café, il lui tend la tasse tout en parlant et lui amenant le sucre ainsi qu’une cuillère s’il le désire.
Quant à lui, il reste debout, incapable de se mouvoir sans trahir ce qu’il ressent au plus profond de lui. Alors pour tenter de dissimuler cette gêne et cette envie qu’il a au fond de son cœur, il attrape une viennoiserie qu’il commence à grignoter, comprenant qu’il était affamé.
Merci, ça fait un bien fou.
Ce qui lui ferait un bien fou, ce serait bien autre chose, mais il ne peut décemment pas formuler ces pensées au risque de sentir son corps totalement lui échapper, alors il se retient, lui souriant tout en mâchant la bouchée de ce croissant qui lui fond sur le bout de la langue.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMer 22 Avr - 18:44


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Je ne suis pas particulièrement doué à cela, le charme, la séduction. Je me sens toujours terriblement stupide lorsque je tente de mettre en place des stratagèmes pour arriver à me faire comprendre… Je devrais soumettre ma vie en idée à des scénaristes, le point de départ d’une sitcom sur le piètre séducteur qu’est un petit blondinet dans mon genre. Je me repose surtout sur mon naturel, mon sens de l’humour et ce sourire qui, à priori, est à se damner. Le fait d’être pompier aide aussi, parfois. J’ignore pourquoi tout le monde fantasme de la sorte sur les uniformes, quoique… Je suis le premier à saliver à chaque fois que j’entre dans un hôpital avec une victime et qu’ils sont tous là, les bras gonflés par la musculation et le torse moulé juste ce qu’il faut sous leur blouse blanche. Laissez-moi donc reformuler, pourquoi personne ne fantasme sur MON uniforme. Je dois pourtant être sexy, au moins un tout petit peu, quand je surgis hors d’un immeuble cerné par les flammes. À ne rien y comprendre. Utiliser son job pour combler le trou béant qu’est sa vie amoureuse, ce n’est pas une solution à laquelle j’adhère de toute manière. Ce serait crier tout haut son désespoir. Je ne le suis pas. Non, tu n’es pas désespéré, il est là, devant tes yeux, ce bel Apollon qui fait s’emballer ton cœur et qui t’insuffle une dose d’adrénaline sur laquelle tu as un mal fou à capitaliser. Je n’ai pas l’habitude, pas lorsque des vies ne sont pas en jeu. Il n’y a qu’à travers mon métier que je ressens quelque chose d’aussi puissant et là… Il est là, lui que je n’ai pas vu arriver, lui pour lequel j’invite toutes les excuses afin de justifier ma présence « hasardeuse » alors que totalement prévue depuis le début de ma garde. Lion, une surprise, ma surprise. Je le regarde et mon sourire gagne en ampleur, mes yeux se perdent sur ses traits délicats et le monde cesse d’exister. Tu devrais te présenter en tenue de pompier, la prochaine fois… Peut-être qu’il te trouvera sexy. Rictus intérieur, je n’ai pas envie d’être sexy, je n’ai pas envie de le faire fantasmer sous prétexte que je suis pompier. Tu veux qu’il désire ce qu’il a sous les yeux, là, maintenant. Quelque part, je pense qu’il le ressent, lui aussi. Ses joues, rougies, parviennent à m’attendrir davantage encore. Je le regard, me perd dans ses yeux, armé de ce sopalin que j’applique en douceur sur son visage pour l’aider à se débarbouiller. « J’ai le droit de demander à voir ce que tu as commencé à peindre ? Tu n’as peut-être pas envie de partager ton œuvre tant qu’elle n’est pas terminée ? » Un pas après l’autre, à tâtons. J’ai toujours peur de le brusquer, d’envahir son espace vital, son petit jardin secret. Nos yeux ne cessent de se croiser, de s’affronter et j’ai tout le mal du monde à contenir cette fougue qui me serre la gorge. T’attends quoi… Tu es affamé, mais pas de croissants. Tu étouffes, mais l’oxygène n’est pas ce qui te sauvera la mise… Ce sont ses lèvres, là… Qu’attends-tu, elles ont l’air si délicieuses ! Je frissonne, à l’étroit sous ce foutu pantalon, victime d’émotions que je me refuse à exprimer par faiblesse. Par désir. Tout le monde a compris que tu n’étais pas du genre à baiser à tout va, on a compris… Mais lui… Lui, il est différent, point final.

Sourire gêné, distance déplaisante. J’aimerais pouvoir l’attraper par la taille et lui imposer de rester. Son souffle, humide, me manque déjà. « Excuse-moi… Je ne voulais pas… Je dépasse parfois les bornes. » Feuilles de papier inhibées de peinture et d’eau envoyées à la poubelle. Je recule pour me nettoyer les mains, déformation professionnelle du pompier qui se désinfecte les mains après chaque intervention ou chaque patient s’il n’a pas de gants à disposition, et profite de cette eau glacée pour me rafraichir les idées. Tu dois respirer, mon vieux ! Comme s’il était facile de reprendre son souffle alors qu’il est là, si proche. « Un café, s’il te plait ! » Sourire tendre et regard à la recherche de ce bellâtre. Ta Septième Merveille, tu pourrais te mettre à dessiner, à peindre pour lui… Le résultat serait catastrophique, bien entendu, mais tu le ferais sans broncher, parce qu’il fait naitre en toi une inspiration qui ne demande qu’à être exploitée. Je m’éloigne un peu plus encore pour retrouver cette chaise, cette table sur laquelle il dépose ma tasse. « Je ne sucre pas, mais merci ! » Arrêt sur image, il reste debout, immobile, et j’ignore pourquoi. Il attrape une viennoiserie, en plein dans le mille. Souviens-toi de ce qu’il mange, pour la prochaine fois. « Je ne fais que mon travail. Présent pour vous servir, monsieur ! » Je bombe le torse, fièrement, non sans un petit rire moqueur. L’auto-dérision, rien de plus essentiel dans la vie. Un rire qui me permet de gagner du temps, de ne pas affronter du regard ce short, ce trou, cette invitation à l’indécence qui me donne le souffle court. « Tu as… Un… Ton… J’crois que tu as un trou dans ton short. » Je me mordille la lèvre, l’œil mutin… « Et pas de sous-vêtements, à priori. » MAIS TAIS-TOI, T’ES SÉRIEUX ? Viens-tu vraiment de lui dire cela ? « Enfin j’veux dire… Je n’ai pas regardé non plus dans le détail hein… Mais j’crois que… Enfin… » Panique à bord, je ne sais plus quoi dire, que faire, où regarder… Tout s’accélère en moi. « Hmmmmm… Un délicieux café ! » Brûlant, lui aussi. « AAH, CAFÉ CHAUD, TRÈS CHAUD ! » Je couaille, surpris, en un geste de recul qui m’en renverse une partie sur le t-shirt. Regardez-vous tous les deux, une belle équipe de vainqueurs, tiens !
     
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMer 22 Avr - 20:40


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Si Lion a déjà montré certaines de ses créations à Addison, il n’est pas prêt à lui montrer celle d’aujourd’hui. Pour deux raisons à vrai dire. Une qui est évidente : le tableau n’est pas terminé. La seconde qui lui est totalement propre : il représente une de ses angoisses et il n’a pas envie de la partager avec qui que ce soit parce qu’il faudrait en parler, et ce n’est pas ce qu’il souhaite. C’est pour cela qu’il lui a dit que non, parce qu’il n’est pas terminé et que c’est un projet personnel, il aurait pu ajouter qu’il finirait à la poubelle, ce qui est sûrement ce qui arrivera, mais il ne l’a pas fait.
Le brun n’est pas certain de la marche à suivre, à vrai dire le pompier lui plaît énormément, mais il y a cette distance qu’il impose, plus par peur de l’abandon qui découlera de l’engagement que de l’engagement lui-même. C’est une façon de vivre qui ne lui convient pas, mais il ne sait pas comment extérioriser autrement cette appréhension qu’il ressent au quotidien quand il rencontre de nouvelles personnes. Pourtant, Addison n’a pas l’air comme ça, du genre à aguicher pour ensuite jeter une fois que la passion a été consommée. Sauf que Lion, lui, n’arrive pas à penser autrement ; au fait qu’il finira déçu quoi qu’il se passera.
Une fois le café servit, la pression diminue légèrement, le contact est brisé, et c’est mieux comme cela, il n’est pas certain qu’il aurait pu y résister plus longtemps. Il a beau avoir peur de se faire avoir, il reste un être humain avec des désirs et des pulsions qu’il ne contrôle pas forcément tout le temps.
Je ne fais que mon travail. Présent pour vous servir, monsieur !
Il fait le pitre, comme souvent. Jamais il n’a vu Addison ne pas faire de l’humour, même s’ils se sont vus peu de fois pour le moment, il y a toujours les petites boutades qui viennent, l’autodérision qui permet de relâcher la pression. Lion se met à sourire et à rire silencieusement en le voyant se raidir sur sa chaise comme s’il se mettait au garde à vous.
En parlant de cela, l’éducateur se retourne pour se faire chauffer de l’eau pour son thé, il attrape sa boule à infusion pour y mettre de son thé qu’il a acheté en vrac dans une boutique de la ville ; plongée dans l’eau bouillante, il y ajoute deux morceaux de sucre.
Tu as… Un… Ton… J’crois que tu as un trou dans ton short. Et pas de sous-vêtements, à priori.
Lion sursaute en entendant dire cela, pose une main sur son short à l’arrière et remarque en effet qu’il y a un trou et que son postérieur était à la vue du beau blond. Ses joues ne sont plus rouges, elles sont carrément écarlates et il reste muet, ne sachant que dire sans passer pour un imbécile.
Enfin j’veux dire… Je n’ai pas regardé non plus dans le détail hein… Mais j’crois que… Enfin…
Totalement gêné, le brun n’ose pas se retourner dos à Addison, voulant préserver quand même le peu de dignité qu’il lui reste, le mutisme ne le quitte pas, et il reste là, comme un idiot ne pouvant plus bouger.
Hmmmmm… Un délicieux café ! dit-il en buvant rapidement une gorgée avant de piailler. AAH, CAFÉ CHAUD, TRÈS CHAUD !
Dans son geste de recul, il en renverse une partie sur lui, ce qui doit en plus de lui brûler la langue, le palais et la gorge, lui brûle très certainement le torse. Et fortement heureusement qu’il y a cet incident, sinon il n’aurait jamais bougé, il attrape rapidement le torchon qui traîne pour venir éponger au maximum le haut d’Addison. Sauf qu’en réalité ce n’est que de la poudre aux yeux, ça ne sert absolument à rien.
Tu vas bien ?
Question complètement idiote. Non, ça ne va pas. Il vient de s’ébouillanter, et toi tout ce que tu trouves à demander, c’est une question aussi bête ? Quel stupide tu peux être parfois. C’est pour cela qu’il n’y a qu’une seule chose à faire en fait.
Retire ton t-shirt, je vais aller en chercher un des miens, qu’il lui dit en s’éclipsant rapidement de la cuisine.
Se dirigeant vers sa chambre, il va également en profiter pour mettre un bas de jogging afin de ne pas avoir l’air d’être à la vue des yeux de l’autre. Une fois fait, il tente de trouver le t-shirt le plus présentable qu’il pourrait lui prêter vu l’état dans lequel l’autre peut être.
Le soucis, c’est qu’il n’a pas fait attention à l’heure, il doit prendre son traitement, alors il se dirige vers sa table de nuit pour attraper sa boite de comprimés pour en prendre deux et les avaler avec une gorgée de la bouteille d’eau. Au moins, les vertiges, s’ils surviennent, ne seront pas harassants. Il s’assied alors sur son lit, tentant de reprendre un minimum ses esprits pour ne plus être en proie à la honte qu’il a pu ressentir quand il avait ce vieux short troué qui montrait une partie de ses fesses.
Quel crétin je peux être, murmure-t-il entre ses dents.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMer 22 Avr - 22:44


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Il est timide, Lion. Pas de celle qui handicape et restreint socialement. Non, plutôt de cette réserve qui touche en plein cœur, synonyme d’une crainte que nous ressentons tous à un moment ou un autre : celle du rejet, celle de la perte, de l’abandon. Il n’est pas un garçon avec lequel on a du mal à se lier, sa tendresse contribue à le rendre extrêmement attachant. Il est cultivé, pourvu d’une profondeur qui ne laisse pas indifférent, la preuve… Je suis là aujourd’hui, chaque jour un peu plus conscient du fait qu’il est loin de me laisser insensible. Le problème n’est pas là, le blocage est plus complexe et subtil que cela. Je le perçois parfois dans son regard lorsqu’il décide d’effectuer un pas en arrière. Lorsque la fièvre menace de se répandre, lorsque lui aussi, il ressent cette attraction qui me laisse de moins en moins insensible. Il n’a besoin d’aucun artifice, ni même d’une attitude pour parvenir à te faire chavirer. Il a juste besoin d’être présent, d’occuper un espace qu’il conserve des heures et des heures après ton départ. Parce qu’il est comme ça, Lion, il marque les esprits. Ce garçon est incroyable, parfois extrêmement maladroit mais j’adore cela chez lui. Rares sont les choses que tu détestes, à ce jour, tu n’as rien trouvé pour étayer une telle réflexion. Chaque petit défaut semble le rendre un peu plus parfait à tes yeux. Tu fonctionnes comme ça, toi… Tu te passionne pour les défauts plutôt que pour les qualités, c’est ce qui fait l’identité propre d’une personne à tes yeux et Lion… Lion est le parfait mélange de tout ce que tu aimes, un équilibre précaire et pourtant tellement addictif. Mes yeux se perdent sur lui, sur ce short qui le met parfaitement en valeur et laisse une place immense à mon imagination. Si tu t’écoutais, il n’aurait déjà plus rien sur le dos. Tu profiterais d’un tel moment d’inattention pour te glisser contre lui, pour laisser à ton souffle, court, le loisir de l’aguicher, là, contre sa nuque. Tu jouerais avec la moindre de ses sensations, lentement, pour qu’il ne cesse de se languir, encore et encore jusqu’à ce que le point de non-retour soit atteint, jusqu’au geste de trop, signe d’une explosion digne de ce nom… Mais tu restes immobile, tu te mords la lèvre nerveusement et observe ce trou dans son short sur lequel tu places tes mots… Il doit savoir, ce serait abuser de sa naïveté, ce serait faire les choses n’importe comment, ce serait pervers… Rien de tout ceci ne me correspond. Boite de Pandore ouverte, nervosité, café brûlant et la situation s’emballe. Je suis plus témoin qu’acteur, bien trop occupé à tenter de déceler la brûlure la plus désagréable. Lèvre inférieure, doigts, torse… Tu as l’embarras du choix, les sensations s’entrechoquent et s’annulent mutuellement. Ce n’est pas plus mal, tu peux te concentrer sur autre chose, ta honte, par exemple ?

Pas le temps de réaliser que les mains de mon camarade s’aventurent sur la scène du crime pour tenter d’éponger le liquide. Réflexe, automatisme, j’ignore de quoi il s’agit mais je lui attrape la main. « Tout va bien, ma stupidité continue de faire des siennes. Plus de peur que de mal. » Il en faut plus pour faire reculer un pompier, n’est-ce pas ? J’ai l’habitude des flammes qui brûlent, le café à côté n’est… Non, tout bien reconsidéré, le café brûle aussi pas mal, en atteste ma babine échaudée. « Merci. » Je relève la tête pour le regarder. Il est beau, Lion. Ne parlons même pas de la couleur de ses yeux, je pourrais les décrire d’un milliard de manières différentes. Il s’éloigne, encore, à mon grand désarroi et me demande de retirer mon t-shirt pour le remplacer. « Attends, j’ai mon sac avec mes aff… » Pourquoi parler alors qu’il est déjà loin devant. J’ai mon t-shirt d’uniforme, avec le logo de la station qui pourrait faire l’affaire… Tu comptes vraiment enfiler le t-shirt que tu as porté pendant vingt-quatre heures, dans lequel tu as transpiré malgré l’absence de grosses interventions ? Vas-y, rien de tel pour une friendzone parfaitement exécutée. Okay, fausse bonne idée. Je me relève, retire ce t-shirt plein de café que j’abandonne sur le plan de travail de sa cuisine pour pouvoir m’élancer à sa poursuite, torse nu.

« Tu n’es pas un crétin, pourquoi le serais-tu ? » Je le questionne, mi-sérieux et mi-amusé. Je reste là, immobile, appuyé contre l’encadrement de sa porte, à analyser sa chambre, ce jogging qui recouvre un peu trop sa peau à mon goût. De ta faute mon gars, si tu t’étais retenu de parler, tu pourrais encore le dévorer des yeux. Pas besoin de nudité non consentie pour cela, je l’admire, je continuerais à le faire même s’il portait une combinaison de ski. Une gouttelette du café renversé perle le long de mes abdos et je la chasse d’un geste de la main au moment où elle s’apprête à entrer au contact avec la ceinture de mon boxer. « Ne te prends pas là tête, j’ai un t-shirt dans mon sac. Usagé, mais il fera amplement l’affaire ! » Je reste là, immobile, à le regarder. Il prend ses médicaments, ceux qui l’aident à tenir le coup, à ne pas être victime de sa maladie. « Tu devrais peut-être en profiter pour te changer toi aussi… Ton t-shirt est plein de peinture ! » Rictus attendri alors que ses yeux vont très logiquement se porter sur ce morceau de tissu que je mentionne.
     
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jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyJeu 23 Avr - 12:26


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Lion aurait aimé se rendre compte de sa tenue vestimentaire avant que Addison ne lui dise qu’il avait un trou dans son short, laissant apparaître une partie de sa chair qu’il aurait préféré cacher. Se livrer à la vision de celui que son cœur réclame n’était pas une bonne chose, il aurait aimé garder une part de mystère plus longtemps. Le pire c’est qu’il ne s’en est pas rendu compte au premier abord ; ce qui aurait pu lui éviter une humiliation cuisante.
Et étant donné l’heure qu’il est, il était évident qu’il avait besoin de prendre ses cachets, car ajouter la honte aux vertiges, ce n’était pas une très bonne idée, loin de là. C’était donc le moment idéal pour s’échapper afin de se changer et d’avaler son traitement.
C’est probablement pour cela qu’il prend beaucoup de temps, à rester dans sa chambre, au moins, il prend le temps de revenir sur ce qui a pu se passer. Le visage dans les mains, il tente de reprendre ses esprits pour ne pas être en proie à ses démons. Plus les secondes vont passer, moins il aura de soucis à cause de sa maladie. Soupirant longuement, il commence à se demander ce qu’il va devoir faire maintenant, parce qu’au fond de lui, il y a cette voix idiote qui lui dicte de faire enfin des aveux quant à ce qu’il ressent au fond de lui.
Tu n’es pas un crétin, pourquoi le serais-tu ?
Pourquoi ? Parce qu’au fond de lui, il est incapable de ressentir autre chose que cette honte qui lui dévore les entrailles et que ces émotions qu’il y a dans son cœur et qui le font battre trop vite et trop fort, lui donnant des vertiges qui ne sont pas causés par sa foutue affection incurable. C’est pour cela qu’il ne répondra pas à cette question.
Cependant, il ne s’attendait pas à ce que Addison le rejoigne dan sa propre chambre, qui n’est pas forcément très bien rangée à vrai dire, et là, c’est à nouveau la honte qu’il ressent. Il soupire doucement et de façon presque inaudible avant de se redresser en restant assis pour le regarder.
Ne te prends pas là tête, j’ai un t-shirt dans mon sac. Usagé, mais il fera amplement l’affaire !
Ah non, hors de question, s’il compte mettre un t-shirt qu’il a déjà porté toute la nuit ou toute la journée d’hier, ce n’est même pas envisageable. Ce serait même carrément dégoûtant.
Tu devrais peut-être en profiter pour te changer toi aussi… Ton t-shirt est plein de peinture !
Oh, ce n’est pas nouveau, il est souvent plein de peinture, du moins, quand il est chez lui, quand il va au travail, c’est toujours différent, parce qu’il y a toujours ce respect à avoir. Et que serait un éducateur pour jeunes s’il n’avait pas au moins une tenue vestimentaire parfaite. Personne ne le respecterait.
Ce n’est que là qu’il remarque que le pompier est totalement torse nu. C’est une révélation lorsqu’il détaille avec délices le torse délicieusement dessiné du blond, ses pectoraux galbés avec deux magnifiques tétons qui en sont le sommet. Il détourne vite le regard, rougissant et ne voulant donner l’impression de le dévorer du regard.
Non, hors de question que tu remettes des vêtements sales.
Lion se lève de son lit pour aller dans son armoire et en sortir deux hauts propres. Il en lance un à Addison et change le sien rapidement pour ne pas dévoiler plus de son anatomie ou son corps. Alors qu’il a terminé, il remarque quelque chose dans le dos de son adonis. Une grande cicatrice dans le dos, effrayé, il se demande bien ce qui aurait pu lui arriver pour avoir cette marque indélébile. S’approchant doucement, il pose sa main sur son épaule avant de murmurer quelques mots délicatement.
Que t’est-il arrivé ? Je ne suis pas le seul à avoir des cicatrices on dirait…
Lion se place maintenant face à Addison, ne voulant pas être voyeuriste à observer sa cicatrice plus longtemps au risque de le mettre mal à l’aise. Certaines choses ne doivent pas être fixées ou racontées trop de fois. Il ne parle jamais de la mort de son frère qui a laissé des traces trop profondes en lui et qui ne s’en iront jamais.
Il sourit timidement avant de se reculer d’un pas, ne voulant pas de cette promiscuité avec lui, parce qu’elle est trop dangereuse, lui donnant des idées qu’il ne voudrait pas craquer en se laissant aller à ces idées tentatrices qui cherchent à prendre le contrôle de son corps. Le brun commence à se sentir à l’étroit, en ayant toujours en tête les visions de ces abdominaux sculptés, de ce bassin aux courbes parfaites, à ces clavicules dans lesquelles milles idées s’abandonnent. Or, il ne voudrait pas faire mauvaise impression, alors il inspire pour tenter de laisser fuir toutes ces idées hors de son esprit.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyVen 24 Avr - 0:58


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Je n’aurais peut-être pas dû lui emboiter le pas de la sorte. La patience ne figure pas spécialement parmi mes qualités mais je sais généralement faire preuve de retenue. J’ignore pourquoi je me redresse, abandonne ma tasse de café – bien trop chaude pour être consommée dans l’immédiat – et me dirige jusque devant la porte de sa chambre. Quelques secondes s’écoulent, temps que j’utilise à bon escient, pour l’observer, admirer ce parfait Apollon alors qu’il prend ses médicaments. Il n’a pas été gâté par la vie, Lion. Sa maladie et, pour couronner le tout, la perte de son frère quelques années en arrière, victime d’une série de meurtres d’une violence rarement égalée. Nous n’en parlons jamais, je respecte son silence à ce sujet, mon imagination est suffisamment fertile pour me permettre d’imaginer la douleur que son évocation doit lui inspirer. Nous ne nous connaissons pas depuis des années non plus, peut-être qu’il s’ouvrira davantage lorsqu’un cap aura été dépassé. Tu ne trompes personne avec tes grandes paroles, Addison. Quand décideras-tu de prendre ton courage à deux mains pour faire ce dont tu rêves ardemment ? Jamais ? Tu es incapable de le faire, pétrifié à l’idée de le brusquer, d’aller trop vite. Je ne veux surtout pas lui donner matière à s’éloigner de moi, je me demande parfois pourquoi… Pourquoi sa présence me semble si essentielle alors que quelques mois en arrière je ne le connaissais pas, pourquoi visualiser son sourire dans mon esprit me rend heureux, pourquoi je pense à lui lorsque j’entre dans un bâtiment en flammes… Il occupe un peu trop mes songes et je déteste autant cela que je me surprends à adorer… À en savourer les saveurs exquises et inédites. Tu ignores ou tout cela vous conduit, tu ignores même s’il la ressent lui aussi, cette électricité qui vous enveloppe lorsque vous êtes dans la même pièce toi et lui. Et s’il n’était pas du tout intéressé par toi ? L’amitié, douce et amère… Pourrais-tu la supporter ? Bien-sûr que je le peux, je suis un pompier, un superhéros au quotidien ! Tu crèverais de devoir refouler tout ce que tu ressens présentement, ce cœur qui bat à la chamade et tes yeux qui, timidement, parviennent de plus en plus à se poser sur lui sans que tu te sentes faible, sur le point de tomber à la renverse. Il n’a pourtant pas perdu en charme, loin de là. Il semble un peu plus parfait chaque jour qui passe, sa beauté est un peu moins classique à chaque instant et lorgne vers une forme de splendeur, de singularité qui rend accro. Tu fantasmes, tu as honte de penser à lui… De l’espérer présent avec toi, lorsque tu rêves sa main et ses doigts, habiles, autour de ton être… Lorsque tu t’abandonnes en une douce série de sursauts délicieux en susurrant son prénom. J’en frissonne encore, et j’encaisse le coup. Pourquoi ne pas utiliser ta poker face, celle que tu aimes décrire comme légendaire alors qu’elle est ridicule. Tout le monde peut lire en toi comme un livre ouvert, ç’en est presque indécent !

Je les remarque, ses prunelles, suffisamment occupées à loucher sur mon torse pour le mettre à découvert. Je le regarde, le sourire en passe d’atteindre mes oreilles. Mes joues se réchauffent, je jurerais avoir rougi pendant un moment. Et puis il détourne le visage, se concentre sur autre chose et déjà, mon corps le supplie de reprendre là où il vient de s’arrêter. Il se redresse, net, et nous trouve de quoi mettre fin à cette semi-nudité qui, pourtant, me mène au bord d’un gouffre dans lequel j’ai très envie de tomber. J’attrape le t-shirt au vol et me retourne, comme pour lui offrir l’intimité nécessaire pour se changer. T’es à cheval sur les principes, un grand Prince, à ne pas vouloir lui donner l’impression d’être assoiffé de son corps alors qu’en réalité tu ne demandes qu’à te retourner, à approcher et à caresser sa peau du bout des doigts, pour ne pas lui faire mal. Pour que le passage de tes doigts semble anecdotique, un vague souvenir auquel il apporterait lui-même une intensité grandissante avec le temps. L’idée a de quoi me faire sourire mais tout ceci laisse bientôt place à une déflagration. Il effleure ma peau. Tu ne peux plus reprendre ton souffle, ton corps tout entier implose, les signaux s’entrechoquent et tu ne sais même pas comment réagir. À fleur de peau, une inspiration longue est nécessaire pour me donner la force de lui faire face. Je reste torse nu. Tu aimerais qu’il continue de caresser ta peau, c’était agréable, inhabituel… Tu manques terriblement de tendresse. « Un cancer… J’étais adolescent à l’époque, quelques mois de chimiothérapie et une ablation chirurgicale… Quelques mois de rééducation… Rémission totale depuis ! » Je lève la main droite pour croiser les doigts. T’aimes jouer le mec dur, sûr de soi, que rien n’atteint et pourtant… Pourtant à chaque fois que tes résultats te parviennent, tu reviens à ce moment où tu as appris, ou la sentence est tombée. Tu trembles à nouveau, les larmes te montent et tu paniques. « Je reviens de loin, mais je suis là… » J’attrape sa main, la guide jusque sur mon torse, là, juste en dessous de ma clavicule. C’est ici que, quelques années tout juste en arrière, se trouvait encore le cathéter à chambre implantable que les médecins m’avaient placé pour ne pas endommager les veines de mon bras. Ils ne l’ont retiré que deux ans après ma rémission, par sécurité. « Mon rêve de devenir pompier a été compromis pendant un moment… Mais j’ai réussi à passer tous les tests et j’ai retrouvé des performances classiques… Comme si rien ne s’était jamais produit ! » Tout est bien qui finit bien. « Si tu as besoin d’un modèle pour illustrer la maladie… Je serais heureux de prendre la pose pour toi ! » Je termine, l’air mutin. Tu aimerais trouver un autre motif pour qu’il caresse ta peau, mais tu n’as rien… Aucune autre balafre suffisamment importante en dehors de ton dos à exhiber pour qu’il puisse trouver de l’intérêt à ton corps, à ton être. Je me décide finalement à enfiler ce t-shirt. « Tu viens ? »
 
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyVen 24 Avr - 12:07


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Contrairement à Addison, les cicatrices de Lion sont invisibles, indétectables, elles sont plus de l’ordre psychologique que physique. Il a énormément souffert de la mort de son petit frère, mais il souffre également au quotidien de sa maladie qui lui empoisonne l’existence à longueur de journées. Ses vertiges sont un calvaire qu’il ne souhaite à personne, et le fait de vivre avec une audition en sursis n’aide pas vraiment. Les médecins lui ont expliqué qu’un jour ou l’autre, il pourrait finir complètement sourd, et qu’il ne comprenne toujours pas pourquoi il possède encore une oreille valide. Mots ô combien rassurants pour un garçon qui possède plein de failles émotionnelles.
Et il voudrait en savoir plus sur le beau blond, connaître tout de sa vie, de son existence, de ses épreuves et de ses faiblesses pour pouvoir au mieux l’épauler quand le besoin se fera ressentir. Il n’arrive pas à se défaire de cette impression et de ce besoin pressant d’être toujours à ses côtés pour se sentir enfin entier. Cela lui rappelle étrangement la vieille légende des âmes sœurs selon la mythologie gréco-romaine. Pourtant, qu’est-ce qu’il en sait lui ? Ça se tombe, l’autre ne ressent pas vraiment la même chose, alors au lieu de s’extasier, il ferait mieux de se concentrer sur ce dont il est persuadé.
Dans tous les cas, il fait preuve d’une curiosité presque intrusive, et il s’en excuserait bien, seulement, ce n’est pas ce qu’il souhaite, il veut connaître Addison sous les moindres coutures, parce que cela lui permettrait de se sentir beaucoup plus proche de lui, de ne pas être un étranger aux yeux de cet adonis qui l’attire tant.
Un cancer… J’étais adolescent à l’époque, quelques mois de chimiothérapie et une ablation chirurgicale… Quelques mois de rééducation… Rémission totale depuis !
Comme quoi, il n’y a pas que lui qui a une histoire compliquée avec la maladie. Addison est un rescapé, et pour avoir une aussi grande cicatrice, son cancer devait être étendu. Lion a toujours su que la vie était une sale pute, et qu’elle s’amusait au dépend des gens qui la vivent. Sauf qu’il se rend compte qu’il a toujours eu raison en pensant cela. Et lui qui prend cela à rigolade en faisant des symboles censé porter chance, mais la chance n’a rien à voir avec cela, c’est une foutue roulette russe la vie, parfois tu tires mais rien ne vient et parfois tu tombes sur cette balle qui te handicape pour le restant de tes jours.
Je reviens de loin, mais je suis là… dit-il en attrapant la main du brun pour la déposer sur son torse, juste sous sa clavicule.
C’est là que Lion devine qu’était planté les aiguilles servant à lui insuffler la chimiothérapie pour le soigner et le détruire en même temps. Son doigt caresse sa peau, légèrement pour tenter de gommer les traces de cette souffrance qui pourrait encore résider en Addison avant de se raviser et de retirer sa main.
Mon rêve de devenir pompier a été compromis pendant un moment… Mais j’ai réussi à passer tous les tests et j’ai retrouvé des performances classiques… Comme si rien ne s’était jamais produit !
Oui, ce n’est pas étonnant, quand on a la volonté de s’en sortir, de faire ce que l’on désire, la plupart du temps, la maladie ne peut rien faire contre. Et le blond en a de la volonté, la preuve, il a réussi à devenir pompier malgré toutes les épreuves qu’il a pu traverser.
Si tu as besoin d’un modèle pour illustrer la maladie… Je serais heureux de prendre la pose pour toi !
Un modèle pour de la peinture abstraite ? Original, et pourtant Lion sait que c’est de l’humour puisqu’Addison a déjà pu voir les œuvres que fait le Sheldon dans son atelier. Il n’a jamais réalisé de portrait réaliste, et ça ne l’intéresse pas, ce qu’il aime, lui, c’est dessiner des formes qui rappellent ce qu’il ressent au plus profond de son être, comme une thérapie pour ne pas laisser les ombres gagner sur sa volonté.
Je suis désolé pour toi Addison, je sais ce que c’est la maladie...
Ouais, il doit être l’un des rares à comprendre réellement ce que ça fait d’être malade et d’avoir à souffrir de cela. Et encore, le bel apollon a la chance d’avoir pu en guérir, Lion devra vivre avec la maladie de Ménière jusqu’à la fin de ses jours vu que c’est une affection incurable.
Tu viens ? demande-t-il en enfilant enfin le t-shirt, soustrayant à la vue de Lion ce corps parfait.
Lion lui emboîte le pas, et ils retournent dans la cuisine pour aller terminer ce petit déjeuner qui a été interrompu par la maladresse du pompier. Une fois revenus, ils s’assoient tous les deux autours de la table et commence à boire leurs boissons qui ont eu le temps de refroidir. L’éducateur attrape la fin de son croissant qu’il n’a pas pu terminer et le savoure longuement, la pâte feuilletée fondant sur sa langue.
Sinon, ta nuit s’est passée comment ? Pas trop d’appels ?
Ouais, autant tenter de faire la conversation, d’autant plus que ça lui évitera de revenir sur des sujets pénibles, comme la maladie ou encore les cauchemars qui l’habitent depuis trop longtemps maintenant. Lion n’a pas vraiment envie de discuter de ce qu’il voit en rêve, parce que c’est encore trop frais dans sa tête, même si cela fait neuf ans, il a l’impression que c’était hier et il est probable qu’il ne s’en remette jamais.
Alors qu’il croise ses jambes sous la table, son pied nu finit par caresser la jambe d’Addison et il ne juge pas bon de la retirer. Il aimerait en avoir le cœur net, savoir si oui ou non, il peut continuer à se faire des idées et des films quant à ce qu’il ressent pour lui. Il boit une gorgée de son thé tout en cherchant d’autres sujets de conversation, non pas que ça lui manque, mais il a l’impression que rien ne sera… disons… adéquat à ce qu’il cherche réellement à savoir.
Je t’avouerais que personnellement ce week-end a été particulièrement à chier. Je suis resté en vieux pyjama, j’ai regardé la télé comme un vieux garçon dans mon canapé et j’ai peint un peu ce matin. Parfois j’me dis que j’suis déjà un vieux mec.
Il se met à rire pour tenter de détendre un peu l’atmosphère alors qu’en réalité c’est exactement ce qu’il pense. Son quotidien est à mourir d’ennui. Sauf que de toute manière, il préfère cela à une vie très trépidante, avec ses vertiges fréquents, il n’est pas certain qu’il arriverait à suivre le rythme.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyVen 24 Avr - 19:26


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Ma peau, elle en a vu de toutes les couleurs. La chair est fragile, il parait tellement aisé de l’endommager. Je suis habitué à me faire mal, les égratignures sont légions dans mon métier. Quand tu entres avec tes gros sabots dans une baraque étouffée par les flammes tu dois être prêt à mouiller le maillot dans tous les sens du terme. La visibilité est souvent mauvaise, tu es obligé de te guider en utilisant ton corps, en apprenant à te mouvoir suffisamment rapidement sans pour autant prendre le risque de te blesser trop lourdement en cas d’impact. Certaines situations pourraient prêter à se moquer, gentiment, c’est ce que l’on fait systématiquement après coup, mais dans le feu de l’action – sans mauvais jeux de mots – personne ne pense à rire, la tension est toujours palpable et le temps cruellement compté. Le cancer a marqué ma peau, il a laissé des traces qui me rappellent quotidiennement que je suis là, bel et bien vivant et que j’ai gagné. Tu sais aussi que la victoire contre une telle saloperie n’est jamais définitive, tôt ou tard, au moindre chamboulement, ce monstre peut ressurgir. Il est là, il plane sur toi comme une épée de Damoclès et te parait tellement plus menaçant que tout ce qui hante tes cauchemars ces derniers temps. Je n’ai pas peur d’admettre être effrayé à l’idée de rechuter, je connais la douleur, les bonnes surprises et les claques, les réussites et les échecs. Je suis bien trop familier au goût que laisse la chimiothérapie, à son odeur qui jamais ne semble se défaire de ta peau, même après des heures. Je ne veux plus jamais me sentir aussi diminué, aussi faible, à découvert. J’ai affronté cela à ma manière, je me suis renfermé sur moi-même pour réussir à rassembler le courage nécessaire pour accomplir ce qui paraissait impossible. Tu as rejeté tout le monde, tes amis, ta famille, tu t’es imposé une solitude sans laquelle tu ne serais pas là aujourd’hui. Tu n’avais pas le temps de t’inquiéter de les voir en faire autant pour toi… Tu n’avais pas une seule minute à perdre pour les rassurer alors que toi-même tu ne te croyais pas capable d’y arriver. La chirurgie a été compliquée à appréhender, le suivi post-opératoire éreintant, sans aucune garantie. Des semaines à se déplacer en fauteuil roulant, le double jonché sur des béquilles sans lesquelles rien n’était possible… Et puis la liberté, progressive, la libération, l’épanouissement. Un pas après l’autre, tu as réussi, tu t’es surpris à être aussi fort, à trouver l’énergie au plus profond de ton être. L’instinct de survie a probablement contribué à tout cela, tu n’as jamais baissé les bras, pas même lorsque l’avenir semblait radicalement s’assombrir. « Je vais peut-être te choquer mais… Je ne regrette rien… Je ne me sens pas malchanceux, je n’ai pas accueilli le cancer comme une punition. » C’est à ce moment-là que les gens commencent généralement à me regarder avec de gros yeux. Ils ne comprennent pas, comment pourraient-ils comprendre sans l’avoir vécu. « Je me suis découvert une force inestimable, un courage que je ne me connaissais pas. Je me suis débrouillé avec mes propres moyens, je ne me suis jamais laissé abattre et j’ai vaincu… J’ai survécu et appris à apprécier la vie, chaque petit instant… À ne plus retarder les échéances, à ne pas perdre un temps précieux car demain… Demain tout peut s’arrêter. » Ses doigts me font perdre le nord, guidés par mes propres mains jusqu’à ce vestige du passé, la trace d’un cathéter depuis longtemps disparu. Du temps, tu en perds pourtant suffisamment avec lui, tu n’arrêtes pas de tourner autour du pot alors que tu sais… Tu sais ô combien tu veux qu’il te regarde, qu’il comprenne la manière dont il hante tes songes. Tu te damnerais pour goûter à ses lèvres, les effleurer juste une minute, rien qu’une seconde.

« Tu es courageux, Lion… Tu n’as pas idée, tu es un exemple de résilience, une leçon de vie. Je t’admire ! » Pas du genre à comparer les malheurs des uns et des autres, je suis tout de même capable de reconnaitre lorsqu’une galère est aussi éprouvante que ce que j’ai pu vivre. Sa maladie, elle ne le quittera jamais, elle le poursuivra à chaque seconde du jour ou de la nuit, il ne connaitra aucun repos contrairement à moi. Elle est peut-être moins épuisante, moins destructrice mais elle demeure, là, tapie dans l’ombre, prête à ressurgir au plus mauvais moment. Retour aux viennoiseries, à ce café que je savoure prudemment pour ne pas réitérer la catastrophe de tout à l’heure. Mes yeux ne le quittent pas une seule seconde, bien au contraire. Je n’arrive pas à me détacher de lui, mission impossible. « Tu vas me prendre pour une personne horrible, et j’ai conscience de l’être quand je dis ça mais… Ce fut bien trop calme à mon goût. Pas au point de prier pour qu’un gros feu surgisse… Mais quelques interventions auraient été appréciées ! Je déteste tourner en rond à la caserne… Nettoyer les véhicules et le matériel ça va bien deux minutes… En plus… Je dors très mal en ce moment, j’préfère être éveillé pendant mes gardes ! » Je confesse, à demi-mots. Ces cauchemars m’étouffent, ils me poursuivent parfois longtemps après le réveil. Tout semble tellement réel, l’autre jour j’aurais juré sentir le cochon grillé au réveil, comme si ma peau avait véritablement pris feu là-bas. Tu le sens, ton corps, qui se réveille lorsque son pied entre en contact avec ta jambe, lorsque sa peau se met à nouveau à appeler la tienne. Je marque un temps d’arrêt, marqué par une hésitation vive, étouffante. Je le dévore du regard malgré moi. J’aimerais faire preuve de retenue, être capable de prétendre que rien de tout ceci ne m’atteint mais c’est impossible… Je me noie dans ses enivrantes prunelles. Plus rien ne semble avoir d’importance ensuite. Je l’écoute attentivement, je réagis en conséquence, non sans un rire très amusé et attendri. « Il n’y a rien de mal à rester chez soi de temps en temps… Mais… Tu sais quoi… J’ai une idée. Et si on allait se faire un truc dehors ? Une activité fun, loin de ce que tu as l’habitude de faire ? Dis-moi ce qui te fais fantasmer et je ferais en sorte de le réaliser ! Je suis très doué pour cela ! » Je souris, fièrement, loin de réaliser le double sens, la double lecture délicieusement esquissée par mes propos. Son pied contre moi me déstabilise, je frissonne, étouffé par ces vêtements que j’aimerais retirer à toute allure pour embrasser une forme de nudité qui me libèrerait et me permettrait… D’être, tout simplement. « Où alors… Je peux rester un moment ici et… Trouver un moyen de te changer les idées, de te divertir ? »

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toi + moi : adonis caledonia. un blabla ou deux : #e73e01 (corail). je t'aime, un peu, bcp : indisponible. ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : ironshy (avatar) diatypose (signature) MISERUNT (icons profil). effigie : finn wittrock. rêves accumulés : 67 chances de survie : 3165 à springwood depuis : 18/04/2020
jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptySam 25 Avr - 1:01


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Il faut dire que la plupart du temps, Lion passe ses week-ends tout seul, ou alors en compagnie de sa famille pour justement ne pas ressentir l’isolement trop longtemps, il a tendance à déprimer assez rapidement s’il ne voit personne, et même le fait de passer ses journées à peindre n’arrive pas le sortir de la torpeur de cette solitude acerbe. Il doit avoir un problème avec cela depuis sa naissance, peut-être un manque instable qu’il ressent. Sauf, que tout cela a été décuplé avec la mort de Trevor. Jamais il ne s’est senti aussi mal que lorsque son petit frère est décédé de la main de cette tarée.
Et justement, c’est probablement à cause de tout cela qu’il croit comprendre ce que veut dire Addison en parlant de ne pas aimer rester à ne rien faire à la caserne. Il détesterait cette sensation de tourner en rond comme un fauve dans une cage à faire des tâches qu’il ne voulait pas faire en faisant ce métier. Personne n’enferme une passion, on n’a jamais vu un lion enfermé dans une cage apprécier son sort. Il ne répond rien, mais il hoche la tête pour lui signifier qu’il le arrive à saisir le sens de ses propos et à ne pas les interpréter de travers.
Il n’y a rien de mal à rester chez soi de temps en temps… Mais…
Il n’y a pas de mais, pas quand on vit avec les traumatismes qu’il a pu vivre. Rester chez lui à ne savoir que faire pour passer le temps, ce n’est pas bon pour le moral et d’autant plus avec sa maladie. Sa mère lui a dit qu’un jour, on le retrouverait mort parce qu’il se sera évanoui à cause d’un vertige trop puissant. Cette idée lui trotte dans la tête, et il finit par croire que c’est quelque chose qui arrivera de façon quasi inéluctable.
Tu sais quoi… J’ai une idée. Et si on allait se faire un truc dehors ? Une activité fun, loin de ce que tu as l’habitude de faire ?
Un truc dehors ? A huit heures du matin ? Un dimanche ? Dans une ville aussi petite que Springwood ? C’est assez osé comme défi de trouver quelque chose à faire. Lion aurait pu le penser prétentieux, mais ce n’est pas le cas, pas en connaissant assez Addison.
Dis-moi ce qui te fais fantasmer et je ferais en sorte de le réaliser ! Je suis très doué pour cela !
Pardon ? Il s’étrangle à moitié en avalant une gorgée de son thé en l’entendant dire cela et ses joues commencent à devenir écarlates. Ce qui le fait fantasmer, c’est lui, sauf qu’il n’osera jamais le dire de cette manière. En fait, il n’osera jamais le lui dire tout court. Il a trop de retenue pour avoir le cran de dire quelque chose de pareil.
Il en oublierait presque son pied est toujours collé au mollet du beau blond, presque, et c’est avec une difficulté extrême qu’il essaye de contenir les pulsions animales qui battent leur plein dans son bas de jogging.
Où alors… Je peux rester un moment ici et… Trouver un moyen de te changer les idées, de te divertir ?
Le mieux serait qu’il reste définitivement ici. Au moins il n’aurait plus à avoir à ressentir cette solitude qui le ronge. Il pourrait remplir le vide atroce qu’il ressent dans son cœur et son âme. Ce serait égoïste, terriblement mauvais de faire cette remarque à voix haute et il passerait pour une mauvaise personne, et ce n’est pas ce qu’il souhaite, parce que pour Addison il voudrait être parfait et même s’il a encore du mal à comprendre pourquoi.
Tu veux faire quoi un dimanche à Springwood ? A part le cinéma y a rien d’ouvert et je ne peux y aller là-bas...
Oui, à cause de sa maladie, le son est beaucoup trop fort et risquerait de détériorer l’audition à l’oreille droite qu’il lui reste. Les solutions sont donc vraiment limitées, soit ils restent ici, soit ils vont dehors pour déambuler, et ce n’est pas vraiment ce qu’il souhaite, loin de là.
Il se met à sourire en finissant sa tasse de thé. Non, en fait, il aurait bien une idée, mais il n’aura jamais le cran de la mettre à exécution. Ce qu’il voudrait c’est pouvoir se jeter sur lui et enfin mettre mal à les barrières qu’il s’impose tout seul en envoyant valser pudeur et retenue. Pourtant, il n’a aucune envie de le faire pour autant, ce serait contraire à son éthique personnelle. Même s’il ne dirait pas nom à un peu de folie dans sa vie.
Tu as quoi en tête pour me faire « fantasmer » alors ? qu’il lui demande en se mettant à rire tout en le regardant avec ses yeux perçants de milles intentions.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptySam 25 Avr - 18:56


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Tu sens une partie de sa peau, nue, contre la tienne. Toi qui étouffes sous tes vêtements, de plus en plus à l’étroit, de plus en plus en proie à désirer des choses que tu ne veux pas mettre en application de la sorte. Et pourquoi pas ? Je ne veux pas être cet homme victime de ses pulsions. Il n’y aurait rien d’honteux, je n’aurais aucun regret à l’idée de le déshabiller pour lui faire l’amour sur cette même table. Je ne veux juste pas lui donner une telle image de moi, celle d’un garçon qui ne sait pas se contenir, qui recherche une baise facile. Ne crois-tu pas qu’il soit déjà au courant de tout cela ? Parfois, j’ai effectivement l’impression qu’il me connait comme personne. Alors, qu’attends-tu pour avancer ? Tu as parlé de ce temps qu’il était précieux de ne pas gaspiller. Et que fais-tu, présentement, à le regarder dans le blanc des yeux, à en arriver à espérer te transformer en tasse de thé pour qu’il puisse déposer ses lèvres sur toi ? Rien… Je ne fais rien. Grommellement intérieur, frustration que je ne trouve aucun moyen de faire taire. As-tu conscience que tout peut s’arrêter, tu peux sortir de cet immeuble et te faire renverser par une voiture… Tu pourrais même soudainement t’étouffer avec un morceau de viennoiserie et y passer, là, tout de suite… BOUGES TOI ! Un sourire se dessine lentement sur mes lèvres, plus adressé à moi-même qu’à Lion, mais un sourire malgré tout. J’ignore depuis combien de temps je le regarde sans rien dire, happé par un océan de pensées, un débat intérieur entre ma conscience et moi. Je suis formidable, quand vas-tu le comprendre ? Sacrément prétentieuse, cette voix qui s’élève régulièrement dans ma tête. Je ne veux plus perdre de temps, alors je m’élance.

Sortir, prendre l’air, bousculer ses habitudes. J’en viens même à oublier qu’en ville, un dimanche, les options sont très limitées. Comment pourrais-je me concentrer là-dessus alors qu’il est là, les yeux rivés sur moi, à faire accélérer les palpitations d’un cœur qui ne bat que pour lui. « Je doute qu’un cinéma soit ouvert à cette heure-ci, de toute manière. » Je ne prendrais pas le risque de le mettre dans une situation potentiellement nocive vis-à-vis de ses oreilles, de sa maladie, même si les cinémas proposaient tous des séances matinales. Il reprend la parole et… Tu la sens, la chaleur étouffante qui reprends le dessus ? Tu as les mains moites, le corps en feu… Il te faudra bien plus qu’une lance à incendie pour éteindre cet incendie que tu as aux fesses ! Sourire qui continue de fendre mon visage. Main qui abandonne cette tasse que je laisse de côté pour se rapprocher de la sienne et l’effleurer. Continues comme ça, tu dois t’abandonner, abandonnes-toi à lui. « Je pourrais… » Je ne m’entends plus parler tellement mon cœur bat la chamade… J’ignore si je serais capable de me lever, mes jambes ont l’air de trembler. Je retrouve ses prunelles et plus rien ne fait sens à nouveau. Au diable les conséquences, au diable les appréhensions, au diable tout ce qui ne contient pas son nom ou son visage. « Je pourrais te caresser la main… Pour commencer. » J’ai la fièvre au corps. Ma paume s’aventure contre le sommet de sa main, s’intéresse à ses doigts parfaitement sculptés. Je la caresse, tendrement, non sans fascination. « Et ensuite… Je pourrais peut-être m’approcher davantage pour que ma main puisse poursuivre son ascension… » Mes phalanges n’ont pas besoin de davantage pour remonter le long de son poignet, pour l’effleurer, le caresser, de plus en plus assurées et conquérantes. Tu es en danger et tu adores cela. Tu as perdu, l’as-tu déjà compris ? « Enlève ton t-shirt ! » Je lui ordonne, en un soupir tout juste contenu par cette rangée de dents qui vient se planter contre ma lèvre inférieure.

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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptySam 25 Avr - 22:37


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Jouer avec le feu n’a jamais été une de ses spécialités. Lion a toujours été un garçon réfléchi, celui qui ne fonce pas tête baissée, celui qui cherche toujours toutes les éventualités à chacun de ses actes. Cela lui joue des tours parfois, car à force de trop réfléchir, on ne profite pas pleinement de chaque situation. Pourtant, il a brûlé les cartes bien trop rapidement, donnant des mots qu’il n’aurait jamais osé prononcer.
Cependant, Lion n’était pas certain de ce à quoi il s’exposait en parlant ainsi. De toute manière, il est trop tard pour revenir en arrière. Et combien même cela aurait été possible, il n’en aurait pas l’envie. Le brun n’a aucune idée de ce qui va se dérouler par la suite. Et cette angoisse de l’attente le fait frétiller, le planificateur saisit ce que veut dire cette petite adrénaline à l’idée d’être complètement à la merci des aléas d’une vie vécue sans en avoir défini les tenants ou aboutissants.
Addison sans prendre gare pose ses doigts sur la main de Lion, ce qui lui déclenche des frissons incommensurables, secouant l’entièreté de son échine. Il n’a aucune idée de ce qu’il est entrain de créer, un maelstrom en lui, un brasier qui dévaste tout sur son passage.
Je pourrais… Je pourrais te caresser la main… Pour commencer.
La caresse se fait fugace, il fait passer sa paume sur la peau de Lion, arrivant par la même occasion à effacer les vestiges d’une nuit compliquée et d’une peur latente qui sommeille en son sein. Leurs regards se croisent, se fusionnent l’un avec l’autre, dans une danse presque trop sensuelle. Le brun reste paralysé, ne sachant comment réagir, ne sachant sur quel pied danser, ni comment réagir à cette offrande qu’il est entrain de lui donner.
Et ensuite… Je pourrais peut-être m’approcher davantage pour que ma main puisse poursuivre son ascension…
Il n’arrive pas à savoir où il veut en venir alors que la situation est claire comme de l’eau de roche. Les attentes sont comblées, il est comblé par une clé qu’on lui offre pour quelque chose qu’il désirait depuis longtemps sans pour autant se l’avouer. Et l’escalade voudrait continuer, comme s’il y avait un après à découvrir, à consommer sans aucune complaisance.
Sa pudeur est mise à mal, et pourtant il est encore entièrement habillé. Au fond de lui, la seule chose qu’il voudrait, c’est se jeter hors de chaise pour le rejoindre et le pousser au sol afin de grimper sur lui. Or, il n’en est pas capable, toujours prostré sur sa chaise, cet adulte devenu adolescent face à une passion trop forte pour être ressentie.
Enlève ton t-shirt ! qu’il lui intime comme un ordre avec une voix plus forte d’un coup contrairement aux mots chuintants précédents.
Lion reprend tout de suite connaissance des événements qui se déroulent sous ses yeux et cependant il y a quelque chose qui lui tiraille la conscience. Se redressant sur sa chaise et retirant doucement sa main, il le regarde. Lion regarde Addison, ne sachant pas réellement ce qui est entrain de se passer.
Euh, pardon ? demande-t-il d’une voix étranglée à cause de cette brutalité des choses.
Un peu par peur de cette façon de voir les choses, il se raidit, alors même que son corps est en contradiction complète avec ce que sa tête lui hurle. Lion voudrait plus, mais pas de cette manière, pas ainsi.
Il rêvait de tendresse et de douceur, non pas d’un ordre aussi sensuel ou érotique soit-il. Il finit par se lever et sr diriger vers la fenêtre pour l’ouvrir et attraper une cigarette qu’il allume de façon compulsive, sans même se soucier du fait que cela pourrait être inconvenant pour Addison.
Je… je sais ce que tu veux, et je le veux aussi, mais pas comme ça Ripley.
Il voudrait continuer de parler, lui expliquer, mais il en est bien incapable. La fumée de cigarette finit par envahir ses poumons avant de la relâcher en visant l’entrebâillement de la fenêtre. La nicotine soulage ses appréhensions et ses doutes et il est parfaitement conscient de ce qu’il doit faire, ou du moins de ce qu’il doit dire.
Un jour ou l’autre il aurait fallu qu’il ose dire ce qu’il avait sur le bout de la langue et il sait que le moment est venu. Enfin, de toute manière, il n’y a pas de bon jour, ni de bonne heure, et s’il remet toujours tout à plus tard, jamais il n’évoluera.
La vérité c’est que je brûle de désir pour toi depuis qu’on s’est rencontré tous les deux, mais j’ai pas envie de brûler les étapes en précipitant les choses autant.
Il finit par éteindre la cigarette en l’écrasant dans le cendrier tout en s’approchant de lui pour l’attraper par la main et l’entraîner dans un couloir de son appartement. Lion sait exactement ce qu’il va faire, et cette idée, aussi étrange qu’elle puisse être, finira par trouver son épilogue et il est bien pressé de pouvoir la mettre à exécution.
S’approchant de la pièce désirée, il allume la lumière, laissant apparaître une salle de bain, somme toute assez banale mais ayant la particularité d’avoir une douche séparée de la baignoire, alors laissant maintenant les choses faire, il s’arrête, le regarde avec cette flamme et ce brasier dans les yeux.
Je sais, ça peut te paraître bizarre, mais tourne toi, et attend quelques secondes, s’il te plaît.
Une fois la phrase prononcée et l’acte effectué, Lion défait ses vêtements et glisse dans la douche à l’italienne pour mettre l’eau à couler, laissant son corps enflammé s’embraser grâce à la chaleur du jet qui éclabousse sa peau mise à mal.
Rejoins-moi…
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyDim 26 Avr - 1:15


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Tu ne fais jamais les choses à moitié, Ripley. Tu aurais pu y aller doucement, prendre le temps. Lui proposer de rejoindre ce canapé pour apprécier un film, un épisode d’une série trouvée à l’improviste sur Netflix… Une occasion de tendrement le prendre dans tes bras pour partager un bon moment et aviser… Mais non… Extrémiste que tu es, tu fonces, tête baissée, sans te poser la moindre question. Tu brusques les choses, tu avances bien trop rapidement, même pour toi et tes convictions. La déformation professionnelle, un pompier fonce toujours vers les flammes, tel un automate. L’excuse parait grosse, elle l’est. La vérité est ailleurs, je me suis laissé emporter par une ivresse bien trop difficile à contrôler. Regardez ses yeux, impossible de résister. Je pensais faire correctement les choses, dans l’ordre. M’aventurer près de sa main pour la caresser, m’arrêter là. Et puis je ne sais pas comment, j’ignore pourquoi mais je me suis laissé prendre à un jeu extrêmement diabolique. Tu étais pourtant bel et bien présent, à la barre. Personne ne t’a obligé à lui demander de retirer son t-shirt. Personne. Tu étais tout seul et tu as sciemment formulé cette requête. Je pourrais m’en excuser, je devrais le faire, mais je ne le regrette pas. Il serait hypocrite de dire l’inverse. Son pied ne bouge pas, il me rend dingue et m’empêche de me concentrer, d’analyser les choses avec une clarté suffisante. Ma seule certitude, c’est d’avoir osé… D’avoir effectué le pas nécessaire pour débloquer une situation. Tu as utilisé le mot fantasme, en pensant à de la bonne cuisine, à une initiation à la peinture, en l’improvisation d’une chorégraphie ou d’un défi un peu stupide pour vous divertir. Et puis il a surenchéri, balayé la possibilité de sortir prendre l’air et utilisé à son tour ce mot. Fantasme. La signification ne semblait plus être la même, la sensualité a pris le pas et… Tu n’aurais pas dû interpréter des signaux qui n’existaient pas. Que peux-tu faire maintenant ? Tu ne sais même plus si tu es gêné vis-à-vis de lui ou vis-à-vis de toi. J’ai honte, je n’ose plus le regarder dans les yeux. Je fixe cette tasse de café quasiment vide en espérant y trouver quelque chose, un portail, un moyen de me téléporter et de ne plus jamais réapparaitre. Ce serait sacrément utile, d’avoir des talents cachés comme les x-men. « J’ai perdu pied, excuse-moi. » As-tu conscience de l’image qu’il a de toi, à présent ? Affamé, il doit croire que je suis mort de faim et que mon seul désir se situe au niveau de son entrejambe. C’est faux… Tu as pourtant terriblement envie de lui. Sa personne tout entière me met dans cet état, sa personnalité, son regard, l’odeur que dégage sa peau, sa manière de formuler ses phrases, de cligner des yeux lorsqu’il est un peu plus stressé… Tout en lui me donne envie de me déshabiller. Tu ne voulais pas t’embarquer là-dedans de la sorte, tu es un homme de principe. Tu ne couches pas à droite à gauche, tu préfères te frustrer plutôt que de regretter et pourtant… Pourtant tu as sacrément fait le con.

Il allume une cigarette, j’aimerais m’en indigner comme je le fais à chaque fois, attitude qui le rend toujours taquin, moqueur dirais-je même… Seulement cette fois, je n’en ai pas la force. Prends ton sac, sors… Je n’arrive à rien, je suis pétrifié, incapable de me détourner de cette tasse. Il reprend la parole mais ses mots ne parviennent pas à m’atteindre. Tu étouffes, au bord de la crise de panique. Tu ne voulais pas tout gâcher, pourtant c’est exactement ce que tu as fait. Il me prend par la main et m’entraine jusqu’à l’intérieur de cette salle de bain. Je ne comprends pas, je ne sais pas… Je ne sais plus. Dos à lui, j’entends le bruit du jet, des gouttelettes qui se heurtent à son corps et entament une chute tragique jusqu’à atteindre le sol. Et puis quelques mots… Une invitation. Je frissonne, me retourne, incertain. Tu es complètement perdu. Tu ignores ce que tu dois faire, tu ne parviens plus à te concentrer, à trouver comment faire la part des choses, comment chasser ce surplus d’idées pour agir… Fais quelque chose, n’importe quoi !!! Je retire le t-shirt qu’il m’a prêté, me déleste de mes baskets, de mes chaussettes et renonce à ce jean non sans conserver mon boxer. Mes yeux, eux, restent rivés sur son visage. Je m’interdis tout le reste, je me refuse à faire preuve de faiblesse. Tu ne veux plus lui manquer de respect. Alors tu avances, un pas après l’autre, le souffle court, toujours aussi apeuré à l’idée de mal faire les choses. Nous sommes si proches, l’eau est bouillante mais je ne risque pas de m’en plaindre. Je la préfère ainsi. « Pardonne-moi. » Les vingt-quatre dernières heures ont été infiniment longues et je ne parviens plus à réfléchir, je suis épuisé.

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toi + moi : adonis caledonia. un blabla ou deux : #e73e01 (corail). je t'aime, un peu, bcp : indisponible. ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : ironshy (avatar) diatypose (signature) MISERUNT (icons profil). effigie : finn wittrock. rêves accumulés : 67 chances de survie : 3165 à springwood depuis : 18/04/2020
jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyDim 26 Avr - 13:28


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Perdant pied, Lion ne réfléchit plus à rien, à part à cette envie dévorante d’assouvir une pulsion qu’il ne contrôle pas. Il lâche le contrôle, ne pensant pas aux conséquences de ses actes qui pourraient amener à des résultats qu’il n’aurait jamais imaginé, même dans ses rêves. Pourquoi l’amener dans cette pièce alors même qu’il ne voulait pas quelques secondes plus tôt profiter de cette étreinte ?
L’eau coule sur son corps, ruisselle sur les moindres centimètres carrés de sa peau, laissée à nue. Le laissant dos tourné à la douche, le brun formule mille et une hypothèses, faisant fi de la situation qui laisse une grande part d’imagination.
– Rejoins-moi…
Peut-être avait-il en tête de lui dire cela dès le début, toujours est-il qu’il s’agit d’une invitation à le rejoindre dans les tréfonds d’une zone qu’il ne voulait lui offrir au préalable. Au travers de la vitre de la cabine de douche, il le voit retirer ses vêtements, d’abord son t-shirt, délivrant une silhouette qu’il retrouve avec plaisir, puis ses chaussures, son pantalon et ses chaussettes. Il garde son boxer, voulant probablement préserver une certaine pudeur que Lion a abandonné.
C’est le pas hésitant qu’Addison avance, lentement, vers l’eau coulant du pommeau de la douche. La vapeur d’eau camoufle certaines visions qu’ils pourraient avoir l’un de l’autre, et pourtant, il devine aisément le dessin de ses pectoraux et de ses abdominaux. Il ne le touche pas, il ne fait que le regarder, désirant que les limites de leurs corps s’abandonnent
Pardonne-moi.
Il ne dit rien, n’osant prononcer aucun son, le regardant simplement. Ses cheveux ruisselants à cause de l’eau bouillante qui dégouline sur les traits de sa peau pâle. Lion le trouve diablement attirant, et pourtant, son corps, il le contrôle, arrivant à dissimuler l’ardeur qu’il ressent face au corps de ce parfait apollon.
L’esprit fourmillant de milles idées, le brun ne fait rien qui pourrait être mal interprété. La chaleur de l’eau n’est rien comparée à celle qui circule entre les deux enveloppes charnelles qui brûlent de désir l’une pour l’autre. Cette électricité qui se divulgue  entre eux ne laisse planer aucun doute concernant ce qui les anime tous deux.
Tais-toi…
Pendant qu’il lui dit cela, Lion attrape la main du blond pour la déposer sur son torse, là où précédemment il souhaitait poursuivre son ascension. Lui donnant ce qu’il désirait tout en respectant cette micro-distance qu’ils s’imposent pour ne pas céder à de folles intentions qui ruineraient tout ce qu’ils essayaient de construire.
Il le relâche délicatement en faisant coulisser son regard sur les douces clavicules d’Addison, l’eau s’y stocke avant de s’écouler vers l’évacuation à leurs pieds. Les regards s’entrelacent, les désirs se font fiévreux et par dessus tout, les sentiments s’accroissent alors qu’ils se retrouvent presque l’un contre l’autre.
C’est à ce moment là que Lion décide de faire glisser ses propres mains sur le bassin d’Addison pour lui retirer l’unique sous vêtement qu’il lui reste. Le laissant entièrement nu à son tour dans la douche bouillante, sans pour autant en profiter pour se rincer les yeux.
Le désir croît, l’envie se fait plus forte, et pourtant, il se restreint à cette vision sur le buste, ne se dirigeant pas vers le bas qui s’offre pourtant fièrement à une vision de luxure qu’il se refuse pour le moment à embrasser du regard.
Hé, détends-toi, murmure-t-il du bout des lèvres en s’approchant de lui, leurs peaux qui se frôlent dangereusement.
Lion sourit en le regardant, avant d’approcher son visage de celui de celui que son cœur réclame si ardemment qu’il ne peut faire autrement que de répondre à cet appel. C’est alors qu’en fermant les yeux, ses lèvres viennent se poser le plus chastement possible sur celle d’Addison avant qu’il ne se recule d’à peine un centimètre, un fin sourire s’étirant sur son visage et se répercutant en écho dans tout son corps.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyLun 27 Avr - 18:55


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Je ne sais plus vraiment sur quel pied danser ni quoi ressentir. Le mélange est aussi désagréable que perturbant. Je me sens complètement perdu, très mal à l’aise bien entendu. Tu ne le connais peut-être pas depuis des années et des années, mais vous avez tout de suite eu une bonne dynamique tous les deux. Une tendresse mutuelle qui s’est transformée avec les semaines en quelque chose d’autre. Une inconnue que tu n’arrives pas à résoudre par peur de foirer… Ce que tu viens de faire, justement. J’ai conscience d’être impulsif, il me faudrait parfois faire preuve d’un peu plus de jugeotte pour éviter de me perdre comme je viens de le faire. Tout est de ma faute, je ne m’embarquerais pas sur un autre terrain qui consisterait à me trouver des excuses pour justifier mes actions. Personne ne m’a mis le couteau sous la gorge, il ne m’a pas demandé de le caresser, ni même de lui ordonner de se déshabiller dans l’espoir de démarrer un nouveau chapitre de notre relation. Tu ne sais même pas à quoi tu pensais lorsque tu t’es laissé entrainer par ton désir. La tension était bien trop palpable, la pression exercée par ton corps tout entier ne cessait de t’accabler. Tu cèdes pourtant rarement aux injonctions de ton second cerveau, situé entre tes cuisses. Je n’ose pas le regarder, je me refuse à agir de la sorte, à profiter de sa sensibilité, de sa nudité pour me rincer l’œil. Cette scène, rêvée un nombre incalculable de fois, n’a pas du tout la même saveur. Je fantasme sur ses muscles parfaitement sculptés, sur son regard dans lequel je me perds à chaque fois, sur ses fesses particulièrement rebondies sous ses différents vêtements et qui me font saliver à chaque fois… Mais pas comme ça, pas après un tel fiasco. Il me propose pourtant de me joindre à lui et, malgré mes hésitations, je préfère m’exécuter plutôt que d’opter pour une autre option moins courageuse : la fuite. Tu préfères te protéger, anticiper et conserver ton boxer, par respect, pour ne pas aller trop vite, pour ne pas prendre le moindre risque de retomber dans d’abominables travers. Je tremble, secoué par la puissance d’un désir difficile à contenir. Je me déteste pour le vouloir aussi ardemment, pour cette perte de contrôle qu’il entraine sans même effectuer le moindre geste. Tu es dingue de lui, accro à son être, à son odeur, ses sourires, sa voix… Il est ta perfection, ta divinité, il est le centre d’un monde qui continue de tourner parce qu’il alimente tes pensées. Un pas devant l’autre, nos regards finissent par se croiser à nouveau et j’ai peur… Peur de ne pas faire les choses correctement, encore. Il me demande de me taire… Il ne s’agit pas vraiment d’une requête, mais d’un ordre qui enflamme mon être tout entier.

Il guide ma main jusque sur son torse et, l’espace d’une seconde, je me demande s’il entend mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Je me demande s’il est conscient du raz-de-marée qu’il fait naitre au plus profond de moi. Mes doigts tremblent contre sa peau humide. Je la caresse timidement sans m’engager vers une exploration qui, pourtant, m’anime. Je n’affronte plus ses yeux, concentré sur cette parcelle de son torse qu’il m’autorise à gratifier. J’aimerais pouvoir approcher davantage, effleurer son visage, me perdre sur chaque petit détail, chaque petit grain de beauté, chaque petite marque, fasciné par la plus belle œuvre d’art jamais découverte. « Hmm… » Ses doigts me font perdre le nord, eux qui s’accrochent à mon boxer pour le chasser. La chute est lente, sensuelle et je me sens à cran, au bord d’une explosion qui nous emportera tous les deux. Mes prunelles, pour la première fois, viennent affronter celles de ma Venus. Il m'emportera, m’obsèdera… La bataille est perdue avant même d’avoir débuté. Tu sombres, perdu à tout jamais, lorsque ses lèvres enfin viennent te libérer. Un baiser d’une chasteté bouleversante, d’une rapidité déplaisante. La distance m’étouffe, sa chair m’appelle. J’ai terriblement besoin de lui. D’un pas nettement plus confiant, je me confronte à sa peau contre laquelle je prends racine. « Tu me fais perdre la tête ! » Je concède, au creux de son oreille valide. Mes bras se fraient un chemin le long de ses côtes pour l’enlacer, l’entourer et faire circuler cette électricité, cette chaleur qui m’enrobe. « Ferme les yeux ! » Mes lèvres, si proches des siennes, recouvrent tendrement les siennes. Le temps semble s’arrêter et plus rien n’importe. Tant pis si j’étouffe, tant pis si je perds le Nord… Seules ses délicieuses lippes m’importent.


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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyLun 27 Avr - 21:47


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La fureur de vivre qui circule dans la cabine de douche embrase l’atmosphère est si forte qu’il n’y a plus qu’une solution, la laisser les consumer, la vivre jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres d’eux. Cette langueur le rend totalement pantois, sans être capable de songer plus longtemps aux conséquences de ses actes les plus bestiaux et les plus sensuels. Il ne réfléchit plus, il ne fait qu’agir, il ne fait que se mouvoir selon ses plus lubriques instincts. Leurs corps à quelques pas se sont joints par leurs lèvres qui se sont unies, fugacement, presque trop chastement pour que ce soit assez charnel vu la situation et les besoins que ressentent les deux hommes.
Il y a parfois des mots qui n’arrivent pas à être prononcé, ou que l’on ne veut pas dire, les gestes sont aussi d’excellents moyens de se faire comprendre. Il y a eu ces pulsations de cœur qui ont fait qu’il n’arrivait qu’une seule façon d’agir. Il l’a embrassé pour lui faire signifier tout ce qu’il n’arrivait pas à dire. Leurs souffles se sont faits un, et leurs corps encore séparés par quelques centimètres de distance.
Tu me fais perdre la tête !
Ils l’ont perdue depuis bien longtemps. Ils n’ont plus qu’une pensée, à tel point qu’il n’y ait plus rien d’autre qui importe à part le moment présent et cette envie de s’offrir l’un à l’autre. Lion n’a plus qu’une seule idée en tête, ne plus être seul, il se laisse envahir par la passion qu’il ressent et qu’il a envie de partager pour ne plus celui qui est trop effrayé pour ne pas agir.
Et les bras d’Addison viennent l’enlacer pour qu’ils soient enfin collés l’un à l’autre, n’ayant pour espace que celui de leur partenaire. Lion en frisonne malgré le fait qu’ils soient sous un torrent d’eau chaude. Les deux hommes sont en parfaite symbiose alors que les corps s’unissent.
Ferme les yeux ! qu’il lui murmure à nouveau dans son oreille encore valide.
Le brun obéit aveuglément, ses paupières se closent tandis qu’il s’abandonne entièrement à Addison, lui laissant le contrôle sur sa personne. Entre ses bras, au creux de son corps, il ne pense plus à rien à part à la confiance qu’il a en Addison.
Alors les lèvres de ce dernier viennent couvrir les siennes, ce deuxième baiser prend une toute autre saveur. Ils ne s’arrêtent plus. Lion pose ses mains les joues de son bel apollon, finissant par faire danser leurs langues dans un ballet délicat et empli d’une grâce qu’il n’aurait jamais cru possible pour eux deux. S’adonnant à cette tendresse qu’il désirait plus que tout avant que tout cela ne devienne réalité.
Et la plus grande envie de Lion finit par prendre de l’ampleur, et tandis qu’ils s’embrassent, il ne fait que ressentir vigueur prendre possession de son entrejambe sans qu’il ne parvienne à la calmer, et de toute manière, il n’en a pas envie, du moins il n’a pas envie que tout cela prenne fin ou de contrôler quoi que ce soit.
Pourtant, il est temps qu’ils se détachent l’un de l’autre, l’oxygène ne parvenant plus à entrer, la respiration se faisant trop difficile. Alors le brun se détache de celui pour qui son cœur s’est mis à battre dès que ses yeux se sont posés sur lui.
Il ne prononce pas un mot pour le moment, l’esprit trop embrumé par la vapeur qui s’échappe, tandis que l’eau dégouline le long de leurs cuisses tremblantes sous l’effet de l’excitation. Une de ses mains glisse de son visage pour aller se loger sur son torse, coulissant vers son ventre et son bas ventre où les poils pubiens sont une douce toison tandis que ses autres doigts restent sur sa joue où il caresse cette belle pommette angulaire grâce à son pouce.
Je crois que...
Il ne parvient pas à terminer à sa phrase tant elle lui pèse à prononcer, ne sachant pas quelle position adopter. Lion sait très bien que cette phrase lui coûtera, mais il n’arrive pas à la prononcer en entier. Alors qu’il tremble terriblement, il finit par se blottir un peu plus tout contre Addison, son nez finissant par se loger derrière son oreille.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 28 Avr - 0:05


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Plus rien ne semble pouvoir nous atteindre, maintenant que nous sommes tous les deux enlacés de la sorte. L’eau brûlante ne contribue pas à faire redescendre la température, au contraire. Elle rend l’air plus humide encore, alors qu’une telle passion menace de nous faire exploser en plein vol. L’excitation reprend le dessus, pas uniquement parce qu’il me fait perdre la tête, comme je le dis si bien, mais plutôt parce que ses lèvres me font imploser. Mon corps tout entier peine à s’en remettre et lorsque sa langue ose s’envoler vers une conquête de sa jumelle plus aucune limite ne semble pouvoir me retenir de réagir à tout cela. Tu es bel et bien éveillé, là, contre son torse. De toute ta longueur, de ton épaisseur. Tu frémis à ce contact, à cran, le corps gorgé d’un désir qui ne demande qu’à être évacué de la plus sensuelle des manières. Tu veux danser à ses côtés, partager un moment dont vous seuls aurez le secret. Tu brûles d’envie de l’entendre soupirer contre toi, de lier vos corps au-delà de tout symbolisme. Je frissonne à cette idée, mes lèvres chaque seconde un peu plus gourmandes. Je le sens croitre contre moi à son tour et, alors qu’il prend une légère distance pour pouvoir reprendre son souffle, je ne parviens pas à retenir mes yeux. Cette fois, j’ose. Mes prunelles chutent langoureusement le long de ses courbes magnifiques, toisent longuement l’extrémité de ses pecs, des tétons qui font naitre en moi un appétit que l’exploration de sa peau elle seule pourrait parvenir à assouvir pour un temps. La découverte est lente, elle est longue et enrichissante. Tu as l’impression de nager en plein rêve, en plein délire. Tu l’as déjà vu torse nu avant cela, mais tout prend une dimension inédite à présent. Tu peux te permettre de le dévorer du regard sans te sentir coupable parce que lui aussi, il vibre pour toi. Ses abdominaux accueillent des baisers imaginaires que je m’imagine déjà fiévreusement déposer. Je tremble, encaisse l’envol de milliers de papillons dans mon bas ventre et cette sensibilité qui semble se décupler à chaque seconde qui passe. Et puis vient le moment tant fantasmé et mes lèvres qui s’étirent en un sourire surpris et ô combien satisfait. Je me mordille la lippe inférieure, redresse la tête pour le regarder et je sais ô combien cette lueur lubrique habite mon regard. Tu t’étais promis de ne pas sauter les étapes, de ne pas te brûler les ailes… Il est déjà trop tard pour penser aux conséquences d’actes que tu es sur le point de commettre. Vous n’avez qu’une vie, vous vous tournez autour depuis des semaines. Aucun regret à avoir, tu n’en auras point. Comment suis-je censé résister à l’appel de ses doigts sur mes courbes ? Une invitation à l’indécence, eux qui osent s’aventurer si près d’une virilité en pleine souffrance. Tu aimerais qu’il ose, qu’il te surprenne en s’aventurant plus bas encore, en découvrant cette partie de toi qui ne demande qu’à apprendre à le connaitre. Tu te sens plus à cran que jamais, humide, tu l’es de désir.

« Tu crois que ? » Je le regarde avec une infinie tendresse et le serre d’une douceur paradoxale contre moi lorsqu’il vient se blottir. Je plonge une main dans ses cheveux mouillés tandis que son binôme s’aventure le long de sa colonne vertébrale. Le long de ses omoplates parfaites, de ce dos qui n’a pas été abimé par la chirurgie, par un danger qui guettait, fermement décidé à m’emporter dans son sillon. Et puis viennent ses fesses, leur naissance que je devine sous mes doigts. « Tu n’es pas obligé de le dire… Tu n’es rien obligé de me dire, ou de faire… À ton rythme. » Je prends soin de le regarder et de clore cet espèce de pacte d’un doux baiser déposé au creux de ses lèvres. Comme pour l’aider à ne plus y penser, à ne pas paniquer, tu lui intime du bout des doigts de reculer jusqu’à ce qu’il se retrouve dos au mur. Là où l’eau semble moins à même de vous atteindre. La vapeur qui émane de sa puissante chaleur continue de vous enrober mais elle laisse davantage d’espace à ton imagination. Mes lèvres se perdent sur son front, s’éloignent pour retrouver le bout de son nez, puis ses lèvres. La chute est extrêmement lente, maitrisée. Tout commence par son cou contre lequel ma langue s’autorise les folies les plus sensuelles, habile et décidée à s’offrir un aperçu du goût de sa peau bien trop camouflé par le passage de l’eau à son goût. Je puise sur mes mollets, offre à chacun de mes muscles un travail long et parfois douloureux au fur et à mesure que mes lippes s’amusent à conquérir les parcelles de ses courbes addictives. Je flirte dangereusement avec ce téton que je décide de me garder pour plus tard, pour continuer à le faire languir. Mes doigts se perdent contre ses cuisses, suivent cette trajectoire descendante. Je m’arrête à ses genoux que j’embrasse, le regard rivé sur lui. Tu baisses les yeux pour l’observer, pour t’habituer à sa grandeur, ces saveurs qui semblent à portée de main. Tu approches, les lèvres prêtes à l’accueillir en leur sein. Tu lui adresse un dernier regard, sur le point de lui offrir un ticket vers l’abandon de soi. bzzz bzzz bzzz Le bruit est suffisamment fort pour me stopper net, si près du but. Une putain de blague, n’est-ce pas ? bzzz bzzz bzzz Je reconnaitrais cette sonnerie parmi des milliers d’autres. Celle qui me prévient que, garde terminée ou non, le danger est tel qu’il me faut absolument regagner la caserne. « Oh non, non, non, non !!! » Je grommelle pour moi-même en me redressant pour sortir de la douche et bondir sur mon téléphone. Tu craignais que ce soit cela. « Une usine a pris feu à une quinzaine de kilomètres d’ici… Toutes les unités sont réquisitionnées en urgence. Présence de produits corrosifs extrêmement dangereux sur place… » Lecture à moi-même, sans réaliser qu’il est là et que le temps m’est compté. Je ne veux pas le quitter et pourtant, je dois foncer tête la première, malgré la fatigue, malgré le désir, malgré la frustration, malgré le manque que je sens déjà s’accumuler en moi. « Je… Je suis désolé… Je n’ai pas envie de partir, mais… » Mais tu n’as pas le choix, tu ne peux pas déserter. « Prend mes clés… Je te rejoins chez moi dès que l’intervention est terminée d’accord ? Attends-moi là-bas… » Je saute sur une serviette sans me poser de questions pour me sécher superficiellement et bondir dans mes fringues. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de rien, il va falloir courir jusqu’à la caserne de laquelle je suis venu à pied tout à l’heure. Tu ne peux pas partir comme ça… Tu ne veux pas partir de la sorte. Alors tu te retournes, tu évites le jet de justesse et t’empare de ses lèvres pour un dernier baiser… Une promesse. Un dernier regard et tu sors en courant de l’appartement, sans même prendre le temps d’attraper ton sac que tu oublies près de l’entrée. Ton esprit est déjà ailleurs. Dans quelques minutes, tu plongeras en Enfer.


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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 28 Avr - 11:39


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La luxure au bord des lèvres, le désir qui menace de dévorer leurs êtres. Lion et Addison sont ivres d’une violence lubrique qui s’installe progressivement. Alors qu’ils s’approchent le plus possible d’un état volant vers des hauteurs que le brun n’aurait jamais imaginé, il s’aventure dans une zone qu’il ne voulait pas franchir aussi rapidement et surtout pas ainsi.
Tu crois que ?
Il n’a pas besoin de répondre, Addison sait exactement où il veut en venir, parce que de toute manière, pour finir ainsi, nus, dans une cabine de douche, ça ne se discute pas. Les mots sont superflus et il n’y a pas besoin de les prononcer, du moins pas encore, il n’est pas prêt, et il ne le sera pas avant un certain temps. Lion ne sait pas pourquoi il a commencé à dire cela alors qu’il n’arrivera pas à dire la suite plus tard.
Le blond glisse sa main dans son dos, descendant progressivement de ses deltoïdes vers le creux de ses reins avant de terminer sa course avant l’une des portes défendues, n’allant sciemment pas plus loin. Soupirs et frissons lui secouent l’échine, et Lion se languit de recevoir plus d’attention  de la part de celui qu’il estime comme ayant dérobé son cœur.
Tu n’es pas obligé de le dire… Tu n’es rien obligé de me dire, ou de faire… À ton rythme, vient-il lui dire en venant sceller ses lèvres avec les siennes.
Addison commence une dangereuse descente, ses lippes venant débuter leur course au sommet, son front et descendant progressivement sur son cou, embrassant chaque parcelle de peau qu’il rencontre au gré de sa chute qui semble parfaitement calculée vers des tréfonds plus torrides. Chaque baiser vient déclencher tantôt un frisson, tantôt un gémissement qui se distingue parmi le son des gouttes d’eau de la douche qui tombent en rasade.
Ses mains entrent dans la danse, délivrant caresses et douceur à cette âme en manque de chaleur humaine qui se voit rassasiée par l’homme qu’il désirait le plus au monde et qui répond à la positive à ses appels désespérés.
Lion ose enfin jeter un œil à cette beauté masculine, y voyant là un Graal qu’il n’aurait jamais pensé conquérir et pourtant, le voilà dans cette position lascive, ayant tout contre lui les doigts et les lèvres de celui que son cœur réclame. Et alors que cette situation allait évoluer vers…
Bzzz bzzz bzzz.
Il n’y croit pas, pas maintenant, par pitié. Et pourtant Addison se redresse brusquement, le travail n’attend pas, et il sort de la douche pour aller jeter un coup d’œil à son téléphone afin de voir ce qui l’appelle. Cette sonnerie est celle des pompiers, et Lion sait très bien ce que cela veut dire, pas de répondeur possible.
Une usine a pris feu à une quinzaine de kilomètres d’ici… Toutes les unités sont réquisitionnées en urgence. Présence de produits corrosifs extrêmement dangereux sur place…
Lion reste dans la cabine, cet espoir envolé et ces désirs retombant à l’eau dans cet espace de solitude, l’eau chaude lui fait l’impression d’une douche glacée. Il voudrait l’empêcher d’y aller, mais il sait très bien que pour Addison, ce travail c’est toute sa vie, et qu’il ne remettra jamais à plus tard les interventions.
Je… Je suis désolé… Je n’ai pas envie de partir, mais… Prend mes clés… Je te rejoins chez moi dès que l’intervention est terminée d’accord ? Attends-moi là-bas…
Ne sachant que dire ou que faire, l’éducateur reste comme un idiot dans la cabine de douche, muet comme une carpe, la sensation d’être une vieille chaussette qu’on jette en voyant l’autre s’activer. Le pompier remet ses vêtements en sautant littéralement dedans après s’être grossièrement séché le corps et les cheveux. Et Lion sait très bien ce que cela veut dire, il va partir. Le laissant là, seul. Et même s’il comprend pourquoi, cette sensation d’être abandonné ne le quitte pas. Et alors qu’il s’apprête à quitter la salle de bain et par la même occasion l’appartement, le voilà qu’il se retourne pour venir lui voler un baiser avant d’esquiver.


⋆ ⋆ ⋆


Devant le miroir, il en profite pour coiffer ses cheveux qui sont enfin secs et se brosser les dents avant de partir s’habiller convenablement, il enfile un pantalon jean ainsi qu’un t-shirt à manches longues par dessus ses sous-vêtements. Lion a repéré les clés que Addison a laissées sur la table de la cuisine et les met dans sa poche. Il va devoir partir, enfin, cela ne sert à rien d’y aller trop tôt, le pompier en aura pour au moins une heure ou deux au bas mot.
Il attrape une nouvelle cigarette qu’il allume d’un geste compulsif en ayant les mains qui tremblent. Il ne l’avouera jamais, mais le brun est parfois effrayé à l’idée que son adonis parte en mission de la sorte, probablement cette peur sous-jacente qu’il ne s’en sorte pas un jour ou l’autre. C’est idiot, mais il a toujours cette crainte profonde au fond de lui sans qu’il ne parvienne à l’extérioriser. Cette peur lui donne des tremblements qu’il n’arrive pas à contrôler et la seule chose qu’il trouve pour le calmer, c’est cette foutue nicotine qui lui broie les poumons et la santé. Grand dieu qu’il se déteste quand il fume ces saloperies de cigarettes.
Il part préparer sa sacoche habituelle en mettant dedans sa petite boite orange qui transporte les pilules qu’il doit prendre ainsi que son portefeuille et ses clés personnelles afin d’être fin prêt à partir pour rejoindre l’appartement comme on le lui a demandé. Pourtant, quand partir ? Peut-être pas encore maintenant, cela ne fait que trente minutes qu’il est parti.
Oh puis, tant pis. Il ouvre la porte de son appartement après avoir enfilé sa veste en daim et la referme à clé derrière lui. Lion se retrouve rapidement dehors et se dirige d’un pas hésitant et pourtant assuré à la fois vers l’endroit indiqué. C’est peut-être idiot, mais le voilà qu’il se met à avoir une boule au ventre, sachant très bien que ce n’est pas une situation… normale de se retrouver seul dans l’appartement de chez Addison. Que va-t-il faire là-bas ? Ce n’est pas le genre de personne à fouiller, et ce n’est pas non plus celui qui se sent à l’aise très facilement en terrain « inconnu ».
Il finit par attraper une nouvelle cigarette, oui, ça fait beaucoup, mais il en a besoin pour tenter de détendre ses nerfs qui sont mis à rude épreuve. Et retournant en rétrospective sur ce qui s’est passé, il se rend compte qu’il n’a pas forcément très bien agi en le poussant à venir dans la douche avec lui. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il n’en sait rien, et même s’il ne le regrette pas, il ne se reconnaît pas dans les actes passés et pourtant diable qu’il a aimé ce qui s’est passé. La seule chose qu’il regrette à nouveau, c’est de ne pas avoir eu le courage de lui dire les trois petits mots aux sept lettres.


⋆ ⋆ ⋆


Arrivé à bon port, il éteint sa cigarette en l’écrasant au sol et la jetant dans une poubelle et entre dans l’immeuble. Se dirigeant vers l’appartement qu’il ouvre avec la clé appropriée, il défait ses chaussures dans l’entrée ainsi que ses chaussettes. Lion a toujours aimé être pieds nus lorsqu’il est dans un logement, vieille habitude qui ne le quitte presque jamais.
La seule chose qu’il trouve à faire, c’est aller s’installer dans le canapé du salon et d’attendre, sans oser toucher à quoi que ce soit. Ce n’est pas chez lui, il n’est qu’un invité dont le maître de maison n’est pas présent. Se sentant étranger, il ne fait rien de répréhensible avant de voir une photo sur une commode. Il s’y dirige et remarque qu’il s’agit de Addison quand il était enfant, un tendre sourire fend son visage tandis qu’il grave cette image dans sa mémoire avant de retourner s’installer. Prêt à attendre autant qu’il le faudra.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 28 Avr - 21:23


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« Ripley, j’ai appelé un taxi pour vous reconduire chez vous ! » Je me retourne, surpris d’entendre la voix de mon Capitaine s’élever. « C’est gentil, Capitaine, mais ça ira… Je ne suis pas si loin de mon appartement à pied, une quinzaine de minutes tout au plus. » Il a ce soupir que je connais par cœur, celui qui laisse présager qu’il va me remonter les bretelles. « Il ne s’agissait pas d’une proposition, Ripley, mais d’un ordre. Le taxi vous attend, prenez-le ou je vous fais la promesse solennelle de vous trainer jusqu’à l’intérieur de celui-ci par la peau des fesses ! » Un sourire étire mes lèvres, bientôt neutralisé par un rictus qui me tord en deux. L’une de mes mains vient se plaquer à mon torse, comme une forme de soutien, pour neutraliser la source de cette vive douleur. « Profitez de ces quelques jours pour vous reposer, vous l’avez amplement mérité. Prenez ce temps, c’est un ordre ! Inspection médicale obligatoire à votre retour, avant de débuter votre garde. » J’acquiesce, le remercie et avance prudemment jusqu’au véhicule qui n’attend plus que moi. L’adresse, l’homme la connait déjà. Parfait, quelle journée. Combien d’heures se sont écoulées depuis que nous sommes arrivés à l’usine ? Pour seul indice, le ciel étoilé, l’obscurité qui a gagné Springwood depuis un moment déjà. Un coup d’œil à mon téléphone… Huit heures, nous nous sommes succédés pendant huit longues heures pour enfin parvenir à prendre le pas sur ce feu monumental, pour éviter une explosion qui aurait pu emporter une bonne partie du quartier avec elle. Trois employés sont décédés, deux avant que nous puissions les extirper de cet enfer et un troisième décédé sur le chemin de l’hôpital. À cela aurait pu s’ajouter d’autres pertes, celles de deux pompiers et d’une jeune femme… Une telle chose était à deux doigts de se produire si je n’étais pas intervenu, si ma vie n’était pas devenue un obstacle à la leur. Je me suis interposé, j’ai trouvé de quoi leur faire gagner du temps, vous faire gagner du temps. Tu aurais réussi à le faire sans aucun dommage si un maudit appel d’air n’avait pas fait exploser une partie de l’usine. Mes souvenirs sont nettement moins précis à ce moment-là. Je me souviens juste avoir traversé un mur fragilisé par les flammes ainsi que par l’explosion. Ta seule certitude, c’est que tu as eu le temps d’enclencher ton dispositif PASS. Tu t’es réveillé plus tard, trainé par tes collègues. Je ne raconterais pas les détails d’une telle intervention à Lion, ce serait le faire paniquer pour quelque chose qui n’est pas aussi grave qu’il n’y parait. Des coupures superficielles au visage, un hématome qu’il me faudra surveiller à l’abdomen par sécurité mais que les médecins ont jugé suffisamment peu important pour me libérer après un check-up détaillé. Je n’ai pas inhalé suffisamment de fumée pour que mon corps en souffre. Tu vas bien, tu as juste l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur. Ton corps te fait mal de partout, tu es épuisé mais tu continues de sentir ton petit cœur battre à l’idée de le rejoindre. Il doit t’attendre, être mort d’inquiétude et toi… Toi tu as pensé à lui à chaque seconde pendant que tu étais là-dedans, à lutter pour la vie des autres, à combattre pour ta propre vie.

Arrivé à la porte, et après avoir offert un pourboire généreux au conducteur de taxi pour le remercier de son amabilité, je me presse pour entrer à l’intérieur. La porte n’est pas verrouillée, parfait, il est donc arrivé jusqu’ici… Il est resté m’attendre. « Je suis rentré. Désolé, l’incendie nous a donné du fil à retordre… » Un euphémisme, la nouvelle doit être partout aux informations. J’ignore s’il a gardé un œil sur les informations locales ou non. J’espère que non, ils ont toujours le don de rendre la situation plus effrayante qu’elle ne l’est pour nous, pompiers. Il est là, beau comme un dieu et moi… Moi je ne me sens pas au top de ma forme, bien entendu, mais je suis surtout conscient que mon enveloppe trahi les risques qu’il a fallu prendre pour sortir de là indemne. Son regard me retourne l’estomac, parce que je le vois bien, qu’il s’inquiète. « Non… Non… Tu ne dois pas avoir peur, tu ne dois pas t’inquiéter… Je vais bien, je te le promets. J’ai été un petit peu secoué, je dois l’admettre… Mais je vais bien ! » J’approche, non sans étouffer une grimace de douleur et, une fois à sa taille, je laisse l’une de mes mains se perdre contre son doux visage. « Je ne crois pas que… Je le suis ! » Amoureux, tu es dingue de lui et il mérite de le savoir, surtout après toutes ces émotions ! C'est lui... Son image, son sourire, ses lèvres, son cœur que tu as senti s'emballer lorsque tu caressais sa peau... C'est son amour qui t'as sauvé, là-bas.

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jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMar 28 Avr - 23:40


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Les heures passent alors qu’il voit les secondes et les minutes qui défilent avec une lenteur qu’il n’aurait jamais cru capable. Lion ne parvient pas à trouver de quoi s’occuper, son éducation et sa retenue l’empêchent de fouiller pour trouver une occupation qui pourrait lui permettre de faire passer le temps. Si au début il trouvait cela insupportable, ce fut encore pire lorsqu’il se rendit compte que chaque minute passant voulait dire qu’il qu’Addison risquait sa vie à lutter contre les flammes de cet incendie qui fait rage non loin de Springwood.
Il se refuse à allumer son téléphone pour voir les informations à propos de ce feu dantesque qui le retient autant de temps. Les premières heures, il s’occupait avec les applications mobiles, allant sur des jeux divers et variés jusqu’à ce qu’il n’ait plus de batterie. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il se décide à regarder ce qui l’entoure, à défaut de fouiller, il cherche de quoi s’occuper sans que cela ne soit trop visible ou trop invasif sur l’appartement dans lequel il patiente longuement.
La première chose qu’il remarque, c’est ce livre sur la table face à lui, alors il s’en empare avant de lire le titre, ce bien vieux Harry Potter, il s’agit du tome cinq The Order of the Phoenix, soit, même s’il l’a déjà lu, ça ne l’empêchera pas de retourner dedans, seulement pour patienter et tenter de se sortir de la tête la tragédie dans laquelle son beau blond risque sa vie pour sauver celle des autres.
Dans les faits, il trouve cela admirable, mais pour autant, cela ne l’empêche pas de trouver cela extrêmement déplaisant à savoir, or, il ne se verrait pas capable de dire quoi que ce soit vu qu’il s’agit d’une passion qu’il a depuis longtemps. Lion pourtant ne peut pas s’empêcher de penser qu’il risque probablement de vivre cela jusqu’à la fin de ses jours s’il s’engage avec Addison dans cette relation qui semble s’esquisser entre eux.
Les pages finissent par l’envahir, les mots tournent dans sa tête sans qu’il n’arrive pas effacer cette angoisse persistante qui reste en lui. Le pire reste qu’il ne peut s’empêcher non plus d’observer l’horloge accrochée au mur pour tenter de faire un décompte qu’il n’arrive pas à faire taire. Le soleil ne tardera pas à commencer à se coucher, alors il file allumer la lumière pour ne pas être dans une pénombre qui lui dévore les yeux. Il se rend compte qu’il n’a rien mangé depuis ce fameux croissant du matin, et son ventre commence à le tirailler, mais ce n’est rien comparé à ce feu qui détruit son âme et son cœur à cause de la peur qui le ronge, grignotant chaque parcelle de son corps.
Lion pourrait aller voir la cuisine, mais il ne le fait pas, alors il pose le livre sur la table pour sortir dehors et aller chercher quelque chose dans cette supérette qu’il a croisée sur la route le matin. Il s’achète un sandwich pour se remplir l’estomac. Sur le chemin du retour, il fume une autre cigarette qui lui donne immédiatement une nausée. Il ne s’agit pas d’un vertige habituel, mais celui d’une faim tenace. Il n’attend même pas d’être rentré pour mordre dans ces vieux sandwichs immondes, trop concentré à penser à Addison pour songer au goût de ces bouchées qu’il tente difficilement d’avaler.
Une fois arrivé, il ne peut s’empêcher de chercher la cuisine dans l’appartement pour se servir un verre d’eau et avaler ses comprimés. Il retourne alors dans le salon, s’allongeant sur le canapé, observant le plafond, ne sachant combien de temps il est là, les yeux dans le vide et le cœur qui se sert progressivement en essayant de ne pas se ronger les sangs. Il savait très bien que l’opération allait prendre du temps vue la gravité des choses, mais il ne peut s’en empêcher. C’est alors qu’il entend la porte s’ouvrir puisqu’il ne l’avait pas verrouillée. Il se met immédiatement debout, guettant son arrivée.
Je suis rentré. Désolé, l’incendie nous a donné du fil à retordre…
Ce n’est pas exactement ce que Lion aurait dit en voyant le visage d’Addison. Il est égratigné de partout, et l’impression d’une douleur dissimulée se lit sur son visage. Il a déjà côtoyé la souffrance de trop près pour en ignorer les signes annonciateurs.
Non… Non… Tu ne dois pas avoir peur, tu ne dois pas t’inquiéter… Je vais bien, je te le promets. J’ai été un petit peu secoué, je dois l’admettre… Mais je vais bien !
Et ce n’est pourtant pas ce que dit sa grimace alors qu’il s’avance vers lui. Le blond est secoué et quelque chose lui provoque des spasmes. Le brun raccourcit la distance à parcourir en s’approchant de lui, prêt à le soutenir si jamais il n’arrive pas à faire un pas de plus. C’est à ce moment là que sa main vient caresser sa joue dans une douce étreinte affectueuse. Lion ferme les yeux en le laissant faire, sentant son cœur faire des bonds dans sa poitrine.
Je ne crois pas que… Je le suis !
Il rouvre les paupières et le fixe avec une intensité si profonde qu’il arrive à lire en lui, les mots qu’ils ne prononcent pas, mais qu’ils comprennent, et une larme unique roule sur sa joue tandis qu’il attrape Addison par la nuque pour venir l’embrasser longuement, ses lippes venant recouvrir celles de l’autre.
Son cœur ne fait plus des bonds, il se fait beaucoup plus calme, et sa crainte s’évanouit en ayant entendu cet aveu silencieux. Lion en sangloterait bien, et pourtant il ravale ces gouttes qui menacent de s’écouler, faisant de son mieux pour faire bonne figure. Se détachant doucement, il garde néanmoins sa main dans la nuque du beau blond, sentant quelques cheveux sous ses doigts.
Je le sais… je le sais depuis longtemps… dit-il en souriant timidement en l’observant attentivement.
Il l’attrape délicatement sous son bras, l’aidant à aller s’asseoir dans le canapé afin qu’il n’ait plus à bouger pour le moment. Il ne prononce pas un mot, mais il l’aide à retirer les lacets de ses lourdes bottes qu’il n’a même pas retirées, lui épargnant un effort futile venant ensuite poser son front sur le genou droit de l’homme assis. L’embrassant sur le tibias au-dessus de son pantalon, essayant de transmettre toute la tendresse dont il est capable.
Restant à genoux devant lui, Lion finit par poser son menton sur ceux d’Addison, l’observant avec ses yeux emplis d’un amour plus tendre qu’il n’en a jamais éprouvé de sa vie terriblement amère. Les mains posées sur les pieds de cet éphèbe qu’il dévore de ses prunelles sombres. Prêt à lui vouer désormais l’entièreté de son existence et ce jusqu’à la fin, jusqu’à leur fin, peu importe ce que cela prendra comme temps.
Addison… prononce-t-il d’un souffle étouffé, pris par une émotion qu’il n’arrive pas à gérer, sa respiration coupée par cette impression qu’il n’arrivera pas à dire ce qu’il faudrait, et ce n’est pas envisageable qu’il garde encore le silence. Je serai là, toujours.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyMer 29 Avr - 20:01


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La journée a été éprouvante, d’autant plus après avoir accumulé un premier service de vingt-quatre heures avant cela. Je mentirais si j’affirmais ne pas m’être attendu à en baver lorsque mon téléphone a sonné. Les pompiers en repos sont rarement rappelés de la sorte à moins qu’il soit question d’une urgence digne de ce nom. Une explosion là-dedans, avec un montant honteusement élevé de produits corrosifs stockés au même endroit, aurait pu être catastrophique. Pire que cela, elle aurait été dramatique et signe de pertes colossales. L’ensemble des pompiers appelés auraient péri, pour commencer, mais pas que… Le souffle brûlant de l’explosion aurait été fatal sur plusieurs centaines de mètres au minimum. Les usines, assoiffées par le profit, n’anticipent jamais sur un tel scénario et pourtant… Pourtant si nous n’avions pas été aussi performants aujourd’hui… Dieu seul sait si je serais là pour enlacer mon petit-ami en rentrant à la maison. Ton petit-ami… Tu as prononcé cela comme s’il s’agissait d’une réalité, d’un fait comme un autre. Tu rêves de cela mais rien n’est fait. Tu ne sais pas s’il est sur la même longueur d’ondes que toi, il semblait l’être tout à l’heure, bien entendu, mais à froid… Tout pourrait être différent. Je l’ai laissé comme un imbécile pour partir en mission suicide, mon cœur était pourtant à ses côtés, il ne l’a pas abandonné une seule seconde lorsque j’étais là-bas, à agir pour sauver un maximum de vies. Le fait qu’il soit présent à mon arrivée me rassure, m’apaise. Les tremblements s’arrêtent, la crispation bat en retraite. Toutes mes peurs s’effacent au profit d’un soulagement que j’ai du mal à ne pas exprimer. Il ne serait pas resté là à attendre pendant des heures s’il ne voulait pas passer du temps avec moi. Mon sourire renait de ses cendres, le simple fait qu’il soit là semble me ramener à la vie, me revigorer. La douleur a vite fait de se rappeler à mon souvenir, inquiète que je puisse la négliger après de telles aventures. Tu n’oublieras pas que tu es passé très près de la mort, aujourd’hui encore. Une autre journée dans un quotidien qui te place toujours dans une position d’équilibriste. Certaines fois de manière plus extrême que d’autres. Je me suis porté la poisse lorsque j’ai confié à Lion m’être ennuyé pendant mon service ce matin, je le savais. Ne jamais se plaindre d’avoir reçu trop peu d’appels. La punition divine n’est jamais loin. Il est inquiet, Lion. Ses yeux parlent bien trop pour lui et je comprends totalement pourquoi. À sa place, je serais probablement pétrifié moi aussi. Tu veux le rassurer, et tu sais que les mots ne suffiront pas alors tu oses… Tu refuses de réfléchir et tu suis ton instinct qui te dicte de chérir sur les lèvres avec cette tendresse qui peut parfois te caractériser. Et puis ces mots… Ces mots que tu te surprends à prononcer mais qui sont une évidence telle que tu ne pouvais plus les garder pour toi. Sa réaction me fait chavirer un peu plus encore, cette larme qui perle, ses doigts qui se perdent contre ma nuque et ce baiser qui me renverse. Il est le bon. Le seul, l’unique. « J’étais pétrifié à l’idée que tu ne le sois pas… J’attendais désespérément un signe. » Je confie, non sans une pointe d’amusement. Le temps perdu ne semble pas l’avoir été pour moi. Il nous a permis d’apprendre à nous connaitre… Tu aimes te jeter dans les flammes sans réfléchir, tu as cela dans ton ADN, mais tu aimes aussi prendre le temps de faire les choses correctement lorsque tu le peux. Lion, tu ne veux pas le négliger, il n’est pas un caprice. Il est tout ce dont tu rêves et tu ne veux pas ruiner cela en agissant trop vite, trop tôt ou trop superficiellement. Tu as une sacrée pression les épaules, tu ne veux pas le perdre. Pas alors que ce nouveau chapitre de votre vie, commune, semble se profiler sur l’horizon.

Il est d’une aide précieuse lorsqu’il m’escorte jusqu’au canapé. À croire qu’il me connait déjà par cœur, il comprend cette douleur comme personne et m’aide à m’installer. Le processus est pénible, douloureux, mais il me permet tout de même d’atteindre mon but et de soupirer, comme pour me remettre de mes émotions. « J’ai pris au moins cent ans dans la figure aujourd’hui. » Je plaisante, je préfère me confronter à la réalité de ma situation avec second degré. Ce n’est pas la première fois, ce ne sera pas la dernière non plus. On s’habitue, avec le temps. Le silence prend le dessus sur tout le reste. Il ne marque pas l’absence, le manque, l’ennui. Non, loin de là… Je reste là, les yeux rivés sur lui. Tu admires cette perfection qui s’offre à toi. Tu le sais, tu n’es pas à la hauteur mais tu feras le nécessaire pour lui rendre honneur. Le remercier chaque jour d’être cet homme qui te sauveras de la tristesse de ton quotidien. Il est ta lumière, la flamme qui t’anime, ton oxygène. Il est tout ce que tu désires. Je me mordille la lèvre, attendri par sa gentillesse, par ses intentions et… Paradoxalement très excité par cette sensualité qui semble naturellement se dégager de ses mouvements. Au bord de la rupture, tu l’es toujours, en sa présence. Il est si attentif, si doux. Il me retire mes bottes avec une tendresse qui me va droit au cœur et me laisse pantois, admiratif. Il s’appuie contre mes genoux et j’en profite pour glisser une main contre son visage que je caresse tendrement, le sourire aux lippes. Déflagration… Ton cœur lui appartient… Tu sombres, ému à ton tour lorsqu’il ose reprendre la parole pour te mettre à terre. Tu es K.O. Abasourdi mais le plus heureux du monde. « Viens par-là ! » Je le tire par le bras pour l’accompagner jusqu’à mes côtés, pour qu’il puisse s’installer contre moi, pour qu’il me laisse retrouver ses lèvres avec une douceur chargée en sentiments. « Ne pars pas… Reste avec moi, ce soir… Demain… »


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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyJeu 30 Avr - 12:14


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Pour rien au monde Lion ne serait parti de cet appartement, Addison espérait le retrouver en rentrant chez lui, et il avait bien l’intention de ne pas décevoir ses attentes de retrouvailles après une expédition aussi périlleuse que celle qu’il a traversée dans la journée. Combien même il aurait dû attendre plus longtemps, il l’aurait fait. Pour la simple et bonne raison, que de toute sa vie remplie de merdes qui se sont entassées les unes sur les autres, il n’avait jamais ressenti une telle puissance émotionnelle positive. Habitué de la négativité et de la douleur, cette sensation d’appartenir à quelque chose de plus puissant l’aide à ne pas sombrer à nouveau.
C’est en le voyant rentrer, le visage égratigné et cette expression de douleur déchirant ses merveilleux traits qu’il comprend la puissance des sentiments qui l’animent ainsi que cette envie dévorante de se dépasser, toujours un peu plus. Lion l’a aidé, essayant d’être le plus délicat possible pour qu’il soit tranquille à ne pas s’embarrasser de retirer ses lourdes chaussures qui lui auraient coûté des efforts inutiles et déclencher de nouvelles vagues de souffrances.
Addison lui caresse la joue tandis qu’ils sont dans cette situation de douceur et de délicatesse. Il le laisse faire, venant même se lover au creux de sa main, désirant en profiter au maximum, de ce contact fugace et tendre.
Viens par-là ! qu’il lui dit en venant le « tirer » par le bras.
En réalité Lion l’aide bien plus qu’il ne veut bien le laisser paraître, ne voulant pas le faire souffrir à nouveau à cause de cet hématome qu’il distingue quelque part sous son t-shirt sans qu’il ne sache exactement où il est. Se positionnant sur le canapé, niché dans ses bras. Les lèvres du beau blond viennent chercher les siennes avec un amour si honnête qu’il ne peut être accepté qu’avec un plaisir non dissimulé.
Ne pars pas… Reste avec moi, ce soir… Demain…
C’est exactement ce qu’il avait prévu. Ne plus partir, du moins métaphoriquement parlant. Il faudra bien qu’il s’en aille, mais où qu’il aille, son cœur et son esprit resteront toujours avec lui, peu importe comment cela se fait. Lion le regarde et lui donne un doux baiser au coin des lèvres avant de sourire et de se retirer doucement en le regardant.
Tu plaisantes ? Comment je pourrais te laisser maintenant ? Après tout ça ?
Un petit rire vient secouer son échine tandis qu’il vient lui voler un autre baiser, tout aussi rapide que le premier.
Même pas en rêve.
Bien qu’il lui faudra aller au travail demain, il ne partira pas réellement, plus jamais. Lion n’arriverait de toute façon pas à s’en aller parce qu’il y a ces sentiments qu’il y a entre eux, qui les traversent comme des arcs électriques, et qui font qu’il n’y a que cela qui importe désormais. Entre eux, cette fusion qu’ils ont ressenti dès que leurs regards se sont croisés pour la toute première fois.
Il n’avait jamais eu ces papillons de façon aussi prononcée, il n’avait jamais cru pouvoir ressentir de toute sa vie. Or, il est là, et ils sont tous là, ces sentiments qui bouillonnent au plus profond de lui et qui l’animent d’une volonté de fer de vouloir agir pour le mieux.
Va te laver, je vais commander à manger.
Il l’aide à nouveau à se redresser, à se lever du canapé où il est installé comme un blessé dans un lit d’hôpital. Cette fois-ci, ils n’iront pas sous la douche à deux, cette fois-ci, ils seront sages. Il ne peut pas faire autrement, ce serait jouer avec le feu, et le beau blond a déjà bien trop morflé à cause des flammes aujourd’hui.
Le laissant partir vers la salle de bain, Lion en profite pour attraper le téléphone d’Addison vu que le sien n’a plus de batterie. Il en profitera pour aller sur une application de livraison de repas à domicile. Les talents de cuisinier qu’il possède sont vraiment basiques, et comme il n’est pas certain de trouver ce qu’il faut chez Addison, autant ne pas prendre de risque.
Ce sont des pizzas qu’il va commander, simple et efficace, d’autant plus que dans le cas du pompier, il aura bien besoin de tout cela pour se requinquer.
S’approchant dans la salle de bain sans pour autant entrer, il toque à la porte avant de l’entrouvrir pour lui parler.
Si tu as besoin d’aide n’hésite pas. J’ai appelé pour des pizzas, elles arriveront d’ici vingt minutes.
Il ne referme pas la porte, au moins si jamais il a besoin, il n’a qu’à crier pour qu’il vienne le rejoindre. Dans tous les cas, il retourne dans le salon et cherche un chargeur pour rebrancher son téléphone. Lion ne sait pas trop quoi faire, alors il s’assied à nouveau dans le canapé, et se décide à attendre, encore.
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MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptyVen 1 Mai - 16:53


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Quel chanceux je suis, j’ai vraiment du mal à réaliser qu’il se tient véritablement là, devant moi, son ravissant visage posé sur mes genoux. Si fragile et fort à la fois. Ses yeux ont l’effet d’une bombe sur ce petit cœur qui bat trop fort pour mon propre bien. Tu pourrais te lever et, malgré la douleur, soulever des montagnes sans jamais faiblir pour qu’il conserve ce sourire qui ne te laisse pas indifférent, pour qu’il garde cette flamme dans le regard qui te donne l’impression d’être un dieu vivant. Je ne suis rien de tout cela, je ne suis qu’un piètre être humain qui, à son contact, semble enfin parvenir à s’élever, à atteindre un potentiel qu’il ne se connaissait pas. Lion, il est la pièce manquante pour que tout puisse démarrer, il est le nécromancien qui me ramène à la vie et qui, de ce fait, semble pouvoir faire de moi tout ce qu’il souhaite. Tu veux lui dédier ta personne, le chérir quotidiennement, le rendre heureux comme personne ne l’aurait jamais fait avant toi, même si tu as conscience de la prétention que tu places dans une telle affirmation. Tu ne sais pas s’il a déjà ressenti cela pour quelqu’un, tu ignores même à quel stade tu te trouves, toi… Tout ce que tu sais, c’est qu’il est le premier à te faire un tel effet, il chamboule ton être tout entier dès qu’il ose poser ses prunelles sur toi. L’évocation de son prénom te rend maladroit, incapable de te concentrer sur autre chose que lui… Il n’y a qu’en sa présence que tu te sens bien, que tu te sens toi, à ta place. J’ose lui demander de ne pas s’en aller, pas ce soir, pas tout de suite… Tu aimerais t’emballer, comme tu rêves de le faire, et lui proposer de dévaliser son appartement pour qu’il puisse emménager ici mais tu as conscience de la folie d’une telle proposition. Tu sais qu’il est peut-être un peu tôt. Chaque chose en son temps, pour l’heure, tout ce que je veux, c’est qu’il passe la nuit à mes côtés. Parvenir à trouver un sommeil paisible, confortablement lové dans ses bras. Me réveiller au contact de sa peau, brûlante, et pouvoir m’humecter les lèvres contre sa nuque, à profiter de son odeur addictive. Ne pas bouger et l’observer, l’admirer, capturer chaque petite image dans mon esprit en profitant de son sommeil pour l’immortaliser. « J’espère bien, j’étais à deux doigts d’invoquer la carte de la pitié en forçant le trait sur le pauvre pompier blessé ! » Je me mordille la lèvre pour contenir ce sourire diabolique qui menace de prendre le dessus. L’éclat de rire qui le succède me fait grimacer de douleur, mais il est sacrément libérateur à la fois. Je reste contre lui, conscient de sentir le cochon fumé malgré mon passage très rapide par les douches de la caserne pour me débarbouiller. « J’ai rêvé à ce moment pendant des semaines et des semaines… Ne rien faire d’autre que savourer le confort de tes bras. Pour voir caresser ta peau, jouer avec tes doigts… Être avec toi, sans avoir le moindre doute. » J’ai la tête bien calée contre son torse, c’est un peu comme si je me parlais à moi-même, mais à voix haute, les yeux rivés sur ses doigts sur lesquels je m’amuse avec mes phalanges.

« Monsieur donne des autres… Fais attention, j’adore être commandé ! » Je lui tire la langue, le démon à peine dissimulé dans mon regard. Il m’aide à me redresser et je ne crache pas sur ce coup de main, bien trop conscient de mes limites pour le moment. Ma paume se poste automatiquement sur ce que je devine être l’hématome en plein développement, comme pour maintenir une pression raisonnable afin que je puisse continuer à avancer. « Ce n’est pas ce que l’on vend dans les blockbusters, d’être un superhéros ! » L’autodérision, comme toujours. Je déteste dramatiser sur mes blessures, il s’agit d’une partie intégrante de mon métier et j’ai accepté de payer un tel prix qui, face aux vies sauvées, semble vraiment plus que raisonnable. Arrivé à la salle de bain, j’avoue mettre un temps fou à retirer mon t-shirt, angoissé à l’idée de découvrir ce petit monstre de douleur qui ne cesse de vouloir me terrasser et qui… Ah oui, quand même. Tu en garderas une trace pendant quelques jours, peut-être même plus. Tes côtes sont déjà violacées. Tu observes et grimace. « Tu pourrais m’aider à… Retirer mon pantalon et mes chaussettes. » La honte peut se lire jusque dans ma voix… Je pourrais me débrouiller, au prix d’une douleur que j’aimerais limiter. Ma braguette est baissée et je commence à baisser ce morceau de tissu, non sans inspirer longuement pour tenter de supporter et d’encaisser ce qui me fait frissonner. « Un vrai bébé… »

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Lion Sheldon
Lion Sheldon
toi + moi : adonis caledonia. un blabla ou deux : #e73e01 (corail). je t'aime, un peu, bcp : indisponible. ton p'tit nom : diatypose, nicolas. remerciements : ironshy (avatar) diatypose (signature) MISERUNT (icons profil). effigie : finn wittrock. rêves accumulés : 67 chances de survie : 3165 à springwood depuis : 18/04/2020
jukebox : devil's playground (the rigs), carousel (melanie martinez), ride (lana del rey), ashes (eli lieb). mortellement vôtre : trente printemps qui s'étiolent sous ses doigts, des années gâchées à tenter de sortir la tête hors de l'eau. occupation : éducateur pour jeunes enfants à l'orphelinat de springwood, vouant sa vie à aider les plus démunis. singularités : ( ( maladie de ménière, incurable ) ) depuis son enfance, on l'a diagnostiqué comme ayant la maladie de ménière, les causes sont encore inconnues, mais cela affecte grandement son train de vie. surdité unilatérale gauche, vertiges très fréquents pouvant durer jusqu'à vingt-quatre heures. il s'agit d'une maladie incurable mais il a appris à vivre avec et prend un traitement pour contrer les vertiges. //// ( ( autophobe ) ) depuis la mort de son petit frère trevor sheldon en deux mille onze tué par jill roberts, lion a développé une peur constante de la solitude et de l'abandon, ce qui lui pourrit littéralement la vie car dès qu'il rencontre quelqu'un, il a immédiatement peur de le perdre.
statistiques : dextérité - 5/5 ⋆ discrétion - 1/5 ⋆ intelligence - 3/5 ⋆ rapidité - 3/5 ⋆ survie - 4/5

https://meandthedevil.forumactif.com/t234-lion-dans-le-noir-je-vois-rouge https://meandthedevil.forumactif.com/t242-lion-la-gloire-a-mes-genoux#1620
MessageSujet: Re: heartattack (ADDISON&LION)   heartattack (ADDISON&LION) EmptySam 2 Mai - 0:15


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Lion aurait vraiment envie de le rejoindre sous la douche, seulement, il sait très bien que ce ne serait pas raisonnable pour deux raisons qui sont très simples : vis-à-vis de la situation actuelle ce ne serait pas une bonne chose et Addison souffre au niveau du ventre. L’éducateur pour enfants sait très bien qu’il ne faut pas trop le brusquer, ce serait le mettre en danger, il n’y a pas besoin d’avoir fait médecine pour le deviner.
Il sera là pour l’épauler, mais il ne rejoindra pas, quoi qu’il en advienne. Ils auront tous le temps pour cela bien plus tard. Le laissant tout seul pour se débrouiller mais prêtant une oreille attentive aux bruits venant de la salle de bain, Lion retourne dans le salon afin de s’asseoir sur le canapé, attendant sagement le retour du pompier ou l’arrivée du livreur qui arrivera d’ici une vingtaine de minutes.
Il entend des gémissements de douleur, presque trop sourds pour qu’il se doute qu’il essaye de camoufler la souffrance qu’il ressent. Addison veut faire le fier, le dur, or, il n’y a pas à tortiller ses pensées vingt ans pour se rendre compte que ce n’est que de l’esbroufe. Il a mal, et Lion voudrait pouvoir faire quelque chose. Or, il ne peut rien, et c’est bien là tout le problème, tout ce qu’il peut faire, c’est être présent et lui simplifier la vie.
Tu pourrais m’aider à… Retirer mon pantalon et mes chaussettes.
Il se met à soupirer doucement en se relevant, bien évidemment qu’il va venir lui filer un coup de main, il ne va pas rester là faire comme si de rien n’était en ignorant les appels à l’aide. Arrivant dans la salle de bain, la première chose qu’il remarque, c’est cet énorme hématome sur son abdomen.
Oui, à part ça tout va bien, il n’y a pas de raison de s’en faire. Putain, quel toupet. C’est comme si on de ses organes avait éclaté à l’intérieur de son corps. Le brun sait très bien que ce n’est pas le cas, les ambulanciers et ses collègues ne l’auraient jamais laissé rentrer chez lui, mais il ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine crainte qu’il tente tant bien que mal de cacher. Il lui sourit tendrement avant de se mettre à genoux devant lui, ce sera beaucoup plus simple.
Tiens toi à quelque chose, lui intime-t-il tout en attrapant son pantalon qui est arrivé au niveau de ses genoux.
Une fois qu’il a fait ce qu’il lui a demandé, Lion lui fait retirer un pied après l’autre et en profite pour lui retirer ses chaussettes. Y allant précautionneusement pour éviter de le faire forcer au niveau de son abdomen.
Un vrai bébé…
Un gros bébé alors, réplique-t-il en riant tout en lui caressant le mollet.
Le brun en profite pour attraper son boxer qu’il fait également descendre le long de ses jambes, ne voulant pas non plus qu’il le fasse tout seul. Quand il relève le visage, la première chose qu’il voit, c’est cette virilité près de ses yeux. Il se met à rougir atrocement devant cette vision et se relève précipitamment tant et si bien qu’il se la prend en plein visage. Complètement écarlate, il n’ose même plus le regarder dans les yeux, gêné par la situation.
File dans la douche s’il te plaît… et le pire c’est qu’il commence à bégayer en parlant, quel idiot fini.
Dans la catégorie des boulets, il faudrait lui décerner un prix. Laissant Addison aller dans la cabine tout seul, il se place face au lavabo auquel il se tient pour tenter de calmer cette honte qui émane de lui. Il secoue la tête en fermant les yeux et inspirant longuement. Si la situation n’était pas aussi gênante pour lui, il aurait pu en rire. Mais là Lion n’a qu’une envie, c’est de s’enterrer quinze mètres sous terre et d’aller bouffer les pissenlits par la racine. Enfin peut-être pas à ce point là non plus, il faut relativiser.
Cependant, il y a plus important. Se retournant pour le regarder lui, il remarque qu’il n’arrive même pas à atteindre certaines parties de son corps pour se laver. Le beau blond est empêtré dans sa douleur et dans la recherche des zones trop éloignées pour pouvoir se laver sans éprouver une vive souffrance.
Levant les yeux au ciel et soufflant longuement, Lion retire son t-shirt et redresse le bas de son pantalon pour rester à distance du jet d’eau.
Allez, je vais te filer un coup de main.
Il évite tout contact avec son entrejambe, ne voulant pas rajouter de l’huile sur le feu. Enfin là, ce serait plutôt mettre de l’essence sur un feu de camp. Complètement irréfléchi. Lion prend du savon dans ses mains pour lui savonner les jambes et les pieds avant de lui demander de lui présenter son dos qu’il frotte énergiquement.
Ayant fini son travail, il approche rapidement sa tête afin de lui voler un baiser et de s’esquiver de la cabine de douche en laissant son t-shirt. Toujours aussi honteux à cause de l’évènement qui s’est déroulé quelques minutes plus tôt.
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